mercredi, 11 septembre 2013
Etymologie - Monter sur ses grands chevaux
Source : Direct Matin, vendredi 15 février 2013
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> Pour davantage : http://fichtre.hautetfort.com/les-mots-francais.html
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mardi, 10 septembre 2013
La fièvre au corps - William Hurt, Kathleen Turner
Film : La fièvre au corps / Body Heat (1981, durée 1h55)
Réalisateur : Lawrence Kasdan
Ned Racine avocat en Floride (William Hurt), Matty Walker femme mariée (Kathleen Turner), monsieur Walker le riche mari (Richard Crenna)
Ned : Vous pouvez rester avec moi si vous voulez, à condition que vous ne me parliez pas de la chaleur.
Matty : Je suis une femme mariée.
Ned : Ca veut dire quoi ?
Matty : Ca veut dire que je ne cherche pas de compagnie.
Ned : Vous auriez dû dire "Je suis une femme mariée et heureuse".
Matty : Il n'y a que moi que ça regarde.
Ned : Quoi ?
Matty : Si je suis heureuse ou non.
Ned : Vous êtes vraiment heureuse ?
Matty : Vous, vous êtes un peu lourd. C'est un défaut qui me plaît.
Ned : Qu'est-ce qui vous plaît encore ? La paresse ? La laideur, la luxure ? J'ai tous les défauts.
Matty : Vous n'êtes pas paresseux. Dites-moi, ce genre de baratin, ça marche avec combien de femmes ?
Ned : Uniquement avec celles qui n'ont pas beaucoup vécu.
Matty : Ca me rassure. Je me demandais si j'étais encore dans le coup.
Ned : Vous voulez que je vous offre un verre ?
Matty : Je vous l'ai déjà dit, j'ai un mari.
Ned : Je lui en offrirai un à lui aussi.
Matty : Il n'est pas en ville.
Ned : Vous avez un mari idéal. Nous allons boire à sa santé.
Matty : Il ne vient que pour le week-end.
Ned : Alors là, il commence à me plaire de plus en plus. Il faut vite prendre votre décision parce que dans une demi-heure, je vais m'énerver, je vais me tirer.
Matty : Vous voulez m'offrir quelque chose ?
Ned : Oui.
Matty : Alors je veux une glace.
Ned : A quoi ?
Matty : Cerise.
Ned : (au glacier) Cerise, mettez-en deux... Vous n'êtes pas de Miranda Beach. Je vous aurais remarquée.
Matty : Cette ville est si petite que ça ?
Ned : Oh... Pine Heaven ? Vous devez habiter Pine Heaven. Au bord de la plage. Vous avez une villa.
Matty : A quoi voyez-vous cela ?
Ned : Vous avez le style Pine Heaven.
Matty : Le style Pine Heaven, c'est quoi ?
Ned : Petite fille gâtée.
Matty : Je suis gâtée, c'est vrai Je suis gâtée. Et pas vous ?
Ned : Moi ? Je rêve d'être gâté. Je rêve d'une femme qui s'occuperait de moi, une femme qui me masserait mes muscles fatigués, qui me ferait mon lit.
Matty : Alors mariez-vous.
Ned : Je parlais juste pour ce soir.
Matty en tache son chemisier avec sa glace.
Matty : Oh ! Benh bravo Matty.
Ned : Matty ? J'adore. C'est juste sur votre cœur.
Matty : Ca me rafraîchit. Avec la chaleur qu'il fait.
Ned : Je vous ai interdit de parler de la chaleur.
Matty : Vous voulez bien m'apporter une serviette en papier ? Trempez-la dans l'eau fraîche.
Ned : Tout de suite. Je vais même vous enlever la tâche.
Matty : Vous ne voulez pas la lécher ?
Il part aux latrines. A son retour, elle n'est plus là.
Matty : Mais qui je vois ? Ca alors, c'est une coïncidence.
Ned : Je vous connais ?
Matty : L'homme qui interdit que l'on parle de la chaleur. C'est dommage, je vous aurais parlé de mes mobiles.
Ned : Vos mobiles ?
Matty : Chez moi, j'ai des mobiles musicaux. Dès qu'ils se mettent à tinter, je sors en espérant un peu d'air frais, c'est ce qu'ils veulent dire d'habitude. Mais pas cette année. Cette année, l'air est si lourd.
Ned : Comme quelqu'un que je connais ?
Ned, au barman : Un bourbon quelconque avec de la glace.
Ned : Vous en voulez un autre ?
Matty : Oui. Que faites-vous à Pine Heaven ?
Ned : Je suis pas un plouc, je suis allé jusqu'à Miami une fois.
Matty : C'est curieux comme certains hommes, dès qu'ils sentent une proie, la traquent comme des chiens.
Ned : J'en suis pas à ce point-là.
Matty : Comment vous vous appelez ?
Ned : Ned Racine.
Matty : Matty Walker.
Ned : Oh, ça va ?
Matty : Oui, très bien. Ma température normale est entre 38 et 39. Ce n'est pas grave, c'est quelque chose dans le moteur.
Ned : Vous avez peut-être besoin d'une révision ?
Matty : Ne me dites pas que vous avez l'outil qu'il faut.
Ned : Je ne parle pas comme ça.
Matty : Comment m'avez-vous trouvée ?
Ned : Il n'y a qu'un bar à Pine Heaven.
Matty : Vous n'auriez pas dû venir. Vous repartirez déçu.
Ned, voyant une brochette d'hommes qui le regardent éberlués : Qu'est-ce que j'ai fait ?
