vendredi, 05 février 2016
Aubert chante Houellebecq #3 - Voilà ce sera toi
https://www.youtube.com/watch?v=MtO9wVI4__Q
Au fond j’ai toujours su
Que j’atteindrais l’amour
Et que cela serait
Un peu avant ma mort.
J’ai toujours eu confiance,
Je n’ai pas renoncé
Bien avant ta présence,
Tu m’étais annoncée.
Voilà, ce sera toi,
Ma présence effective,
Je serai dans la joie
De ta peau non fictive
https://www.youtube.com/watch?v=Z_YlVt9cww0
> A consulter également :
https://www.youtube.com/watch?v=LPgVasqJhW4 pour On n'est pas couché
http://www.houellebecq.info/temoignages.php
http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Po%C3%A8tes_maudits
14:29 Publié dans Chanson, Ecrits, Poësie | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 27 janvier 2016
Aubert chante Houellebecq #2 - Reflets du vide
https://www.youtube.com/watch?v=zmWyRX4huVc
Matière inusitée, bloc de présence hostile
Matière répétée dans les corps dans les villes
Matière destructible embryon du néant
Potentiel avorté
Modalités du vide
La nature sortait de son rêve insipide
Et nous délimitions un rêve horizontal
Par le choc répété de nos pas sur les (...)
La nature souffrait sous un soleil rigide
Et nos regards glissaient sur les reflets du vide
https://www.youtube.com/watch?v=Z_YlVt9cww0
> A consulter également :
https://www.youtube.com/watch?v=LPgVasqJhW4 pour On n'est pas couché
http://www.houellebecq.info/temoignages.php
http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Po%C3%A8tes_maudits
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samedi, 23 janvier 2016
Aubert chante Houellebecq #1 - isolement
https://www.youtube.com/watch?v=oRhSK-P-7RA
Isolement
Où est-ce que je suis ?
Qui êtes-vous ?
Qu’est-ce que je fais ici ?
Emmenez-moi partout,
Partout mais pas ici,
Faites-moi oublier
Tout ce que j’ai été
Inventez mon passé,
Donnez sens à la nuit.
Inventez le soleil
Et l’aurore apaisée
Non je n’ai pas sommeil,
Je vais vous embrasser
Êtes-vous mon amie ?
Répondez, répondez.
Où est-ce que je suis ?
Il y a du feu partout
Je n’entends plus de bruit,
Je suis peut-être fou.
Il faut que je m’étende
Et que je dorme un peu,
Il faudrait que je tente
De nettoyer mes yeux.
Dites-moi qui je suis
Et regardez mes yeux
Êtes-vous mon amie ?
Me rendrez-vous heureux ?
La nuit n’est pas finie
Et la nuit est en feu
Où est le paradis ?
Où sont passés les dieux ?
_______________________________________________
Translation by Clint Margrave :
Isolation
Where am I?
Who are you?
What am I doing here?
Take me anywhere,
Anywhere but here,
Make me forget
All that I was
Invent my past,
Give sense to the night
Invent the sun
And the peaceful dawn
I don’t need sleep
I am going to kiss you
Are you my friend?
Answer me, answer me
Where am I?
There is fire all around
I don’t hear any noise
Maybe I’m crazy
I need to lie down
And rest awhile
I need
To cleanse my eyes
Tell me who I am
Look at me
Are you my friend?
Will you make me happy?
The night is not over
The night is on fire
Where is paradise?
What happened to the gods?
https://www.youtube.com/watch?v=Z_YlVt9cww0
> A consulter également :
https://www.youtube.com/watch?v=LPgVasqJhW4 pour On n'est pas couché
http://www.houellebecq.info/temoignages.php
http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Po%C3%A8tes_maudits
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dimanche, 01 novembre 2015
La Toussaint - Decamps
Les Sonneurs, Alexandre-Gabriel Decamps (1803-1860)
Musée du Louvre
Ce tableau peint dans une veine rambranesque, fait allusion à une coutume de Brie, "le vin des morts" : à la Toussaint, le sonneur de cloches est remplacé par les garçons du village qui sonnent toute la nuit pour les âmes des défunts et reçoivent du vin en échange de leur peine.
