lundi, 29 avril 2013
Sonate Waldstein - Beethoven, Horowitz, Barenboim, Arrau
Le Printemps, Paris
Crédits photographiques Maria Eid
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&am...
Le Printemps, Paris
Crédits photographiques Hermann Schurig
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&...
Le Printemps, Paris
Crédits photographiques Hermann Schurig
http://www.youtube.com/watch?v=dL0JLNt_3EE&feature=pl...
> A consulter également :
"Les sonates de Beethoven triées par difficulté"
http://www.humeur-piano.com/sonates-de-beethoven-triees-p...
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Ajout le 11 septembre 2014 : interprétation par Maxence Caron
http://maxencecaron.fr/2014/07/beethoven-maxence-caron-jo...
07:08 Publié dans Architecture, Beaux-Arts, Musique, Photographie | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 28 avril 2013
Ô Paraclet, accorde-moi la grâce de ne pas être affairé sans rien faire - Bach, Glenn Gould
La vision d'Ezechiel, Raphaël
Je te loue ô Père, Créateur du Ciel et de la terre, d'avoir confié la création au travail de mes mains. Je te bénis de participer ainsi à la mission royale de gouverner le monde, toi qui est le seul Roi, le Maître et le Seigneur.
Tu m'as placé dans un jardin pour que j'y élève la ville sainte, Jérusalem, la vision de paix. Non pas Babylone la grande, qui disperse et divise, mais la ville où "tout ensemble ne fait qu'un". Je veux transformer le monde selon sa vocation propre, qui est celle de chanter la gloire de ton Nom.
En transformant le monde, je veux me transformer moi-même, et me présenter à toi en offrande agréable, en t'offrant l'ouvrage de mes mains.
Accorde-moi la grâce de ne pas être "affairé sans rien faire", et garde-moi d'idolâtrer mon oeuvre propre. Que je ne tombe pas dans le péché de mes pères d'adorer le veau d'or, créé par l'industrie de l'homme, mais que par mes mains la création tout entière te loue. Que par mon labeur la création transformée te chante une hymne de gloire, car elle attend mon travail de fils de Dieu et gémit dans les douleurs de l'enfantement, dans l'espérance de ce jour où elle sera toute entière renouvelée dans la nouveauté du Royaume qui vient.
Je te loue, ô Fils éternel, Jésus, Verbe incarné, toi le fils de la Vierge Mère et du charpentier de Nazareth. Je te loue parce que tu as sanctifié mon travail par le travail de tes mains, dans le silence de ton enfance, des années de ta jeunesse, en attendant le jour de ta manifestation à Israël.
Repousse loin de moi l'esprit de paresse, apprends-moi à être généreux, à travailler avec courage et force, à me dépenser sans attendre d'autre récompense que de savoir que je fais ta sainte volonté.
Obtiens-moi de construire dès ici bas la cité de Dieu, et accueille-moi à la fin de mes jours dans la Jérusalem céleste, où tu sécheras toute larme de mes yeux.
Toi par qui tout a été fait, toi qui te reposas le septième jour, dans le silence de la création achevée, dans le silence du sépulcre où reposa ton corps, apprends-moi aussi à observer le jour de ta résurrection, prélude de l'éternel repos qui donne sens à mon travail quotidien, sans rien faire d'autre que de me tenir en ta Présence et de recevoir ton Corps très saint.
Je te loue, ô Paraclet, Saint Esprit de Dieu, toi qui dès l'origine planais sur les eaux.
Esprit créateur et ordonnateur du monde, apprends-moi l'amour du travail bien fait, qui transforme la création tout en respectant son ordre propre.
Toi l'Onction de douceur et de force, toi qui peut emporter les cèdres du Liban et qui murmure comme un souffle, accorde-moi l'autorité véritable, qui ne blesse que pour apaiser, qui ne brise que pour réparer, donne-moi de l'exercer avec l'onction et la sagesse de Salomon et non dans la violence de Saül.
Garde-moi de mépriser un seul de ces petits que tu pourrais me confier, et donne-moi, en habitant et en cultivant la terre, de ne jamais piétiner la dignité de l'homme et son ouverture intime à l'adoration du Très-haut, de qui vient toute paternité véritable, au Ciel et sur la terre, et devant qui je devrai rendre compte, comme un bon intendant des biens de Dieu. Amen. Alléluia.