Matty : Ils ont tous voulu s'asseoir à côté de moi. Vous êtes le premier que j'ai laissé faire.
Ned : Vous venez si souvent que ça ?
Matty : Beaucoup d'hommes sont des enfants.
Ned : Vous devriez rester boire chez vous.
Matty : Trop triste.
Ned : Vous ne devriez pas vous habiller comme ça.
Matty : J'ai une blouse et une jupe, je ne vois pas ce que vous voulez dire.
Ned : Alors vous devriez changer de corps.
Matty : Il y a des moments, je ne sais pas. J'en ai tellement marre de tout que je finis par m'en foutre. Est-ce que vous me comprenez, Ned ?
Ned : Je sais qu'il y a des moments où il y a tellement de merde qui me tombe dessus qu'il faudrait que je porte un chapeau.
Matty : Oui, vous me comprenez. Il va falloir que je vous laisse, je dois rentrer.
Ned : Je vous ramène.
Matty : Non, j'ai une voiture.
Ned : Alors je vous suis. Je veux voir les mobiles.
Matty : Vous voulez voir les mobiles ?
Ned : Je veux entendre leur musique.
Matty : C'est tout. Je vous laisse venir mais c'est tout.
Ned : J'ai horreur des complications.
Matty : Je viens souvent dans ce bar. Il peut m'arriver de passer y prendre un verre avec mon mari. Ca ne vous gêne pas de sortir avant moi, m'attendre dans votre voiture ? Je sais que ça semble idiot.
Ned : Qui croyez-vous tromper avec cette comédie ? Ils ont bien vu que vous me draguiez.
Elle le gifle.
Matty : Fichez-moi la paix maintenant.
Elle s'assied à une table seule. Il part.
Ned : C'est aussi bien que chez moi... Pas de bonne ?
Matty : Elle rentre chez elle le soir.
Ned : Vous n'avez pas peur de rester seule ?
Matty : Non.
Ned : Alors c'était vrai, les mobiles. Qu'est-ce que c'est ?
Matty : Une tonnelle.
Ned : Non, non, là-bas.
Matty : La remise à bateau.
Ned : Qu'est-ce qu'il y a dedans ?
Matty : Un bateau... C'est le foutoire là-dedans, il y a, il y a juste une vieille barque, des rames, des chaises longues, des trucs comme ça... Vous devriez vous en aller maintenant.
Ned : Je viens juste d'arriver.
Matty : Vous avez vu les mobiles alors allez-vous en... Je suis vraiment désolée, je n'aurais pas dû vous laisser venir.
Ned : Vous n'êtes pas aussi forte que vous voulez le faire croire.
Matty : Non, je suis faible.
Elle l'embrasse à peine, ferme la porte et le laisse dehors. Il marche jusqu'à sa voiture puis revient. Il essaie d'ouvrir la porte d'entrée, elle est fermée à clé. Il contourne la maison, il la voit debout qui le regarde fixement depuis l'intérieur. Il casse une baie vitrée et il entre.
07:00 Publié dans Films étrangers, Les mots des films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : body, heat, fièvre, corps, william, hurt, kathleen, turner
lundi, 09 septembre 2013
Leçon numéro 4 : game over
07:00 Publié dans Farce et attrape | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : daft punk, game over
dimanche, 08 septembre 2013
Psaume 16 - Rubens
L'élévation de la Croix, Rubens
Pour me conduire selon ta parole,
j'ai gardé le chemin prescrit ;
j'ai tenu mes pas sur tes traces :
jamais mon pied n'a trébuché.
Je t'appelle, toi, le Dieu qui répond :
écoute-moi, entends ce que je dis.
Montre les merveilles de ta grâce,
toi qui libères de l'agresseur ceux qui se réfugient sous ta droite.
Garde-moi comme la prunelle de l'oeil ;
à l'ombre de tes ailes, cache-moi,
loin des méchants qui m'ont ruiné,
des ennemis mortels qui m'entourent.
Ils s'enferment dans leur suffisance ;
l'arrogance à la bouche, ils parlent.
Ils sont sur mes pas :
maintenant ils me cernent, l'oeil sur moi, pour me jeter à terre.
Comme des lions prêts au carnage,
de jeunes fauves tapis en embuscade.
Lève-toi, Seigneur, affronte-les, renverse-les ;
par ton épée, libère-moi des méchants.
07:00 Publié dans Beaux-Arts, Foi, Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 07 septembre 2013
Leçon numéro 3 : jamais deux sans (ménage à) trois
07:03 Publié dans Farce et attrape | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : daft punk, milla jovovich, ménage à trois
vendredi, 06 septembre 2013
Leçon numéro 2 : les complices ne font pas un pli
07:02 Publié dans Farce et attrape | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : daft punk, complices
jeudi, 05 septembre 2013
Leçon numéro 1 : Two Can Play
http://www.youtube.com/watch?v=XOE5LBX4xY0&feature=pl...
Like the legend of the phoenix
All ends with beginnings
What keeps the planet spinning
The force from the beginning
We've come too far to give up who we are
So let's raise the bar and our cups to the stars
She's up all night 'til the sun
I'm up all? night to get some
She's up all night for good fun
I'm up all night to get lucky
We're up all night 'til the sun
We're up all? night to get some
We're up all night for good fun
We're up all night to get lucky
The present has no living
Your gift keeps on giving
What is this I'm feeling?
If you wanna leave I'm ready (ahh)
07:02 Publié dans Farce et attrape | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : daft punk, play, guitar, guitare, disque, disk