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lundi, 10 décembre 2012

Tout le monde dit I love you - Woody Allen, Woody Allen, Goldie Hawn, Julia Roberts, Drew Barrymore, Edward Norton, Natalie Portman

 

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Film : Tout le monde dit I love you / Everyone says I love you (1996, durée 1h41)

Réalisateur : Woody Allen

Steffi Dandridge (Goldie Hawn), Bob Dandridge (Alan Alda), Joe Berlin (Woody Allen), DJ Dandridge (Natasha Lyonne), Von Sidell (Julia Roberts), Skylar Dandridge (Drew Barrymore), Holden Spence (Edward Norton), Charles Ferry (Tim Roth), Lane Dandridge (Gaby Hoffmann), Laura Dandridge (Natalie Portman), Claire (Barbara Hollander)

 

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Pour les fans : http://www.everywoodyallenmovie.com/post/everyone-says-i-...

 

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Cliquer pour la version audio : Skylar Dandridge I'm a dreamer.WMA

 

Skylar Dandridge, chantant :

I'm a dreamer, aren't we all ?
Just a dreamer, aren't we all ?
In my dreams each night it seems
my sweetheart comes to call. 
He's so charming, strong and tall.
It's alarming how I fall.
He's ideal but then he isn't real and I'm a fool but aren't we all ?

 

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Holden Spence : Voilà, d'abord alors on s'marrie.

Skylar Dandridge : Uh-hun.

Holden Spence : Et on va vivre près de mes parents, à Sharon.

Skylar Dandridge : Oh, j'pourrais jamais quitter New York.

Holden Spence : On quittera mes parents à Sharon, d'accord, et on va vivre à New York, bien sûr. La seule chose, c'est que peut-être qu'un jour on va avoir besoin de plus d'espace si on veut avoir quatre gosses.

Skylar Dandridge : Je veux deux enfants.

Holden Spence : Deux gosses, deux ? C-ç-c'est parfait ! Deux c'est, deux c'est, parfait, pour moi. Parce que, tu sais, quatre, c'est, il faut dire que c'est trop. Ce sera bien, tu pourras rester à la maison avec eux.

Skylar Dandridge : Non, j'travaillerai.

Holden Spence : ... Je veux dire quand tu travailleras pas à temps complet, évidemment. Tu, tu vas faire carrière dans le journalisme.

Skylar Dandridge : L'architecture.

Holden Spence : L'architecture. D-depuis quand ?

Skylar Dandridge : J'en sais rien, c'est une idée qui m'est passé par la tête.

Holden Spence : Une idée qui t'est pass... Tu as un diplôme de journalisme... D-de toute façon, c'qui compte, c'est qu'j'ai l'impression qu'on est tous les deux d'accord sur presque tout. Mmh ? Enfin il me semble.

Le garçon de café : Hum ! Dois-je apporter le dessert, monsieur ?

Holden Spence : Ah ! C'est, c'est l'heure du dessert, oui, c'est vrai ! Tu veux bien m'excuser une seconde, une petite chose à faire...

 

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Von Sidell : Vous avez survécu ? Comment ça va ? J'étais inquiète.

Joe Berlin : Oh-non non-non, ça va bien ! J'ai juste, je suis juste reparti à l'hôtel. J'ai demandé au... au... de graisser mon pacemaker et, voilà... Au fait, je m'appelle Joe Berlin !

Von Sidell : Ah, Bonnie Sidell.

Joe Berlin : Oui, ah, c'est une drôle de coïncidence, je vous rencontre ici. C'est curieux, deux New Yorkais... font du jogging à Venise, et retombent l'un sur l'autre ici, c'est...

Von Sidell : Comment vous savez que je suis New Yorkaise ?

Joe Berlin : Oh je savais pas ! Mais-mais-mais, enfin, voyez, j'ai, disons... supposé que, que vous étiez mais... vous êtes tout à fait en droit de poser cette question, je veux dire, c'est, enfin, c'est... c'est-c'est une bonne question, n'ayez pas honte de l'avoir posée.

Von Sidell : J'habite la quatre-vingt quatrième à Riverside et vous habitez où à New York ?

