samedi, 23 mai 2015
Etymologie - tennis
Source : Direct Matin, jeudi 22 mai 2014
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vendredi, 22 mai 2015
Fantaisie pour piano, chœurs et orchestre en do mineur, opus 80 - Beethov, PEPA
Trille à la treizième minute
Mai 1948, concert donné par le Ministère de l'Education nationale au Théâtre des Champs-Elysées
Orchestre National de la Radiodiffusion Française dirigé par Roger Désormière,
Aline van Barentzen au piano, chœurs dirigés par René Alix
https://www.youtube.com/watch?v=SrU2DKqSV90
Ce pauvre vieux Ludwig, - qui frappait comme un sourd, au cœur de quelques idiotes poupées viennoises... ! Ce n'est pas ces automates en chiffons, les pauvres Brunschwig et autres dindes (même "immortellement bien-aimées"), qui eussent pu satisfaire à son appétit de Titan... Il avait un désir grand et superlatif, à envahir l'Europe, - un machin comme ça, à vous éclater le cul des nations, et à vous culbuter les frontières. Mais, pas à la façon de Napoléon, - à coups de canons... Lui, c'eût été avec des bataillons infatigables de doubles croches, d'opiniâtres 5-4-2 / 6-5-4 de finale qui n'en finissent plus de crier : « non, non, pas encore : il y a quelque chose, au-delà, que je n'ai pas encore atteint, ni embrassé »...
« Sei umschlungen, Millionen », - il était naturel que les vers de Schiller finissent par lui tomber « naturellement » sous les notes, dans la IXème symphonie, - ce « monstre » musical, qui dépasse son intitulé de « symphonie », comme « La divine comédie » de Dante outrepasse l'appellation de « poème ».
Ce n'est plus l'antienne à la foudre, nourrie par l'électrolyse nerveuse de la révolution française, sa rêverie active et ses purgatifs mesmérismes dans une baignoire de sang... C'est l'hymne du monde, - qui fait sauter les boutons d'uniforme des vieilles lois, et craquer les coutures des patries. A n'en pas douter, cet homme qui, sur son lit de mort, envoya, au milieu d'un orage de neige, son poing à la face du ciel, fût volontiers, avec son nez cassé et sa face au beurre-noir, allé boxer, s'il l'eût pu, les étoiles.
...
Beethoven, Pierre-Emmanuel Prouvost d'Agostino
Ici, c'est le brave Désormière, - qui était, non seulement un chef d'orchestre, mais, un musicien "à idées"... et, du genre : "prolétaires de tous pays", résistantes, et coco-collectivistes... (ce qui fait déjà beaucoup, - et, beaucoup trop, pour un Français...) qui s'y colle, - et qui fait merveille, dans ce machin improbable et splendide, que Beethoven a torché en trois jours... juste, afin de clôturer un concert de ses œuvres, en "en foutant plein les oreilles" aux tièdes et aux mijaurées de son temps.
Alors, oui... bon... on se plaindra, que les vers allemands originels dévolus au chœur eussent été traduits... mais, enfin... dans l'original, ils n'étaient déjà -quoique fort éloquents - que de pure "circonstance" : juste pour exprimer, à la demande du compositeur, que l'art fût la plus haute des fraternités humaines, - et qu'à côté de ça, César, et même le petit-Jésus n'eussent qu'à aller se rhabiller...
Les "doigts de l'homme", - oui, mais sur un piano... en quelque sorte...
Oui... ça craque... et ce n'est pas "lisse"... mais, la pulsation est là. Et, chez Beethoven, c'est tout ce qu'il faut, - n'en déplaise à ceux qui veulent lisser les éclairs à la gomina...
Et enfin... ça nous enseignera qu'en 1948, on savait encore, en France, fêter les centenaires des révolutions sans plumes tricolores dans le fion...