Père Luc de Bellescize
www.youtube.com/watch?v=zwkzf-KUNPM
07:00 Publié dans Beaux-Arts, Foi, Musique, Peinture | Lien permanent | Commentaires (1)
samedi, 27 avril 2013
La vision d'Ezechiel - Raphaël
Raphaël (1483-1520)
Extraits du communiqué de presse sur l'oeuvre de Raphaël pris sur le site internet du Louvre :
> http://www.louvre.fr/sites/default/files/medias/medias_fi...
[...] Raphaël, tout juste trente ans en 1513, [...] travaille à la conception et à la réalisation de fresques monumentales et éboulissantes, au Vatican bien sûr, mais également à la Villa Farnésine ; il dessine des cartons pour la réalisation des tapisseries de la Chapelle Sixtine ; il reprend en tant qu'architecte, après la mort de Bramante en 1514, le chantier de la reconstruction de la Basilique Saint-Pierre ; il se trouve chargé du relevé des monuments de la Rome antique dans un but conservatoire, etc.
Courtisant et lettré, parfaitement intégré aux cercles humanistes au sein desquels il noue de solides amitiés, Raphaël incarne parfaitement le prototype de l'artiste universel et les idéaux de la Renaissance.
[...]
Après avoir suivi Pérugin, admiré Léonard de Vinci, observé Michel-Ange, regardé les statues antiques, Raphaël atteint à Rome la parfaite maîtrise de son art, fondée sur un sens inné de l'équilibre. Car dans l'ultime phase de sa carrière, c'est bien le génie de la composition qui frappe chez lui. Il a le don de l'image harmonieuse, tout à la fois forte et évidente, même si derrière cette aisance et cette simplicité apparentes se cachent des études approfondies de chaque détail et un important travail de recomposition, donc il ne craint pas d'aumgenter la complexité à meusre qu'il s'affirme. [...] L'impression laissée par les Madones de Raphaël, dont la douceux et l'élégance ont tant séduit la postérité, a sans doute contribué à faire oublier qu'il a révolutionné l'art du portrait, en explorant le premier des possibilités jusque-là délaissées par ses contemporains.
La vision d'Ezechiel, Raphaël
Le succès considérable de Raphaël l’empêche de faire face seul à toutes les commandes qu’il reçoit. Il met en place durant les dernières années un système particulièrement efficace, qui servit de modèle aux grands ateliers du XVIIe siècle. Le travail au sein de l’atelier répond à un fonctionnement très collaboratif. Raphaël invente les compositions, Penni se charge de les mettre au propre, raison pour laquelle il est souvent fait mention de lui comme du fattore, c'est-à-dire le "recopieur", et les élèves réalisent les cartons. Le maître intervient de nouveau au moment de l’exécution picturale mais c’est régulièrement Giulio Romano qui l’assiste, voire le remplace pour les commandes les plus prestigieuses. Cette délégation de plus en plus fréquente de la réalisation à ses assistants les plus brillants n’empêche pas Raphaël d’exercer un contrôle rigoureux sur l’ensemble de la production de son atelier, dont il assure ainsi l’homogénéité.
La vision d'Ezechiel, estampe, Nicolas de Larmessin
La Vision d'Ezechiel, à la Galleria Palatina, est une oeuvre unique dans la production romaine de Raphaël et de son école, et une invention sans précédent. Comme l'indique son titre, le tableau représente la vision du prophète Ezéchiel, mais celui-ci n'est qu'un minuscule personnage en bas à gauche, accompagné de son cheval et d'une seconde figure, peut-être un témoin ou un ange révélateur.
Autrement dit, c'est le spectateur qui a l'impression d'avoir la vision sous les yeux, et cette image troublante de l'apparition divine est renforcée par la présence d'un arbre qui apparaît tout petit sous un ciel de tempête. [...]
La vision d'Ezechiel, tapisserie, Atelier de Pieter van Aelst d'après un carton de Tommaso Vincidor
07:02 Publié dans Beaux-Arts, Foi, Gravure, Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 26 avril 2013
Sonate Tempête - Beethoven, Kempf, Richter, Gould
Musée du Louvre, crédits photographiques Herrman Schurig
Kempf
http://www.youtube.com/watch?v=8W6nZ91PMfY&feature=pl...
Richter
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&...
Gould I, II, III > > > https://www.youtube.com/watch?v=RPDBcdDGrnE
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=c7zwcTYFgBw
Gould I
http://www.youtube.com/watch?v=l0KaG38t8wU
Gould II
http://www.youtube.com/watch?v=_FXirB9jtEc
Gould III
http://www.youtube.com/watch?v=J4DxTCT0R8c
Gould III
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&...