Joe Berlin : Paris ! Je, enfin, je suis, j'étais New Yorkais mais-mais maintenant je suis installé à Paris mais je... enfin j'reviens à New York souvent parce que j'me plais là-bas.

Von Sidell : Oui. Qu'est-ce qui vous amène ici ?

Joe Berlin : Hoh ! Enfin, je-je-je pouvais pas envisager de-de venir à Venise sans-sans aller jeter un œil sur les les-les les Tintoret, parce que... c'-c'est mon peintre préféré le-le plus grand maître du monde, j'veux dire j'j'j'adore son  œuvre, j'en suis fou, c'complètement fou ! 

Von Sidell : Il avait un profond génie.

Joe Berlin : Oh ! Le plus profond ! J'-j' la la-la-la rapidité de-de son coup de pinceau, son, son chiaroscuro, ses-ses explosions de couleur, sa, hum, cette capacité de contrôle du geste et de, hum... né en 1519 que pour mourir de nouveau en 1594 mais... ça c'est-c'est, c'est-c'est comme ça que ça arrive pour presque nous tous.

Von Sidell : Je vois que vous appréciez son œuvre à sa juste valeur.

Joe Berlin : Hhh, comment ne pourrais-je pas apprécier l'oeuvre d'un peintre plutôt court - de stature -, mais-mais tellement fier, euh, de nature qu'il, hum, ne peignait pas en marge des... des... des conventions académiques du... du seizième siècle vénitien-hheiiin !

Von Sidell : Quel est votre métier, monsieur Berlin ?

Joe Berlin : Appelez-moi Joe. Je m-moi-moi-moi je suis écrivain, n-euh-romancier, plutôt.

Von Sidell : "Joe Berlin"... J'ai vu un de vos livres un jour ! Ca y est ! Je m'rappelle. Il avait une... euh... il avait une couverture très sexy, c'était sur un éventaire, on le casait à 99 cents. 

Joe Berlin : Hum ! euh oui hum ! vous savez, probablement oui, mais c'c'était le prix de lancement.

Von Sidell : Oh.

Joe Berlin : C'c'est une chose qui se fait parfois, c'c'est, vous savez, vous savez, aux Etats-Unis, je suis un écrivain controversé mais-mais, mais à Paris, où on a - vous savez - une oreille littéraire, là, enfin, on n'a pas tardé à reconnaître le génie de de-de-de de Poe, de Faulkner et de moi-même.

 

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Joe Berlin : Au fond, vous savez, je suis un homme simple. Tout c'que j'veux, c'est... vivre à Paris. Pourquoi pas, peut-être, rencontrer... l'amour et... et... aller me promener... sous la pluie et... et... écouter de la musique... particulièrement peut-être la quatrième de Mahler.

Von Sidell : J'ai l'impression de m'entendre. La Quatrième de Mahler m'a toujours...

Joe Berlin : Ah, c'est ça, Mahler, la Quatrième, ça fait toujours ça. Je, oui-oui, je suis pas, je suis pas, comment dire ça, un fou de technologie.

Von Sidell : J'ai horreur de la technologie.

Joe Berlin : Oh j-j-je sais ! Je n'ai eu qu'à vous regarder pour le savoir. M-m-moi j-j-je tape toujours s-s-sur un de ces vieux, ces vieux machins d'un autre âge, ces vieilles machines portatives qui...

Von Sidell : Ca veut dire que vous n'avez pas succombé à l'âge de l'informatique, c'est ça ?

Joe Berlin : Hoh ! Mais vous savez, j'j'j'ai vraiment des goûts t-très simples dans la vie. Je, j'aime m'asseoir dans ma chambre à Paris et écrire, et peut-être venir à New York une ou deux fois par an, l'été par exemple. Peut-être passer un peu de temps dans un endroit romantique, du genre euh... euh... BO-RA-BO-RA.

 

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Von Sidell : Je... j'adore Bora-Bora ! Depuis mon premier voyage là-bas, pas un instant je n'ai cessé d'y penser !

Joe Berlin : Ah oui ? C'c'c'est normal, parce c'c'c'est magnifique, la nuit, le ciel est si lumineux qu'on lit presque...