Le Romantisme (le vrai, avec majuscule... et, de préférence, d'appellation allemande contrôlée) n'est-ce pas, avant tout, la seule forme accomplie de la révolution permanente... ?
Pierre-Emmanuel Prouvost d'Agostino
21 mai 2015
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jeudi, 21 mai 2015
Etymologie - Mousquetaires
07:14 Publié dans Les mots français | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mousquetaires
mercredi, 20 mai 2015
Francis P - PEPA
L'écriture de Poulenc m'a toujours fait penser à celle d'un collégien espiègle mis en retenue qui boucle sa page d'exercices ou son devoir d'étude, dans une calligraphie en pleins et déliés, tout en rêvant des courbes érotiques entre les lignes... et qui fait exprès de faire un pâté, - afin qu'on ne la voie pas -, par-dessus la trace d'une larme distraite qui est venue tomber en étoilant le papier.
https://www.youtube.com/watch?v=YBEb6HVr_6Q
La musique de Poulenc est - à mon avis - l'une des rares qui possède le don et l'art - très français, pour le coup - de la conversation... Elle se fait ses propres demandes, aveux, questions, réponses, reparties et traits d'esprit, - avec une pénétration consommée, non seulement, de la langue - mais aussi, des intonations : - du franc rire, au plus secret sanglot, et du soupir de désir à celui de vague tristesse... On l'écoute, comme un dialogue de Marivaux, une page de Voltaire, ou une pièce de Giraudoux... il n'y a rien à y ajouter... que l'éloquent silence qui la suit, quand elle a fini sa phrase ; - en général, d'ailleurs, sur un trait abrupt, qui a l'air de signifier : "ne m'en demandez pas davantage, - c'est ici le point final"... Silence qui, - comme eût dit Guitry - "est encore du Poulenc"... Souvent, d'ailleurs, on en redemanderait presque, - on voudrait que l'échange se prolongeât... on reste un peu sur sa faim... c'est trop court. Puis, en y réfléchissant, on s'aperçoit que, pourtant, tout est dit de ce qu'il y avait à exprimer... que prolonger la chose - l'escrime, ou le plaisir - eût été inutile... et n'eût consisté, qu'à vainement alourdir le propos... Là, c'est à Maupassant, qu'on pense, - et à la perfection d'une nouvelle, ou d'un conte en dix ou vingt pages... qui, étendues ou agrandies au nombre et à la dimension du roman, ne seraient plus que du vain délayage...
Pierre-Emmanuel Prouvost d'Agostino
13 avril 2015
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mardi, 19 mai 2015
Etymologie - Prendre son pied
07:11 Publié dans Les mots français | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 18 mai 2015
Blagounettes vestimentaires
07:10 Publié dans Farce et attrape | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 17 mai 2015
Si tu savais
La création d'Adam, Michel Ange
Si tu savais le don de Dieu
C'est toi qui m'aurait demandé à boire
Je suis ton Dieu, ton Créateur
Viens reposer sur mon coeur
Je suis le Dieu qui t'a fait
Celui qui t'a tissé dans le sein de ta mère
J'ai tout donné pour ta vie
Ne crains plus désormais
Car je t'ai racheté
Si tu traverses les eaux
Si tu passes la mort, je serai avec toi
Je t'ai choisi Israël
Je t'ai pris par la main, je suis ton Rédempteur
Je suis le Dieu d'Israël
Créateur et Sauveur qui a fait toute chose
Seul j'ai déployé les cieux
Affermi l'univers, il n'est pas d'autre Dieu
Je marcherai devant toi
Pour désarmer les rois et pour t'ouvrir les portes
J'aplanirai les hauteurs
Briserai les verrous, car je suis le Seigneur
Je t'ouvrirai les trésors
Et je te donnerai les richesses cachées
Pour que tu saches, Israël
Que je suis le Seigneur, que je suis le seul Dieu
07:10 Publié dans Beaux-Arts, Foi, Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)