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samedi, 11 juillet 2015

Chopin - Nocturne posthume n°21 en do mineur

 

PEPA, chopin
Chopin, Pierre-Emmanuel Prouvost d'Agostino

 

avec la partition

https://www.youtube.com/watch?v=xIqx0MOsNfo

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vendredi, 10 juillet 2015

Chopin - Nocturne posthume, Le Pianiste

 

PEPA, chopin
Chopin, Pierre-Emmanuel Prouvost d'Agostino

 

 

Elizabeth Sombart
https://www.youtube.com/watch?v=Z4LVEqJFYfE

 

 avec la partition

https://www.youtube.com/watch?v=yeo2WFpF0e8

 

jeudi, 09 juillet 2015

Schubert - Fantaisie en fa mineur pour piano à quatre mains

 

schubert
Franz Schubert (1797-1828)

 


Franz Schubert : Fantaisie pour piano à quatre... par vadimrusmov
http://www.dailymotion.com/video/x8tsrd_franz-schubert-fantaisie-pour-piano_music

 

> http://www.deezer.com/album/708582

 

> Interviews à propos de l’œuvre de Schubert vue par le pianiste David Fray :

http://www.rtl.fr/culture/arts-spectacles/un-album-consac...

http://www.francetvinfo.fr/culture/musique/david-fray-sch...

 

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mercredi, 08 juillet 2015

Considérations sur le temps

 

PEPA
L'horloge, Pierre-Emmanuel Prouvost d'Agostino

 

 

time.jpg

 

mardi, 07 juillet 2015

Ernestine - Herman en prison

 

Tous les maux de ce sentiment

 

PEPA
Sonata Patetica
, Pierre-Emmanuel Prouvost d'Agostino

 

 

Extrait d'Ernestine, nouvelle suédoise, Sade, 1800

[...]

Une douleur muette et sombre s'empare de ce malheureux ; à mesure qu'il se pénètre de l'horreur de son sort, le chagrin qu'il éprouve devient d'une telle force qu'il se débat bientôt au milieu de ses fers ; tantôt c'est à sa justification qu'il veut courir, l'instant d'après, c'est aux pieds d'Ernestine ; il se roule sur le plancher, en faisant retentir la voûte de ses cris aigus... il se relève, il se précipite contre les digues qui lui sont opposées, il veut les rompre de son poids, il se déchire, il est en sang, et retombant près des barrières qu'il n'a seulement point ébranlées, ce n'est plus que par des sanglots et des larmes... que par les secousses du désespoir, que son âme abattue tien encore à la vie.

Il n'y a point de situation dans le monde qui puisse se comparer à celle d'un prisonnier, dont l'amour embrase le cœur ; l'impossibilité de s'éclaircir réalise à l'instant, d'une manière affreuse, tous les maux de ce sentiment ; les traits d'un Dieu si doux dans le monde ne sont plus pour lui que des couleuvres qui le déchirent ; mille chimères l'offusquent à la fois ; tour à tour inquiet et tranquille, tour à tour crédule et soupçonneux, craignant et désirant la vérité, détestant... adorant l'objet de ses feux, l'excusant, et le croyant perfide, son âme, semblable aux flots de la mer en courroux, n'est plus qu'une substance molle, où toutes les passions ne s'imprègnent que pour la consumer plus tôt.

On accourut au secours d'Herman ; mais quel funeste service lui rendait-on, en ramenant, sur ses tristes lèvres, la coupe amère de la vie, dont il ne lui restait plus que le fiel !

[...]

 

 

index.jpgSe procurer l'ouvrage :

Ernestine, nouvelle suédoie

Sade

1987 (écrit en 1800)

Gallimard Folio

117 pages

http://www.amazon.fr/Ernestine-Sade/dp/2070423190/

 

 

lundi, 06 juillet 2015

Enfers - Rimbaud

 

dubai
Crédits photographiques Jana Hobeika

 

 

Extrait de Lettre "aux siens", Arthur Rimbaud, 28 Septembre 1885 :

L'été finit ici vers le 15 octobre. Vous ne vous figurez pas du tout l'endroit. Il n'y a aucun arbre ici, même desséché, aucun brin d'herbe, aucune parcelle de terre, pas une goutte d'eau douce. Aden est un cratère de volcan éteint et comblé au fond par le sable de la mer.

On n'y voit et on n'y touche donc absolument que des laves et du sable qui ne peuvent produire le plus mince végétal. Les environs sont un désert de sable absolument aride. Mais ici, les parois du cratère empêchent l'air d'entrer, et nous rôtissons au fond de ce trou comme dans un four à chaux.

Il faut être bien forcé de travailler pour son pain, pour s'employer dans des enfers pareils ! On n'a aucune société, que les Bédouins du lieu, et on devient donc un imbécile total en peu d'années.

 

dimanche, 05 juillet 2015

Accablés - Rimbaud

 

dubai, air france
Crédits photographiques Jana Hobeika

 

 

Extrait du poème "Soleil et Chair", Arthur Rimbaud, mai 1870 :

Nous ne pouvons savoir ! - Nous sommes accablés
D'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères !
Singes d'hommes tombés de la vulve des mères,
Notre pâle raison nous cache l'infini !
Nous voulons regarder : - le Doute nous punit !
Le doute, morne oiseau, nous frappe de son aile...
- Et l'horizon s'enfuit d'une fuite éternelle !

 

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