jeudi, 18 juillet 2013
Rimbaud - IV - On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans
Kiss by the window, Munch
Roman
I
On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans.
- Un beau soir, foin des bocks et de la limonade,
Des cafés tapageurs aux lustres éclatants !
- On va sous les tilleuls verts de la promenade.
Les tilleuls sentent bon dans les bons soirs de juin !
L'air est parfois si doux, qu'on ferme la paupière ;
Le vent chargé de bruits - la ville n'est pas loin -
A des parfums de vigne et des parfums de bière...
II
- Voilà qu'on aperçoit un tout petit chiffon
D'azur sombre, encadré d'une petite branche,
Piqué d'une mauvaise étoile, qui se fond
Avec de doux frissons, petite et toute blanche...
Nuit de juin ! Dix-sept ans ! - On se laisse griser.
La sève est du champagne et vous monte à la tête...
On divague ; on se sent aux lèvres un baiser
Qui palpite là, comme une petite bête...
Girl by the window, Munch
III
Le coeur fou robinsonne à travers les romans,
- Lorsque, dans la clarté d'un pâle réverbère,
Passe une demoiselle aux petits airs charmants,
Sous l'ombre du faux col effrayant de son père...
Et, comme elle vous trouve immensément naïf,
Tout en faisant trotter ses petites bottines,
Elle se tourne, alerte et d'un mouvement vif...
- Sur vos lèvres alors meurent les cavatines...
IV
Vous êtes amoureux. Loué jusqu'au mois d'août.
Vous êtes amoureux. - Vos sonnets La font rire.
Tous vos amis s'en vont, vous êtes mauvais goût.
- Puis l'adorée, un soir, a daigné vous écrire !...
- Ce soir-là..., - vous rentrez aux cafés éclatants,
Vous demandez des bocks ou de la limonade...
- On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans
Et qu'on a des tilleuls verts sur la promenade.
Pour plus de poësie d'Arthur Rimbaud : http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/arthur_rimbaud/index.html
Arthur Rimbaud (1854-1891), 1873, par Jef Rosman
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mercredi, 17 juillet 2013
Rimbaud - III - Se détruira-t-elle comme les fleurs feues...
Madonne, Munch
Est-elle almée ?
Est-elle almée ?... aux premières heures bleues
Se détruira-t-elle comme les fleurs feues...
Devant la splendide étendue où l'on sente
Souffler la ville énormément florissante !
C'est trop beau ! c'est trop beau ! mais c'est nécessaire
- Pour la Pêcheuse et la chanson du Corsaire,
Et aussi puisque les derniers masques crurent
Encore aux fêtes de nuit sur la mer pure !
Pour plus de poësie d'Arthur Rimbaud : http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/arthur_rimbaud/index.html
Arthur Rimbaud (1854-1891), 1873, par Jef Rosman
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mardi, 16 juillet 2013
Rimbaud - II - Et je sens les baisers qui me viennent aux lèvres...
La danse de la vie, Munch
A la musique
Place de la Gare, à Charleville.
Sur la place taillée en mesquines pelouses,
Square où tout est correct, les arbres et les fleurs,
Tous les bourgeois poussifs qu'étranglent les chaleurs
Portent, les jeudis soirs, leurs bêtises jalouses.
- L'orchestre militaire, au milieu du jardin,
Balance ses schakos dans la Valse des fifres :
Autour, aux premiers rangs, parade le gandin ;
Le notaire pend à ses breloques à chiffres.
Des rentiers à lorgnons soulignent tous les couacs :
Les gros bureaux bouffis traînant leurs grosses dames
Auprès desquelles vont, officieux cornacs,
Celles dont les volants ont des airs de réclames ;
Sur les bancs verts, des clubs d'épiciers retraités
Qui tisonnent le sable avec leur canne à pomme,
Fort sérieusement discutent les traités,
Puis prisent en argent, et reprennent : " En somme !... "
Épatant sur son banc les rondeurs de ses reins,
Un bourgeois à boutons clairs, bedaine flamande,
Savoure son onnaing d'où le tabac par brins
Déborde - vous savez, c'est de la contrebande ; -
Le long des gazons verts ricanent les voyous ;
Et, rendus amoureux par le chant des trombones,
Très naïfs, et fumant des roses, les pioupious
Caressent les bébés pour enjôler les bonnes...
- Moi, je suis, débraillé comme un étudiant,
Sous les marronniers verts les alertes fillettes :
Elles le savent bien ; et tournent en riant,
Vers moi, leurs yeux tout pleins de choses indiscrètes.
