lundi, 16 septembre 2013
Considérations sur le silence #1 - Guitry
Ce qu'il y a de merveilleux dans la musique de Mozart,
c'est que le silence qui la suit est encore de Mozart.
Sacha Guitry (1885-1957)
jouant le rôle de Grimm dans sa comédie musicale Mozart en 1926
07:00 Publié dans Réflexions, philosophie | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 15 septembre 2013
Psaume 24
Eglise Saint-Sulpice
Crédits photographiques Jana Hobeika
Seigneur, enseigne-moi tes voies,
fais-moi connaître ta route.
Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi,
car tu es le Dieu qui me sauve.
Rappelle-toi, Seigneur ta tendresse,
ton amour qui est de toujours.
Dans ton amour, ne m'oublie pas,
En raison de ta bonté, Seigneur.
Il est droit, il est bon, le Seigneur,
lui qui montre aux pécheurs le chemin.
Sa justice dirige les humbles,
il enseigne aux humbles son chemin.
Les voies du Seigneur sont amour et vérité
pour qui veille à son alliance et à ses lois.
Le secret du Seigneur est pour ceux qui le craignent,
à ceux-là il fait connaître son alliance.
07:00 Publié dans Foi, Photographie | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 14 septembre 2013
Noce blanche - Bruno Cremer, Vanessa Paradis
Film : Noce blanche (1989, durée 1h32)
Réalisateur : Jean-Claude Brisseau
François Hainaut professeur de philosophie (Bruno Cremer), Mathilde Tessier élève (Vanessa Paradis), Catherine Hainaut son épouse et libraire (Ludmila Mikaël), Carpentier (François Négret), le concierge à Dunkerque (Jean Dasté), la conseillère d'éducation (Veronique Silver), le surveillant (Philippe Tuin)
César du meilleur espoir féminin pour Vanessa Paradis.
Mathilde : J'ai eu un peu peur tout à coup, peur que tu sois plus là. Là-bas, j'arrivais presque plus à penser à autre chose qu'à toi. Je tournais en rond, j'allais au téléphone. Tout le monde m'était indifférent. Ma mère à moitié morte et défigurée par la souffrance, même mon père et même mes frères. J'arrive plus à me passer de toi. Flanque ta femme à la porte.
François : C'est pas possible.
Mathilde : Alors quitte-la. On vivra chez moi, c'est pas grand mais on déménagera si tu veux.
François : C'est pas possible.
Mathilde : A cause du lycée ?
François : Tu as dix-sept ans.
Mathilde : Et alors ?
François : Dans dix ans, je serai déjà un vieillard.
Mathilde : C'est quand tu me parles comme ça que tu l'es. De toute façon, tu en connais beaucoup des couples qui tiennent longtemps ? Regarde autour de toi. C'est toi que j'aime. Que tu sois âgé, gros, maigre, malade, vieillissant n'y changera rien. C'est profond en moi. De toute façon, où on sera dans dix ans ? Morts si ça se trouve, toi, ou moi. Je t'aime comme j'ai jamais aimé. C'est toi qui a fait de moi une femme. Et tu vois pas que je te supplie.
François : Et on vivra de quoi, d'amour et d'eau fraîche ?
Mathilde : Ce sera romantique. Qu'est-ce que tu veux dire ?
François : Jamais personne n'acceptera qu'un prof de mon âge aille avec une de ses élèves. Sans compter que tu es mineure.
Mathilde : Mais demande ton changement dans une autre ville ? S'il le faut, pour les autres je ferai semblant d'être ta fille. Ou je me cacherai. Pour que personne me voit, je resterai enfermée, comme une recluse. J'ai plus d'orgueil, j'ai plus rien, pourvu que je reste avec toi tout le temps.
François : Ca ne durerait pas deux mois.
