vendredi, 03 avril 2015
Mignons dessins #2
07:10 Publié dans Beaux-Arts, Dessin, Farce et attrape | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 02 avril 2015
Mignons dessins #1
07:00 Publié dans Beaux-Arts, Dessin, Farce et attrape | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : javier perez
dimanche, 29 mars 2015
Strauss - PEPA
https://www.youtube.com/watch?v=0oqRBmuRM2A
Dans la fratrie Strauss, j'ai toujours eu une prédilection pour Josef, le cadet, - davantage que pour Johann, l'aîné, ou Eduard, le benjamin... Johann lui-même reconnaissait volontiers : "C'est, de nous trois, Josef qui est le plus sensible, le plus artiste, et le plus doué, comme musicien... heureusement, c'est moi qui reste le plus populaire"... émoticône wink
Il serait malveillant d'ajouter que la mort précoce de Josef laissa définitivement la royauté de la valse viennoise à son aîné, - et que celui-ci en fut "inconsolablement" soulagé... émoticône devil
Cela dit, c'est Josef, ce jouisseur mélancolique, qui "inventa" la recette qui fit la fortune de Johann, - et l'aida, par ses trouvailles, à hausser la valse à un niveau musical qui outrepassait le simple accompagnement à trois temps, strictement cadencé pour les frottages de parquet ciré du bout de l'escarpin verni...
J'ignore si c'est, - autour de ses opus 100-110, dans les années 1860 -, à cause de la certitude qu'il avait de mourir jeune, des suites fatales d'une leucémie endémique, compliquée de syphilis, que Josef Strauss se mit à avoir ce qu'on peut bien appeler du génie, - et une touche personnelle de composition qui, d'un coup, révolutionna la musique de danse...
C'est lui, en tout cas, qui agrémenta la valse d'un climat et d'une forme de véritable "poème symphonique", voire "psychologique"... en y adjoignant une introduction "d'atmosphère", de plus en plus longue et développée, - et en y osant, dans les variations et le développement, des modulations et des raffinements harmoniques et orchestraux dignes de la salle de concert...
Ce n'est pas un hasard, si "l'autre Strauss" de Bavière, - Richard - quand il voulut honorer le "Wiener Geist", à travers les diverses citations et subtiles mises en abymes de son "Rosenkavalier" emprunta (pour évoquer la Vienne de Mozart et de Marie-Thérèse...! émoticône grin ) le thème, non d'une valse de Johann... mais, de l'une des plus belles et troublantes qu'ait composées Josef : "Dynamiden"... dont le "programme" est, d'ailleurs, presque une anticipation, avant la lettre, de ce que pépé Siegmund couchera sur le divan, et aura de plus cher... puisqu'il s'agit d'y évoquer ces "puissances secrètes et mystérieuses des sens et de l'esprit qui attirent les êtres, malgré eux, l'un à l'autre, comme un fluide irrésistible d'électricité"...
Le désir, quoi... et, le plaisir, mesdames...!
Pierre-Emmanuel Prouvost d'Agostino
15 mars 2015
> Pour un quizz : http://www.quizz.biz/quizz-319327.html
07:00 Publié dans Beaux-Arts, Musique, Peinture, Sculpture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : strauss, valse
vendredi, 20 mars 2015
L'atelier P
07:00 Publié dans Beaux-Arts, Peinture, Portraits de personnalités, Trivialités parisiennes | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 16 mars 2015
Marseille vintage
07:19 Publié dans Beaux-Arts, Photographie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : marseille, carte postale, cartes postales, vintage
dimanche, 15 mars 2015
Paris vintage
07:10 Publié dans Beaux-Arts, Photographie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris, carte postale, cartes postales, vintage
dimanche, 08 mars 2015
Les cinq sens - Grand Corps Malade
minotaure caressant du mufle la main d'une dormeuse, Picasso
Les 5 sens en éveil à l'approche de la Belle
Les capteurs s'émerveillent, répondant à l'appel
En un battement de cils, ils oscillent dociles
Vulnérables et puissants, équilibre fragile
Ça commence par la vue, rien n'est fait au hasard
Comme elle ôte ses vêtements, il l'habille du regard
Il la parcourt doucement, il n'a d'yeux que pour elle
Elle le tient et il y tient, comme à leurs prunelles
Elle n'a pas froid aux yeux, lui son oeil est rincé
Comme il navigue à vue, il voudrait l'embrasser
Elle approche fébrile pour amorcer le jeu
Son visage et son corps, il en a plein les yeux
Elle est tout près de lui, imposant son aura
Comme un réflexe bestial se réveille l'odorat
Les pupilles se dilatent, les paupières sont fermées
Maintenant s'il la voit, c'est bien à vue de nez
Il respire son parfum et l'odeur de sa peau
Son arôme est si fin, c'est un nouveau cadeau
Et puisqu'il a du flair, elle va lui en donner
Il adore qu'elle le mène, par le bout du nez
Leurs bouches se rejoignent, le baiser le plus doux
Ses lèvres et puis sa langue, il aime déjà leur goût
Comme elle goûte à son charme, ils iront jusqu'au bout
C'est une femme de classe et un homme de goût
On dépasse la tendresse, maintenant le temps presse
Les pulsions apparaissent au départ des caresses
Car le sens qui prend place est celui du toucher
Ils étaient bien debout, ils seront mieux couchés
Il l'effleure de ses doigts, de ses mains, de sa bouche
Il sent bien que sa manière de la toucher la touche
Comme c'est un touche-à-tout, bien sûr il n'oublie rien
Elle n'est pas sainte-ni-touche, alors elle lui rend bien
Pour être consentant, il est bon qu'on s'entende
Cette écoute est mutuelle et les muscles se tendent
Oui le dernier des 5 sens est celui de l'ouïe
Il est proche de la transe quand elle susurre un "oui"
Y a pas que les murs qu'ont des oreilles, les voisins vont comprendre
Quand le jour se fait attendre, l'amour se fait entendre
Car de bouche à oreille, j'entends dire aujourd'hui
Que l'éveil des 5 sens a de beaux jours devant lui
07:10 Publié dans Beaux-Arts, Chanson, Ecrits, Peinture, Poësie | Lien permanent | Commentaires (0)