Je ne dis pas un mot : je regarde toujours
La chair de leurs cous blancs brodés de mèches folles :
Je suis, sous le corsage et les frêles atours,
Le dos divin après la courbe des épaules.
J'ai bientôt déniché la bottine, le bas...
- Je reconstruis les corps, brûlé de belles fièvres.
Elles me trouvent drôle et se parlent tout bas...
- Et je sens les baisers qui me viennent aux lèvres...
Pour plus de poësie d'Arthur Rimbaud : http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/arthur...
Arthur Rimbaud (1854-1891), 1873, par Jef Rosman
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mardi, 09 juillet 2013
L'éducation - Laridon et César - La Fontaine
Remerciements à Frédéric Bey
qui partage tant de chefs d’œuvres sur FB.
¤ ¤ ¤
Crédits photographiques Hermann Schurig
Laridon et César, frères dont l'origine
Venait de chiens fameux, beaux, bien faits et hardis,
A deux maîtres divers échus au temps jadis,
Hantaient, l'un les forêts, et l'autre la cuisine.
Ils avaient eu d'abord chacun un autre nom ;
Mais la diverse nourriture
Fortifiant en l'un cette heureuse nature,
En l'autre l'altérant, un certain marmiton
... Nomma celui-ci Laridon :
Son frère, ayant couru mainte haute aventure,
Mis maint Cerf aux abois, maint Sanglier abattu,
Fut le premier César que la gent chienne ait eu.
On eut soin d'empêcher qu'une indigne maîtresse
Ne fit en ses enfants dégénérer son sang :
Laridon négligé témoignait sa tendresse
A l'objet le premier passant.
Il peupla tout de son engeance :
Tournebroches par lui rendus communs en France
Y font un corps à part, gens fuyants les hasards,
Peuple antipode des Césars.
On ne suit pas toujours ses aïeux ni son père :
Le peu de soin, le temps, tout fait qu'on dégénère :
Faute de cultiver la nature et ses dons,
O combien de Césars deviendront Laridons.
Jean de La Fontaine (1621-1695)
> A consulter également : http://www.lafontaine.net/lesFables/listeFables.php?tri=alpha
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vendredi, 28 juin 2013
Sweet child o' mine - Guns n' Roses
Fumoir du Royal Monceau
Crédits photographiques Hermann Schurig
She's got a smile that it seems to me
Reminds me of childhood memories
When everything was as fresh as a bright blue sky
Now and then when I see her face
She takes me away to that special place
And if I'd stare too long I'd probably break down and cry
She's got eyes of the bluest sky
And if they thought of rain
I'd hate to look into those eyes
And see an ounce of pain
Her hair reminds me of a warm safe place
Where as a child I'd hide
And pray for the thunder and the rain
To quietly pass me by
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&am...
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jeudi, 27 juin 2013
Sous le ciel, violon - Munch, Piaf, Bach, Mendelssohn, Fischer, Mutter
Sous le ciel, violon
Le cri, Edvard Munch
http://www.laboiteverte.fr/les-5-versions-de-le-cri-dedva...
Le ciel - gris - sur nous peut s'effondrer
Et la terre peut bien s'écrouler,
Peu m'importe, si tu m'aimes
Je me fous du monde entier.
Tant que l'amour inondera mes matins,
Tant que mon corps frémira sous tes mains,
Dans le ciel, plus de problèmes,
Dieu réunit ceux qui s'aiment.
Les paroles de Piaf ainsi qu'une vidéo
http://www.parolesmania.com/paroles_edith_piaf_2574/parol...
Nu parisien, Edvard Munch
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hymne_%C3%A0_l'amour
Piaf l’a écrite en hommage au boxeur Marcel Cerdan qu’elle aimait. Elle l’interprète pour la première fois le 14 septembre 1949 au Versailles, un cabaret de New York. Le 28 octobre, Cerdan disparaît dans un accident d’avion. Piaf enregistre la chanson (qu’on croit souvent écrite après la mort de Cerdan, pour cette raison) le 2 mai 1950.
La musique est de Marguerite Monnot.
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&am...
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&am...
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&am...
> Revenir à Menuhin :
http://fichtre.hautetfort.com/archive/2013/02/27/concerto...
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vendredi, 14 juin 2013
Capillomanie, capillophilie II - De Vigny, Rubens
Samson et Dalila, Rubens
La colère de Samson, Alfred de Vigny :
Le désert est muet, la tente est solitaire.