Joe Berlin et Von Sidell en chœur: à la lueur des étoiles.

Joe Berlin : A la lueur des étoiles.

Von Sidell : Oh...

Joe Berlin : Ca va, oui ? Il y a eu une... une petite... une petite buée dans vos yeux un instant. J'ai cru que vous alliez pleurer, je vous jure, j'ai cru que...

Von Sidell : Non, ç-ç-ça va, ça va très bien.

Joe Berlin : Vous êtes sure ? Il y a quelque chose qui ne va pas ?

Von Sidell : Non.

Joe Berlin : Qu'est-ce qu'il y a, ça ne va pas ?

Von Sidell : Non, non, au contraire, jamais les choses n'ont été aussi bien.

Joe Berlin : Oui ?

Von Sidell : Oui.

Joe Berlin : Attendez-moi une seconde, je reviens tout de suite.

 

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Cliquer pour la version audio : Julia Roberts Waiting for you.WMA

 

Von Sidell, chantant : All my life, I've been waiting for you, my wonderful one, I've begun living all my life. All my love has been waiting for you. My life is so blind now that I'm giving all my love.

 

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Joe Berlin : J'ai un cadeau pour vous.

Von Sidell : C'est la fleur que j'adore, la marguerite africaine !

Joe Berlin : Vous savez... Qu'est-ce que vous faites ce soir ?

 

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DJ Dandridge : Alors, comment ça a marché ?

Joe Berlin : Elle a été géniale, absolument géniale, tous tes conseils valaient de l'or, c'était, c'était parfait ! mais j'culpabilise.

DJ Dandridge : Pourquoi ?

Joe Berlin : Pourquoi ? Mais-mais parce que, tu sais, j'l'ai fait pleurer, oui, elle a dit qu'elle se sentait très proche de moi. 

DJ Dandridge : Ah benh alors, tu as établi ta tête de pont. Alors au combat et à toi la victoire. Oh, n'oublie surtout pas de souffler entre ses omoplates. Ca la rend complètement dingue !

Joe Berlin : Ah non, non, j-je vais, j'vais pas faire ça, et qu'est-ce que, non-non, écoute, ce qui se passe entre elle et son psy, c'est confidentiel, tu sais. Qu'est-ce que tu vas faire ? Me faire un plan de ses zones érogènes, peut-être ?

DJ Dandridge : Papa, est-ce que tu dois la voir ce soir ?

Joe Berlin : Non, elle est mariée ! Ecoute, ce type que je joue, c'est pas moi. Je confonds Bora-Bora avec béri-béri, j'te jure, et qu'est-ce que j'connais moi au Tintoret ? Rien, rien, j'sais pas faire la différence entre son chiaroscuro et un capuccino.

DJ Dandridge : Surtout, n'oublie pas de souffler entre ses omoplates.

Joe Berlin : Je ne vais pas souffler entre ses omoplates, j'te dis ! En plus, j'utilise un traitement de texte, pas une vieille machine.

DJ Dandridge : Ah, j'espère que tu as apporté de quoi te faire beau parce qu'on va à une soirée.

Joe Berlin : Comment ça, une soirée ?

DJ Dandridge : Je vais te présenter quelqu'un.

 

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Joe Berlin : Vous avez vu cet endroit ? J'allais rentrer justement.

Von Sidell : Non;

Joe Berlin : C'c'c'est incroyable, vous savez, ils ont... Tout ça a l'air, on dirait un vieux... palazzo. C'est vraiment, vraiment magnifique. Mais ça s'agite beaucoup à l'intérieur. Vous êtes superbe.

Von Sidell : Oh, je préfère que vous ne disiez pas ce genre de choses.

Joe Berlin : Pourquoi ça ?

Von Sidell : Parce que je supporte mal les compliments.

Joe Berlin : Mais vous êtes ravissante ! Enfin, j'veux dire, pourquoi pas ? Excusez-moi, j...

Von Sidell : Non ! C'est mon problème.

Joe Berlin : Et pourquoi ? C-ç-ça vous culpabilise ?

Von Sidell : Oui, peut-être, je sais pas. C'est vous qui semblez avoir toutes les réponses.