Musée du Louvre, crédits photographiques Herrman Schurig
> A consulter également :
"Les sonates de Beethoven triées par difficulté"
http://www.humeur-piano.com/sonates-de-beethoven-triees-p...
07:00 Publié dans Beaux-Arts, Musique, Sculpture | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 25 avril 2013
Sonate Appassionata - Beethoven, Arrau, Richter, Gould, Horowitz
Opéra Garnier, crédits photographiques Herrman Schurig
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&...
Opéra Garnier, crédits photographiques Herrman Schurig
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&...
Opéra Garnier, crédits photographiques Hermann Schurig
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&am...
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&am...
Opéra Garnier, crédits photographiques Hermann Schurig
http://www.youtube.com/watch?v=Pb-K_uyXjE4&feature=pl...
> A consulter également :
"Les sonates de Beethoven triées par difficulté"
http://www.humeur-piano.com/sonates-de-beethoven-triees-p...
08:09 Publié dans Architecture, Beaux-Arts, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 23 avril 2013
Rendez-vous à Venise, ou à jamais - Stromae
Vérone, Crédits photographiques Ian Webb
Magdalena Bay, François Auguste Biard
La dame bleue, Camille Corot
http://www.youtube.com/watch?v=CAMWdvo71ls
Vous les hommes vous êtes tous les mêmes, Macho mais cheap,
Bande de mauviettes infidèles, Si prévisibles,
Non je ne suis pas certaine Que tu le mérites,
Vous avez de la chance qu'on vous aime, Dis-moi merci.
Cette fois c'était la dernière, Tu peux croire que c'est qu'une crise,
Mate une dernière fois mon derrière, Il est à côté de mes valises,
Tu diras au revoir à ta mère, Elle qui t'idéalise,
Tu ne vois même pas tout ce que tu perds, Avec une autre, ce serait pire.
Quoi, toi aussi tu veux finir maintenant ? C'est le monde à l'envers,
Moi je le disais pour te faire réagir seulement, Toi t'y pensais.
- MOCHE OU BELLE - BETE OU BELLE - BELLE OU MOI - MOI OU ELLE -
C'EST JAMAIS BON... C'EST JAMAIS BON... C'EST JAMAIS BON.
http://www.youtube.com/watch?v=zeHWMnHrH3s
13:33 Publié dans Beaux-Arts, Peinture, Photographie, Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 18 avril 2013
Messe en si - ENCORE - Bach, Richter
Jean-Sébastien Bach (1685-1750)
Basilique du Sacré-Coeur, Montmartre
Crédits photographiques Hermann Schurig
http://www.youtube.com/watch?v=r6ZErrGKb9c&feature=pl...
Kyrie
Gloria à 20'38''
Credo à 1h03'15''
Sanctus à 1h39'30''
Osanna à 1h46'08''
Prise à Montmartre
Crédits photographiques Hermann Schurig
Extrait de La pensée catholique de Jean-Sébastien Bach, Maxence Caron, 2010, Via Romana :
[...]
Pourquoi une dynamique systématiquement binaire pour ce qui ne concerne pas le mystère de l'Incarnation ou ce qui lui est immédiatement rattaché ? En outre, il ne s'agit point de n'importe quel rythme binaire, car, à l'exception de l'Et in unum Dominum Jesum, toutes les mesures binaires sont établies à la blanche : la blanche est l'unité de mesure rythmique, tout est enchâssé en une largesse et une ampleur qui, sans être rare en musique, ne constitue pas non plus la norme. Cet usage de la blanche signifie que, lorsque les différents points de stricte substance et donc stricte ineffabilité divines sont peints par la musique, la respiration humaine à les dire doit se faire plus large afin de se donner les moyens les meilleurs d'accueillir la possibilité de se remplir du plus large espace dicible devant l'indicible [...]. Exception est faite dans la numération de la mesure choisie pour évoquer musicalement le Fils, une mesure à 4/4, étalonnée ainsi par la noire et non plus par la blanche, noires qui sont au nombre de quatre par mesure [...].
Se procurer l'ouvrage :
La pensée catholique de Jean-Sébastien Bach
Maxence Caron
2010
Via Romana
273 pages
07:00 Publié dans Architecture, Beaux-Arts, Ecrits, Foi, Littérature, Musique, Photographie | Lien permanent | Commentaires (0)