Quel Pasteur courageux la dressa sur la terre
Du sable et des lions? - La nuit n'a pas calmé
La fournaise du jour dont l'air est enflammé.
Un vent léger s'élève à l'horizon et ride
Les flots de la poussière ainsi qu'un lac limpide.
Le lin blanc de la tente est bercé mollement ;
L'oeuf d'autruche allumé veille paisiblement,
Des voyageurs voilés intérieure étoile,
Et jette longuement deux ombres sur la toile.
L'une est grande et superbe, et l'autre est à ses pieds :
C'est Dalila, l'esclave, et ses bras sont liés
Aux genoux réunis du maître jeune et grave
Dont la force divine obéit à l'esclave.
Comme un doux léopard elle est souple, et répand
Ses cheveux dénoués aux pieds de son amant.
Ses grands yeux, entr'ouverts comme s'ouvre l'amande,
Sont brûlants du plaisir que son regard demande,
Et jettent, par éclats, leurs mobiles lueurs.
Ses bras fins tout mouillés de tièdes sueurs,
Ses pieds voluptueux qui sont croisés sous elle,
Ses flancs plus élancés que ceux de la gazelle,
Pressés de bracelets, d'anneaux, de boucles d'or,
Sont bruns ; et, comme il sied aux filles de Hatsor,
Ses deux seins, tout chargés d'amulettes anciennes,
Sont chastement pressés d'étoffes syriennes.
Les genoux de Samson fortement sont unis
Comme les deux genoux du colosse Anubis.
Elle s'endort sans force et riante et bercée
Par la puissante main sous sa tête placée.
Lui, murmure ce chant funèbre et douloureux
Prononcé dans la gorge avec des mots hébreux.
Elle ne comprend pas la parole étrangère,
Mais le chant verse un somme en sa tête légère.
" Une lutte éternelle en tout temps, en tout lieu
Se livre sur la terre, en présence de Dieu,
Entre la bonté d'Homme et la ruse de Femme.
Car la Femme est un être impur de corps et d'âme.
L'Homme a toujours besoin de caresse et d'amour,
Sa mère l'en abreuve alors qu'il vient au jour,
Et ce bras le premier l'engourdit, le balance
Et lui donne un désir d'amour et d'indolence.
Troublé dans l'action, troublé dans le dessein,
Il rêvera partout à la chaleur du sein,
Aux chansons de la nuit, aux baisers de l'aurore,
A la lèvre de feu que sa lèvre dévore,
Aux cheveux dénoués qui roulent sur son front,
Et les regrets du lit, en marchant, le suivront.
Il ira dans la ville, et là les vierges folles
Le prendront dans leurs lacs aux premières paroles.
Plus fort il sera né, mieux il sera vaincu,
Car plus le fleuve est grand et plus il est ému.
Quand le combat que Dieu fit pour la créature
Et contre son semblable et contre la Nature
Force l'Homme à chercher un sein où reposer,
Quand ses yeux sont en pleurs, il lui faut un baiser.
Mais il n'a pas encor fini toute sa tâche. -
Vient un autre combat plus secret, traître et lâche ;
Sous son bras, sous son coeur se livre celui-là,
Et, plus ou moins, la Femme est toujours DALILA.
Elle rit et triomphe ; en sa froideur savante,
Au milieu de ses soeurs elle attend et se vante
De ne rien éprouver des atteintes du feu.
A sa plus belle amie elle en a fait l'aveu :
" Elle se fait aimer sans aimer elle-même.
" Un Maître lui fait peur. C'est le plaisir qu'elle aime,
" L'Homme est rude et le prend sans savoir le donner.
" Un sacrifice illustre et fait pour étonner
" Rehausse mieux que l'or, aux yeux de ses pareilles,
" La beauté qui produit tant d'étranges merveilles
" Et d'un sang précieux sait arroser ses pas. "
- Donc ce que j'ai voulu, Seigneur, n'existe pas. -
Celle à qui va l'amour et de qui vient la vie,
Celle-là, par Orgueil, se fait notre ennemie.
La Femme est à présent pire que dans ces temps
Où voyant les Humains Dieu dit : Je me repens !
Bientôt, se retirant dans un hideux royaume,
La Femme aura Gomorrhe et l'Homme aura Sodome,
Et, se jetant, de loin, un regard irrité,
Les deux sexes mourront chacun de son côté.