Joe Berlin : Non, non, mais-mais, je-je-je crois que vous culpabilisez, je-je crois, vous devez avoir des-des fantasmes du genre, peut-être quelqu'un qui croise votre chemin... vous devez faire des rêves où il y a des-des-des bateaux... des navires, peut-être... oui, ou peut-être même des, je sais pas, un ascenseur qui... vous êtes dans un ascenseur et il monte, il monte, il monte, jusqu'au dernier étage et il ne s'arrête pas au dernier étage... il continue et il passe à travers le toit... et là il s'envole au-dessus de l'océan...

Von Sidell : Je crois que je vais m'évanouir. Je le sens.

Joe Berlin : Ca ne va pas ?

Von Sidell : Hhh non. Je suis comme... terrassée. Je suis contente que vous partiez demain.

 

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Steffi Dandridge : Tu sais, je me suis souvent demandée ce qui se serait passé si on était restés ensemble.

Joe Berlin : C'est quelque chose qu'on ne saura jamais. Au moins, on aura réussi... à fabriquer une fille extraordinaire. C'est vrai, elle est formidable ! Elle a... ton physique - heureusement - et ma... ma personnalité magique.

Steffi Dandridge : Oui, elle est merveilleuse.

Joe Berlin : Elle est géniale.

Steffi Dandridge : Oui.

Joe Berlin : Et toi tu a été très heureuse avec Bob alors ça a bien tourné.

Steffi Dandridge : Oh, il est merveilleux.

Joe Berlin : Je le trouve génial, je sais que t'aurais pas pu trouver mieux.

Steffi Dandridge : Non.

Joe Berlin : C'est un type fantastique.

Steffi Dandridge : Oui.

Joe Berlin : Bien sûr, il y a eu quelques occasions, tu te rappelles ? Tu... tu m'envoyais de terribles SOS et j'ai dû venir de sortir d'affaire. Deux ou trois choses.

Steffi Dandridge : Je sais.

Joe Berlin : De grandioses bagarres avec Bob, je me rappelle.

Steffi Dandridge : Oui.

Joe Berlin : Et une grosseur... horrible, qui... qui s'est avérée parfaitement bénigne, malgré ta panique indescriptible.

Steffi Dandridge : Je sais, tu es toujours là pour moi. C'est ça qui compte.

Joe Berlin : Et toi pour moi. C'est ça. C'est ce que j'apprécie, tu vois. Je-je-je crois qu'en réalité, nous avons été meilleurs amis, que-que que marie et femme.

Steffi Dandridge : C'est probablement vrai. Mais tu sais, personne ne m'a jamais fait rire comme toi, Joe. J'aime Bob de tout mon coeur, ça n'a rien à voir ! Ce qu'il y a, c'est que toi, tu as toujours su... euh... appuyer sur le bon bouton, avec moi.

Joe Berlin : Pourquoi c'est si important ?

Steffi Dandridge J'en sais rien, j'en sais rien. J'en sais rien ! Peut-être qu'on est fous, hé-hé-hé-hou-hou-hou ! Hh-hhh ! Cette fille qui t'a laissé tomber aujourd'hui, elle savait te faire rire ?

Joe Berlin : J'en sais rien. Il faut... il faut que je mette ça... derrière moi. Tu vois ?

Steffi Dandridge : Comme c'est drôle la vie.

Joe Berlin : C'est surprenant, surprenant.

  

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dimanche, 09 décembre 2012

Tu fais ta demeure en nous - El Greco

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Le Christ dépouillé de sa tunique, El Greco

 

 

Tu es là présent, livré pour nous.
Toi le tout petit, le serviteur.
Toi, le Tout Puissant, humblement tu t'abaisses.
Tu fais ta demeure en nous Seigneur.
 
 
Le pain que nous mangeons, le vin que nous buvons,
C'est ton corps et ton sang,
Tu nous livres ta vie, tu nous ouvres ton cœur,
Tu fais ta demeure en nous Seigneur.
 
 
Par le don de ta vie,
Tu désires aujourd'hui reposer en nos cœurs
Brûlé de charité, assoiffé d'être aimé,
Tu fais ta demeure en nous Seigneur.
 
