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lundi, 02 mars 2015

Villa Massone #5 - Erez - Katsaris masterclass - Chopin

Plafond du musée Jacquemart André, crédits photographiques Jana Hobeika

Fantaisie Impromptu, Chopin, Steve Villa-Massone, Opéra Garnier, Paris, 2013

https://www.youtube.com/watch?v=59l2AM-W5OU

Tzvi Erez, 2003, sur Bosendorfer de 1912

https://www.youtube.com/watch?v=rDzXCttFTWs

Masterclass by Katsaris, 1993

https://www.youtube.com/watch?v=OIxiMaREH2U

Katsaris, Carnegie Hall, 1999

https://www.youtube.com/watch?v=pK2gHiwydDo

A consulter également : http://street-pianist.over-blog.com/

07:00 Publié dans Beaux-Arts, Musique, Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 01 mars 2015

Considérations sur la fidélité - Jacques Salomé

les résurgences du non-dit

les échos du silence

les cris muets du refoulement

déloger le non-dit de sa crypte de mystère

réveiller le silence trop oppressant des mots interdits

Extraits de Le courage d'être soi, une charte du mieux-être avec soi-même et avec autrui, Jacques Salomé, 1999, Les Editions du Relié :

pp 65 à 72

La répétition de comportements, d'attitudes atypiques ou gênantes, de symptômes, voire de somatisations, est un des langages par lequel s'expriment aussi les fidélités, les missions de réparation ou les soumissions à des injonctions déposées par les personnes significatives de leur vie sur les enfants que nous avons été et les ex-enfants que nous sommes toujours.

Par exemple, dans une fratrie donnée, certains enfants sont équipés de véritables "radars" pour capter les non-dits, les blessures cachées de leur entourage proche. Ils vont devenir des signalisateurs, des réparateurs en prise directe, en relation inconsciente avec les blessures cachées des personnes essentielles gravitant dans leur entourage : père, mère et parents proches.

Tout se passe comme s'ils voulaient attirer l'attention sur une situation inachevée, sur une blessure non cicatrisée ou sur une période difficile de la vie de leurs ascendants en produisant eux-mêmes un symptôme, un passage à l'acte somatique. C'est pour cela que certaines choses de la vie - comme les dates d'anniversaires, qui sont des rappels de la filiation, le retour sur les lieux de l'enfance - sont de véritables balises pour repérer les résurgences du non-dit, les échos du silence ou les cris muets du refoulement qui restent présents en chacun.

Ces fidélités invisibles mais tenaces, ces fidélités incroyables à témoigner de ce qui a été caché, ce courage inouï pour tenter de dire d'indicible, toutes ces compétences vont s'exprimer au travers des mises en maux (maladies ou mal-à-dit), des passages à l'acte somatique (accidents et violences extérieures) ou dans l'émergence de symptômes gênants, visibles, répétitifs ou même récalcitrants (asthme, maladie de peau, conjonctivite, otite...). [...]

La fidélité ne se manifeste pas toujours dans la répétition de l'identique ou du semblable, symptôme contre symptôme, somatisation contre somatisation, mais plutôt par rapport à un sens particulier lié au vécu, à l'âge où la situation s'est inscrite comme une violence ou comme un traumatisme chez celui qui continue de la porter sans la "panser". [...]

Les enfants fidèles sont d'un courage, d'une créativité et d'une ténacité incroyables. Ils sont capables d'inscrire en eux des perturbations profondes, des dérèglement physiologiques, des dysfonctionnements invalidants, voire des maladies graves, d'insister et de marteler leur message indirect des années durant, comme s'ils invitaient ainsi à une mise en parole de ce qui n'a jamais pu être dit, à un âge semblable, par l'un ou l'autre de leurs géniteurs.

Par des mises en maux, les enfants tentent de déloger le non-dit de sa crypte de mystère, de réveiller le silence trop oppressant des mots interdits. [...]

L'entendre des enfants ne dépend pas de la connaissance et du savoir auxquels ils ont ou non accédé directement, mais essentiellement d'une co-naissance intime qui passe par des canaux relationnel subtils et infinis. La communication infraverbale qui circule entre un enfant et ses parents s'exprime, "se parle" et se transmet d'inconscient à inconscient, elle passe par des sensibilités encore ouvertes vers le cerveau droit. Cette acuité de perception aux langages infraverbaux qui existe chez certains enfants est aussi étonnante qu'elle peut être parfois déroutante et dérangeante ; elle est imprévisible, incohérente en apparence et pourtant si vraie, si juste et pertinente quand on accède au sens qu'elle révèle. [...]