(commentaire affiché près de la toile au Louvre)
07:06 Publié dans Beaux-Arts, Foi, Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 31 août 2015
C'est la rentrée
S.K.H., S.H., A.H
dans les années 1950
Edito "Les problèmes de dressing sont immuables", Carine Chenaux, A nous Paris #657 du 8 au 14 septembre 2014 :
Qu'on ait désormais des enfants ou pas, on se rappelle toujours celui qu'on a été, ses habits de rentrée, ses pièces fétiches personnelles - un jean élastique (l'ancêtre du slim), un sweat Mickey - comme celles que ses parents n'oublieront jamais - "Tu étais tellement mignonne avec cette petite robe à carreaux avec tous ces jolis nœuds" (nœuds ?).
Les parents, en vérité, faisaient en la matière, à l'époque, souvent figure de bourreaux. Qu'ils s'inquiètent de votre bonne santé parce qu'un coup de froid était si vite arrivé, et vous vous retrouviez affublé d'une strate vestimentaire supplémentaire et superflue. Un vilain pull jacquard, un shetland qui grattait, une écharpe tricotée avec cœur, ou, sommet de l'ignominie, l'infâme sous-pull en pur acrylique, qui vous faisait tourner rouge comme un coq après avoir électrisé vos cheveux façon doigts dans la prise. Un vestige du passé désormais complètement oublié (quoique repéré encore sur Philippe Katerine, et d'autres iconoclastes peu rancuniers).
Et puis, vous grandissiez si vite, il fallait quand même que les choses durent plus que les roses, à commencer par les chaussures, qui ne devaient pas être trop ajustées, mais aussi vous permettre de marcher. D'où d'interminables sessions de "Mais ton pied, il touche pas le bout, hein ? Elles sont pas trop grandes quand même, non ?", auxquelles vous étiez bien en peine de répondre, sous l’œil de plus en plus exaspéré d'une vendeuse au sourire crispé.
Et puis comme on vous habillait majoritairement pour l'école, la rentrée, c'était un peu comme un entretien d'embauche avant l'heure, il fallait faire bonne impression. Au départ dociles question cols blancs, pulls marine, grandes chaussettes et mocassins, votre côté rebelle trouvait au fil du temps diverses manières de s'exprimer. Sournoises, il est vrai, quand vous ne compreniez vraiment pas comment votre beau cartable en cuir et daim avait fait pour si vite s'abîmer. Fallait pas pousser quand même. S'assoir au premier rang, c'était toujours pour les myopes, une bonne façon de ne pas avoir à sortir ses lunettes, mais la panoplie du premier de la classe, version flambant neuf en prime, ah ça...Aujourd'hui, avec le recul, évidemment, il apparaît absurde d'en vouloir encore à ses parents - quoique quand même, le blouson de la rentrée de cinquième...
Tout ça n'est au fond qu'un long et douloureux passage obligé de la vie, qui dure jusqu'à ce qu'on ait enfin le droit de commettre ses propres erreurs et faux pas fashion. Heureux que nous sommes désormais, de n'avoir que nous-mêmes à blâmer quand le fruit de nos virées soldes ne franchit qu'une seule fois le seuil de notre appartement. Pour y entrer.
Reste le problème de ceux qui se retrouvent dans la situation de devoir à leur tour habiller de petites personnes peu coopératives. Que ceux-là se souviennent que dans ce domaine, géniteurs et mouflets ne jouent quasiment jamais dans la même équipe.
Et surtout qu'ils se méfient si d'aventure, en solo, au détour d'une boutique, ils tombent sur un vêtement pour enfant qui a l'air trop confortable, bien chaud ou, pire que tout, qu'ils trouvent a-do-ra-ble. Neuf chances sur dix que cette "affaire" se finisse mal, s'ils ne passent pas très vite leur chemin.
07:00 Publié dans Trivialités parisiennes | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 14 juillet 2015
Paris
07:00 Publié dans Farce et attrape, Trivialités parisiennes | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 13 juillet 2015
14 juillet 14
Crédits photo (creative commons) : y.caradec
Pyroworld
https://www.youtube.com/watch?v=qeBJJhBwoiA
France 2
https://www.youtube.com/watch?v=-D93tr3erBQ
https://www.youtube.com/watch?v=RaMZU89Tkos
Champs de Mars en hauteur
https://www.youtube.com/watch?v=653KwCXcq38
Champs de Mars au sol
https://www.youtube.com/watch?v=1SbCNV-vxMg
07:30 Publié dans Trivialités parisiennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : 14 juillet, bastille, fête nationale, france