 
Unis à ton amour, tu nous veux
Pour toujours ostensoirs du Sauveur,
En notre humanité, tu rejoins l'égaré,
Tu fais ta demeure en nous Seigneur.
 
 

samedi, 08 décembre 2012

Speed

 

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Film : Speed (1994, durée 1h56)

Réalisateur : Jan De Bont

Jack Traven (Keanu Reeves), Annie Porter (Sandra Bullock), Howard Payne (Dennis Hopper), Herb McMahon (Joe Morton), Harry Temple (Jeff Daniels), Stephens (Alan Ruck), Helen (Beth Grant), Norwood (Richard Lineback), Sam (Hawthorne James), Ortiz (Carlos Carrasco), Terry (David Kriegel)

 

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Annie : J'ai cru que ça y était... j'ai cru que c'était la bombe... que j'étais morte. Et ensuite je l'ai vu qui passait sous l'autobus. Je m'suis dit...

Jack : Tu étais contente d'être encore en vie.

Annie : Mmmh ! J'suis tellement désolée.

Jack : Il faut pas. On n'est pas désolé d'être vivant. Et ça ne veut pas dire que tu es indifférente.

Annie : Elle avait peur, tellement peur !

Jack : Elle avait peur, oui ! C'est une gentille dame qui méritait pas de mourir. Mais si elle avait réussi à descendre, on aurait tous été tués. Y a qu'un salaud dans cette histoire, celui qui nous a mis là, il faut pas l'oublier, d'accord ?

Annie : Belle ordure.

Jack : Oui.

 

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Jack : Il y a un segment d'autoroute qui manque.

Les passagers : Quoi !?

Une passagère : Un segment qui manque ?

Un passager : Il est grand comment l'trou ?

Jack : Au moins quinze mètres. A deux ou trois kilomètres d'ici.

Une passagère : J'ai pas bien entendu c'qu'il a dit.

Annie : Jack ? Jack ? Si je mettais au point mort mais avec le moteur à fond ?

Jack : C'est branché sur l'essieu.

Annie : Bon alors on fait quoi, on fait quoi ? Alors !? Jack !?

Jack : Fonce.

Annie : Quoi ?

Jack : Fonce j'te dis !! C'est un échangeur, il y aura peut-être une montée. Fonce !!

Jack aux passagers : Vous allez vous aggripper à vos sièges, aux courroies, à tout ce qui est fixe. Quand on arrivera au trou, baissez la tête.

Un passager : C'est tout, c'est tout ?

Jack : C'est tout c'qu'on a. On va mettre les sacs sous les sièges, d'accord ? Mettez tous les sacs sous les sièges.

Un passager : J'voulais pas tirer sur le chauffeur.

Jack : Accroche-toi.

Un passager : Ca va marcher, votre truc ?

 

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vendredi, 07 décembre 2012

Etymologie - La berezina

 

Etymologie - La Berezina.jpg
Source : Direct Matin, lundi 26 novembre 2012

 

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> Pour davantage : http://fichtre.hautetfort.com/les-mots-francais.html

 

 

jeudi, 06 décembre 2012

Détails de Guernica

 

 

Extrait de Et Picasso peint Guernica, 2007, Alain Serres, Ed. Rue du monde :

 

 

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Le bras d'un homme était déjà là, à la naissance de la toile. Avec son arme brisée et la fleur qui pousse de son poing serré. Peut-être un combattant de la liberté, impuissant, face aux bombardiers ? Disloqué.

 

 

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Picasso renverse la tête de la mère et celle de son enfant.

Brise l'image de la Vierge à l'enfant.

Le monde à l'envers comme l'enfant qui meurt avant d'avoir vécu, comme les gouttes de pluie qui, ce jour-là, sont d'acier.

Comme ces yeux, ces narines qui sont des larmes.

La bouche de l'enfant qui se tait et celle de la mère qui pleure, qui hurle.

 

 

 

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Qui est ce taureau ? Pourquoi se tait-il ?

Et ses deux yeux d'homme qui nous regardent ? Qu'a-t-il fait de sa force animale ?