Sortir des fidélités, ne plus entretenir des missions ou des mandats impossibles acceptés pour réparer ou payer des dettes "irrationnelles", de même qu'échapper au sentiment de toujours "devoir faire", toutes ces démarches supposeront un long travail, non seulement de conscientisation, mais aussi de lâcher-prise et de renoncement.

Ce sera oser se construire en renonçant à entretenir les "bonnes images de soi-même sur soi-même", en prenant le risque de s'affirmer, pour se délier d'un besoin d'approbation trop mutilant ou trop contraignant. Ce sera encore prendre le risque de décevoir en n'obéissant pas aux injonctions et aux missions qui nous ont été attribuées.

[...]

le courage d'être soi, jacques salomé, charte du mieux-être Se procurer l'ouvrage :

Le courage d'être soi, une charte du mieux-être avec soi-même et avec autrui

Jacques Salomé

1999 (réédité en 2003)

Pocket Evolution, Les Editions du Relié

219 pages

http://www.amazon.fr/Courage-d%C3%AAtre-soi-mieux-%C3%AAt...

07:05 Publié dans Réflexions, philosophie | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 28 février 2015

Mars & Venus

Source et pour davantage : http://buzzfil.com/article/1938/non-classe/le-sexisme-ordinaire-illustre-en-14-pictogrammes-1.html

Par Yang Liu

07:33 Publié dans Farce et attrape, Réflexions, philosophie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : yang liu, sexisme, sexisme ordinaire

vendredi, 27 février 2015

Villa Massone #4

http://oliviadessin.wordpress.com/2014/03/21/croquis-le-pianiste-de-rue-par-olivia-schneider/

Sonate n°1 en la mineur, Steve Villa-Massone

https://www.youtube.com/watch?v=TUH2nfc5BBQ

A consulter également : http://street-pianist.over-blog.com/

07:00 Publié dans Musique, Photographie | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 26 février 2015

Humour de souche - Alison Wheeler

www.vebidoo.de

Charlie de souche - La météo du 24/02
http://www.canalplus.fr/c-divertissement/c-le-grand-journal/pid7482-la-meteo.html

Vous l'avez peut-être entendu hier soir lors du dernier dîner annuel du CRIF*, François Hollande aurait commis ce qu'on appelle une boulette : "De jeunes lycéens, Français de souche, comme on dit".

Une expression qui ne passe pas, selon Aurélie Filipetti : "Français de souche : plus qu'une maladresse, une faute. Camus : "Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde"". Et c'est vrai, c'est une expression très connotée, mais il a pas dit "Français de souche", hein ? Il a dit "Français de souche, comme on dit". Justement, c'était pour dénoncer les clichés de la langue française.

Mais bien sûr, on n'a retenu que l'expression Français de souche, et tout le monde est monté au cocotier... enfin, j'dis au cocotier, ça pourrait être sur un autre arbre, tout autre type, c'est une façon de parler, comme on dit. Le problème, c'est que c'est un terrain glissant, et que très vite un propos est mal compris, et pour la presse c'est du pain béni... enfin, du pain laïque, ou du pain pita, on s'en fout, c'est juste du pain, hein... sur lequel ils font leur beurre. Karim, arrêtez d'être tendu comme ça, j'y arrive pas. J'ai dit beurre, j'aurais pu dire margarine, peu importe.

Français de souche, c'est comme dire d'une femme lesbienne qu'elle colle des timbres, c'est pas correct... non, c'est pas le bon exemple en fait. Faut faire une croix dessus, ou une étoile de David, oh la forme géométrique vous voulez, je sais pas !

En fait, vaut mieux rien dire dans ce contexte d'ultra susceptibilité, ça évite de déclencher un téléphone arabe... bon, j'y arrive pas.

Passons à la météo de demain matin. Des nuages et de la pluie sur tout le pays, avec du soleil sur toute la côte méditerranéenne, avec 0 degré à Metz, 8 à Bayonne. L'après-midi c'est pareil, avec des nuages sur Perpignan, 12 degrés à La Rochelle, 13 à Marseille et son vieux port... enfin le porc de... Karim, j'peux pas travailler dans ces conditions ! Moi je suis Charlie bordel, je suis Charlie de souche !!

07:20 Publié dans Farce et attrape, Politique & co | Lien permanent | Commentaires (0)