Eternel ! Dieu des forts ! vous savez que mon âme
N'avait pour aliment que l'amour d'une femme,
Puisant dans l'amour seul plus de sainte vigueur
Que mes cheveux divins n'en donnaient à mon coeur.
- Jugez-nous. - La voilà sur mes pieds endormie.
- Trois fois elle a vendu mes secrets et ma vie,
Et trois fois a versé des pleurs fallacieux
Qui n'ont pu me cacher la rage de ses yeux ;
Honteuse qu'elle était plus encor qu'étonnée
De se voir découverte ensemble et pardonnée.
Car la bonté de l'Homme est forte, et sa douceur
Ecrase, en l'absolvant, l'être faible et menteur.
Mais enfin je suis las. - J'ai l'aine si pesante,
Que mon corps gigantesque et ma tête puissante
Qui soutiennent le poids des colonnes d'airain
Ne la peuvent porter avec tout son chagrin.
Toujours voir serpenter la vipère dorée
Qui se traîne en sa fange et s'y croit ignorée ;
Toujours ce compagnon dont le coeur n'est pas sûr,
La Femme, enfant malade et douze fois impur !
- Toujours mettre sa force à garder sa colère
Dans son coeur offensé, comme en un sanctuaire
D'où le feu s'échappant irait tout dévorer,
Interdire à ses yeux de voir ou de pleurer,
C'est trop ! - Dieu s'il le veut peut balayer ma cendre,
J'ai donné mon secret ; Dalila va le vendre.
- Qu'ils seront beaux, les pieds de celui qui viendra
Pour m'annoncer la mort ! - Ce qui sera, sera ! "
Il dit et s'endormit près d'elle jusqu'à l'heure
Où les guerriers, tremblant d'être dans sa demeure,
Payant au poids de l'or chacun de ses cheveux,
Attachèrent ses mains et brûlèrent ses yeux,
Le traînèrent sanglant et chargé d'une chaîne
Que douze grands taureaux ne tiraient qu'avec peine,
La placèrent debout, silencieusement,
Devant Dagon leur Dieu qui gémit sourdement
Et deux fois, en tournant, recula sur sa base
Et fit pâlir deux fois ses prêtres en extase ;
Allumèrent l'encens ; dressèrent un festin
Dont le bruit s'entendait du mont le plus lointain,
Et près de la génisse aux pieds du Dieu tuée
Placèrent Dalila, pâle prostituée,
Couronnée, adorée et reine du repas,
Mais tremblante et disant : IL NE ME VERRA PAS !
Terre et Ciel ! avez-vous tressailli d'allégresse
Lorsque vous avez vu la menteuse maîtresse
Suivie d'un oeil hagard les yeux tachés de sang
Qui cherchaient le soleil d'un regard impuissant ?
Et quand enfin Samson secouant les colonnes
Qui faisaient le soutien des immenses Pylônes
Ecrasant d'un seul coup sous les débris mortels
Ses trois mille ennemis, leurs Dieux et leurs autels ?
Terre et Ciel ! punissez par de telles justices
La trahison ourdie en des amours factices
Et la délation du secret de nos coeurs
Arraché dans nos bras par des baisers menteurs !
Alfred de Vigny (1797-1863), par Felix Nadar
> Pour plus de poësie d'Alfred de Vigny :
http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/alfred_de_vigny/index.html
> Pour des citations d'Alfred de Vigny :
http://www.babelio.com/auteur/Alfred-de-Vigny/9906/citations
Alfred de Vigny (1797-1863) Marie Dorval (1798-1849)
> A propos de son amour pour Marie Dorval :
http://lieuxcommuns.over-blog.com/article-correspondance-...
L'été 1831, alors que la seconde doit jouer la pièce du premier, La Maréchale d'Ancre, ils deviennent amants. Le poète installe sa muse dans un appartement de la rue Montaigne, où ils se retrouvent avec passion. Peu à peu, celle-ci s'éteindra, mais les amants restent attachés l'un à l'autre. En 1838, après de violentes disputes, ils se séparent. Vigny est extrêmement jaloux, au point de faire suivre sa "vieille maîtresse" par l'inspecteur Vidocq lui-même, ne supportant pas sa liaison avec un poète plus jeune, Jules Sandeau.
"Tout était passion chez elle, la maternité, l'art, l'amitié, le dévouement, l'indignation, l'aspiration religieuse ; et comme elle ne savait et ne voulait rien modérer, rien refouler, son existence était d'une plénitude effrayante, d'une agitation au-dessus des forces humaines...", écrit à propos de Marie Dorval son amie George Sand.
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