Et brusquement, Picasso retourne le corps de la bête, mais ses yeux toujours nous fixent.

 

 

 

 

 

 

 

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Le cheval, suspendu dans sa course, tourne la tête vers le taureau et semble crier dans sa direction.
Quelle arme, quelle corne a ouvert dans ses flancs cette énorme plaie qui crie aussi ? De quels cieux tombe cette lance qui transperce son corps ? Et ces traits soigneusement alignés sur son corps : sont-ils la liste des morts que l'on compte ? Des tombes par centaines ?
Ou bien les lettres, puis les mots qui, côte à côte, font le gris des journaux, porteurs de mauvaises nouvelles ?

 

 


Qui est ce cheval ?
"Le peuple espagnol", répondra le peintre.

 

 

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Picasso peint aussi un oiseau. Vertical.

Il s'égosille. Il veut nous dire quelque chose depuis son ombre. Sûrement quelque chose d'important.

Mais qui sait traduire le cri silencieux des oiseaux.

 

 

 

 

 

  

guernica, picasso, alain serresSe procurer l'ouvrage :

Et Picasso peint Guernica

Alain Serres

2007

Ed. Rue du monde

51 pages

http://www.amazon.fr/Picasso-peint-Guernica-Alain-Serres/...

 

 

 

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Et rien à voir, mais tout de même très "guerniquéen" : un cheval... du Carrousel de Lancelot, à Eurodisney.

 

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mercredi, 05 décembre 2012

Et Picasso peint Guernica - Alain Serres

 

Extrait de Et Picasso peint Guernica, 2007, Alain Serres, Ed. Rue du monde :

 

Le 26 avril 1937, à 16h30, le ciel de Guernica, petite ville du nord de l'Espagne, s'assombrit. Les cloches  de la cité basque se mettent à sonner étrangement. Quinze minutes après, les premiers avions lâchent déjà leurs bombes au-dessus des places, des rues et des habitations. Ce sont des bombardiers allemands de la division Condor, suivis d'avions italiens. 19h45, le dernier avion disparaît. La ville brûle, presque rasée. L'église est debout.

Le 1er mai, Picasso découvre l'horreur à la une de son journal. Le jour même, dans son atelier de la rue des Grands-Augustins, il commence à jeter des idées sur du papier, à dessiner des morceaux de colère, à imaginer une toile à la hauteur de son émotion. Il pensait peindre son atelier d'artiste ; ce soir, c'est décidé, il peindra sa douleur d'artiste espagnol : Guernica. Picasso peint d'emblée Guernica en noir et blanc. Il fera quelques essais en couleurs mais s'en tiendra en définitive à son choix initial. Le premier dessin que Picasso jette sur une feuille, réagissant à la lecture du journal.

 

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Etude pour Guernica (II), 1er mai, Musée National Centre d'Art Reina Sofia.

 

Au tout début de l'année 1937, Picasso réalise cette gravure qu'il faut lire en miroir, comme un tampon. Dans un style annonçant celui de Guernica, il dit son rejet de la violence et du fascisme.

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Songe et Mensonge de Franco, janvier 1937

 

Picasso fait remonter en lui les dessins contre Franco qu'il a gravés au tout début de l'année, des compositions fortes des peintres Goya ou Le Douanier Rousseau, des taureaux et des chevaux qui lui viennent de sa lointaine Espagne et d'antiques légendes. Depuis quelques années, Picasso dessine de très nombreux minotaures et des chevaux sortis tout à la fois de la mythologie grecque et des arènes espagnoles.

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Minotaure et Cheval, 1935

 

Comment traduire la douleur des chairs et de l'esprit avec du noir et du blanc ? A-t-on le droit d'évoquer un massacre avec un dessin simple comme le dessin d'un très jeune enfant ? Comment faire pour qu'une image soit plus forte que le souffle de 50 tonnes de bombes ? Pour qu'elle vive longtemps après que les poussières et les éclats ne soient retombés ? Longtemps dans les yeux des hommes, même quand ils les ferment. 

