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lundi, 08 avril 2013

Messe en si - I - Bach

Jean-Sébastien, Bach, messe en si, catholique, pensée

 

  

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Notre Dame de Paris
Crédits photographiques Hermann Schurig

 

Le Kyrie


http://www.youtube.com/watch?v=-vxxHsUjSP8

 

 

Extrait de "Le philosophe musicien", Anne Brassié
http://maxencecaron.fr/2010/06/le-philosophe-musicien/

[...] 

Ceux qui aiment Bach approfondiront cette admiration et ceux qui croyaient ne pas l’aimer en le traitant de machine à coudre ou d’esprit trop mathématique réaliseront combien Bach peut être charnel et mélodieux. Il fut d’ailleurs très attaqué par les fidèles luthériens pour son excès de faste et son excès de sensibilité qui, selon eux, ne convenaient pas à un temple. Ils liront de belles pages sur l’esthétique catholique qui n’est pas une esthétique de sécheresse. Quand on chante ad majorem Dei gloriam on ne compte pas ses notes avec petitesse. Ils comprendront pourquoi les chœurs se succèdent : ce sont les chœurs des anges et ceux des hommes. Ils comprendront pourquoi certaines notes sont si longues. "Bach aimait dire qu’il exigeait de ses chanteurs, par l’enchaînement de telles arias, que ces derniers prissent une respiration si profonde que leurs poumons fussent ainsi tout emplis de Dieu avant que de Le prononcer et Le louer… Le souffle au service de Celui qui le donne est en soi, dans sa forme même, une prière de louange envers celui qui rend possible que nous puissions avoir un souffle pour le louer". 

 

maxence caron, via romana, bach, messe en si, pensée, catholiqueSe procurer l'ouvrage :

La pensée catholique de Jean-Sébastien Bach

Maxence Caron

2010

Via Romana

273 pages

http://www.amazon.fr/La-pens%C3%A9e-catholique-Jean-S%C3%A9bastien-Bach/dp/291672768X/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1365408144&sr=8-1&keywords=caron+bach+messe

 

 

vendredi, 20 juillet 2012

La Passion selon Bach

Extrait de l'article "La Passion selon Bach, petit bréviaire"

Tiré de "Cité musiques, la revue de la Cité de la musique", n°69, avril-juin 2012

 

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Leipzig en 1714

 

A gauche, l'église Saint-Thomas où fut jouée la Passion selon saint Matthieu en 1727.

A droite, l'église Saint-Nicolas où fut jouée la Passion selon saint Jean en 1724.

Ces deux églises de Leipzig pouvaient accueillir jusqu'à 3000 personnes. Elles étaient un véritable lieu de rencontre et de vie sociale.

 

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En 1723, Jean-Sébastien Bach se voit nommé Cantor de l'église réformée de Saint-Thomas de Leipzig ; il y restera jusqu'à son décès en 1750.

Pendant ces vingt-sept années, Bach compose la majorité de son répertoire religieux destiné à être produit dans le cadre des offices dont la Passion selon saint Jean BWV 245 (1724) et la Passion selon saint Matthieu BWV 244 (1727) données le vendredi saint. La tradition voulait que les deux églises Saint-Thomas et Saint-Nicolas accueillent cet office alternativement d'une année sur l'autre.

Les Passions de Bach sont des oratorios, c'est-à-dire des drames musicaux dont le sujet est religieux. Leur structure - airs, récitatifs, choeurs - est proche de celle de l'opéra, à l'exception important qu'elles ne sont pas destinées à être mises en scène. Elles sont divisées en deux parties, avant et après la prédication, à vêpres en fin de journée.

Après la mort de Bach, en 1750, les Passions ne seront exhumées qu'en 1829 grâce à Felix Mendelssohn. Une deuxième vie commence alors pour ces monuments musicaux hors du cadre liturgique : celle du concert public.

 

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 Johann Sebastian Bach (1685-1750)