Mathilde : Rappelle-toi, un jour tu m'as dit que personne pouvait savoir ce que la vie pouvait lui réserver, que le manque de confiance, que le désespoir étaient des marques d'orgueil. Tu m'as dit qu'il fallait rester vierge devant la Providence. Alors... les autres peuvent penser ce qu'ils veulent, nous on est différents. Il nous faut notre voie à nous. Aie confiance en moi, et en la vie.
François : Je n'ai pas le droit de te prendre ta vie.
Mathilde : Ca veut dire que t'as pas le courage de quitter ta femme pour partager ta vie avec moi. On va faire l'amour une dernière fois. Après il restera rien. Si on a encore besoin de se voir seuls.
07:00 Publié dans Films français, Les mots des films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : noce blanche, bruno cremer, vanessa paradis
vendredi, 13 septembre 2013
Vivre dangereusement ou l'arrivée du printemps
Crédits photographiques Jana Hobeika
Paris, le 13 septembre 2013
VIVRE DANGEREUSEMENT OU L'ARRIVEE DU PRINTEMPS
On avait l'air fin tout à l'heure,
Délaissant - et même dédaignant - le manteau
Sous prétexte de chaleur,
Oubliant la vengeance à venir de la peau.
On fait moins le malin alors,
Devant le tourniquet du métro
Voyant que notre titre de transport
Est resté dans la poche droite... du mentionné manteau.
On fait aussi moins le malin
Devant la serrure, avec rien dans la main,
Réalisant que notre trousseau de clés
Tient compagnie à notre titre transport
... au fond de la poche droite... du fameux manteau.
Manteau fidèle à nos frissons tout l'hiver,
Pourtant tu es délaissé dès les premiers rayons de soleil
Dans les bras desquels nous nous ruons sans mémoire.
Et la vengeance du manteau oublié n'a pas sa pareille.
Changer de sac à main ou de pardessus seulement,
C'est déjà vivre dangereusement.
Jana Hobeika
07:00 Publié dans Farce et attrape, Photographie, Trivialités parisiennes, Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 12 septembre 2013
Paris - Eustache Deschamps
Remerciements à Frédéric Bey
qui partage tant de chefs d’œuvres sur FB.
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Vignes de Montmartre
Crédits photographiques Jana Hobeika
Et visité en chacune partie
Jérusalem, Egypte et Galilée,...
Alexandrie, Damas et la Syrie,
Babylone, Le Caire et Tartarie,
Et tous les ports qui y sont,
Les épices et sucres qui s'y font,
Les fins draps d'or et soie du pays,
Valent bien mieux ce que les Français ont:
Rien ne se peut comparer à Paris.
C'est la cité sur toutes couronnée,
Fontaine et puits de sens et de clergie,
Sur le fleuve de Seine situé:
Vigne, bois, terre et prairie.
De tous les biens de la mortelle vie
A plus qu'autres cités n'ont;
Tous étrangers l'aiment et l'aimeront,
Car, pour déduit et pour être jolis,
Jamais cité telle ne trouveront:
Rien ne se peut comparer à Paris.
Mais elle est bien que ville fermée,
Et de châteaux de grande anceserie,
De gens d'honneur et de marchands peuplée,
De tous ouvriers d'armes, d'orfèvrerie;
De tous les arts c'est la fleurs, de quoi qu'on die:
Tous ouvrages adroits font;
Subtil engin, entendement profond
Verrez avoir aux habitants toudis,
Et loyauté aux oeuvres qu'ils feront:
Rien ne se peut comparer à Paris.
Eustache DESCHAMPS (1340-1406)
07:00 Publié dans Ecrits, Photographie, Poësie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : montmartre, vin, raisin, vignoble, paris
mercredi, 11 septembre 2013
Recrutement
(Source : Le Figaro, mercredi 19 décembre 2012)
08:00 Publié dans Farce et attrape | Lien permanent | Commentaires (0)
Etymologie - Faire amende honorable
Source : Direct Matin, mardi 26 février 2013
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> Pour davantage : http://fichtre.hautetfort.com/les-mots-francais.html
07:30 Publié dans Les mots français | Lien permanent | Commentaires (0)