 

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Etude pour Guernica (III), 1er mai, Musée National Centre d'Art Reina Sofia

 

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Cheval (V), 1er mai, Musée National Centre d'Art Reina Sofia 

 

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Etude pour Guernica (IV), 1er mai, Musée National Centre d'Art Reina Sofia

 

Le 9 mai, après plusieurs dizaines de dessins, l'idée de l'immense fresque prend forme sur la feuille de papier.  

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Etude pour Guernica (VII), 9 mai, Musée National d'Art Reina Sofia

 


 Le 11 mai, on lui livre enfin plus de sept mètres de toile. A peine est-elle fixée au mur que Picasso monte sur son escabeau et commence à dessiner, à l'aide d'un fusain, des personnages qui le dépassent.

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Guernica, état I, 11 mai


 

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Guernica, état V

 

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Guernica, état VI

 

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Guernica, état VII

 

 

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Guernica, 4 juin 1937, Pablo Picasso
7,82 x 3,51 mètres

 

 

 

guernica, picasso, alain serresSe procurer l'ouvrage :

Et Picasso peint Guernica

Alain Serres

2007

Ed. Rue du monde

51 pages

http://www.amazon.fr/Picasso-peint-Guernica-Alain-Serres/dp/2915569959/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1349697186&sr=1-1

 

 

mardi, 04 décembre 2012

Pablo

Extrait de Et Picasso peint Guernica, 2007, Alain Serres, Ed. Rue du monde :

 

Picasso picasso picasso
Photographie, Pablo à 7 ans           Premier autoportrait, 1896, Pablo à 14 ans           Autoportrait, 1907

 

Picasso
La jeune fille aux pieds nus, 1895, Une des premières toiles du jeune artiste. Pablo a 13 ans.  

 

picasso[Le père de Pablo] est peintre et professeur aux Beaux-Arts. Avec lui, un dessin doit exactement ressembler au modèle, le tissu rouge à du tissu rouge, la tristesse à la tristesse.
[...] quand Pablo a 13 ans, son père décide d'arrêter définitivement de peindre : dans son atelier de Barcelone, il remet à son fils ses pinceaux, ses couleurs et sa dernière palette. 

 

 

picasso  picasso
Les premières colombes peintes par Pablo en 1890. Il n'a que 8 ans.            Enfant au pigeon, 1901 

 

 

picasso[...] le petit enfant doué de Malaga a aujourd'hui 19 ans. Il décide de devenir le peintre Pablo Picasso.

Pablo Picasso choisit de vivre à Paris.

 Il aime marcher dans les rues, regarder passer les Parisiennes dans leurs robes nouvelles, aller au musée des Arts africains, au cirque Medrano et, par-dessus tout, il aime peindre.

Il aime peindre les saltimbanques et les baladins. Les acrobates qui font rouler une planète sous leurs pieds ou jonglent avec des étoiles, pour faire rêver les citadins.

A Paris, Picasso fréquente les milieux de la danse, de la musique et du théâtre.

  

 

 

  

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Acrobate à la boule, 1905                                   Arlequin assis, 1905

 

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Rideau de scène de "PARADE", 1917

 

Ces arlequins qui dansent,
plus puissants que les lois terrestres,
sous une fragile armure de satin.

Ensemble ils forment une grande famille,
celle des artistes,
pour qui tout est possible.
 

 

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 Famille d'acrobates, 1905                 Violon, 1913-1914

 

1921. L'effroyable guerre est terminée depuis deux ans lorsque naît Paul, son premier enfant. Olga est la mère de Paul.  

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Portrait d'Olga dans un fauteuil, 1917                             Paul dessinant, 1923

 

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Claude et Paloma dessinant avec Pablo Picasso.              Claude et Paloma dessinent ici avec leur mère.

   

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A partir de 1948, Picasso s'installe dans le sud de la France.
Il habite successivement à Vallauris, Cannes, Vauvenargues et Mougins,
où il décède le 8 avril 1973,
à l'âge de 91 ans.

 

 

guernica, picasso, alain serresSe procurer l'ouvrage :

Et Picasso peint Guernica

Alain Serres

2007

Ed. Rue du monde

51 pages

http://www.amazon.fr/Picasso-peint-Guernica-Alain-Serres/dp/2915569959/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1349697186&sr=1-1