mercredi, 27 novembre 2013
La France en 2013 - Non, rien de rien
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mardi, 26 novembre 2013
La France en 2013 - comme une collusion
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La France en 2013 - vue par Luc Ferry
07:30 Publié dans Politique & co, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le figaro, luc ferry, france
La France en 2013 - Lettre de Bouvard à Hollande
l’élection démocratique a fait de vous un président.
Elle vous a donné des droits, certes, mais pas TOUS les droits.
Elle vous a surtout donné des devoirs : garantir et défendre les valeurs fondamentales de notre nation.
En aucun cas, elle ne fait de vous un dictateur, menteur et manipulateur de surcroît.
Alors, de quel droit ?
De quel droit
faites-vous disparaitre les couleurs de notre drapeau du site de l’Elysée ?
L’Elysée ne vous appartient pas, Monsieur Hollande.
Il appartient aux Français qui vous l’ont prêté pour la durée de votre mandat.
Rendez-nous nos couleurs !
De quel droit
faites-vous disparaitre les archives de l’Elysée ?
La mémoire de la France ne vous appartient pas, Monsieur Hollande.
Elle appartient aux Français qui vous l’ont confiée pour la durée de votre mandat.
Faire croire que l’Histoire de France commence le 6 Mai 2012 et qu’avant, c’était le néant est une trahison de haut niveau.
Rendez-nous notre Histoire !
De quel droit
détournez-vous notre argent pour promouvoir sur le site de l’Elysée
une personne dont vous avez scellé vous-même le sort et le statut, c’est-à-dire « RIEN DU TOUT”, et d’affecter à ce « fantôme de la République » un service et des employés à nos frais ?
Le budget de l’Elysée ne vous appartient pas, Monsieur Hollande. Il vous a été concédé par les Français pour régler les dépenses afférentes à vos fonctions pour la durée de votre mandat.
Rendez-nous notre argent !
De quel droit
osez-vous influencer la Justice en interférant dans une affaire personnelle,
vous qui promettiez une « République Irréprochable »
Engagement 53 : je garantirai l’indépendance de la Justice.
La Justice ne vous appartient pas, Monsieur Hollande.
Elle appartient aux Français qui ne vous permettront pas de la bafouer.
Rendez-nous notre Justice
De quel droit
abusez-vous des pouvoirs qui vous sont conférés,
en plaçant vos amis à la tête de toutes les institutions, en recevant en cachette le chef du PS, en faisant de la République l’antichambre du Parti Socialiste ?
Engagement 48 : j’augmenterai les pouvoirs du Parlement, notamment sur les nominations aux plus hauts postes de l’Etat afin de les rendre irréprochables.
Engagement 51 : la désignation des responsables des chaines publiques de télévision et de radio dépendra d’une autorité indépendante et non plus du chef de l’Etat.
Rendez-nous notre indépendance,
MENTEUR !
De quel droit
privilégiez-vous une communauté religieuse et ignorez ostentatoirement les autres, vous qui prônez la laïcité
Engagement 46 : je proposerai d’inscrire la laïcité dans la Constitution.
Vous qui prétendez être le Président de tous les Français
Je veux rassembler toute la France.
La religion ne vous appartient pas, Monsieur Hollande. Elle appartient aux Français qui ne vous permettront pas de l’instrumentaliser à des fins électorales.
Honorez nos fêtes chrétiennes !
De quel droit
un de vos ministres impose-t-il aux établissements privés le principe de neutralité, en empêchant les débats sur le mariage homosexuel, alors qu’une autre en assure la promotion dans les écoles, aux côtés d’un membre de l’Inter-LGBT ?
Rendez-nous nos écoles, Monsieur Hollande !
Notre article ici et un autre là, et encore un autre.
De quel droit
supprimez-vous du Code Civil, du Code de la Famille et d’une douzaine d’autres Codes des termes qui sont le fondement même de notre société ?
De quel droit
détruisez-vous les valeurs de la famille ?
Libre à vous et Ségolène de demander à vos enfants de vous appeler parent 1 et 2, de bafouer les valeurs de votre propre famille.
L’héritage de notre modèle de société ne vous appartient pas, PARENT Hollande.
Il appartient aux Français qui ne sont pas dupes de tous les mensonges proférés publiquement par la double condamnée à qui vous avez confié la Justice de notre pays.
Rendez-nous nos Papas et nos Mamans.
Rendez-nous notre famille !
«Cela fait des semaines que vous voulez faire croire aux Français que les mots de Père et de Mère vont disparaître du Code Civil, mais ces mots demeurent dans le Titre 7 du Code Civil relatif à la filiation et dans le chapitre 8 »avait répliqué la ministre de la Justice Christiane Taubira. «Mais il serait bien misérable de notre part d’ouvrir le mariage sans en tirer les conséquences dans le Code Civil. Nous ne toucherons pas à ces mots quand cela ne sera pas nécessaire », avait-elle assuré.
De quel droit
recevez-vous une association représentant une minorité au premier claquement de doigts et menaces, et refusez cette rencontre aux élus de notre République ?
Les élus ne vous appartiennent pas, Monsieur Hollande.
Ils appartiennent aux Français qu’ils représentent.
Respectez nos parlementaires !
De quel droit
vos ministres, surtout le 1er d’entre eux, insultent-ils les chefs d’entreprises qui réussissent, les Français qui quittent le pays par votre faute, avec à leur actif des dizaines de créations d’emploi, des années de loyauté et une renommée internationale ?
Qu’avez-vous à votre actif, Monsieur Hollande,
sinon un poste en or à la Cour des Comptes pour un rendement nul (c’est vous qui l’avouez), un département des plus endettés, un parti que vous avez réussi à anéantir, une fausse déclaration de patrimoine et aucune expérience du pouvoir ?
Rendez-nous la valeur du travail !
De quel droit
mettez-vous en danger l’économie de notre pays en refusant d’écouter tous les indicateurs de votre mauvaise gestion ?
(rapport cinglant de la Cour des Comptes, rapport Gallois, mises en garde de la Commission Européenne et j’en passe).
Quand tous, unanimement, réclament d’urgence une baisse drastique des dépenses publiques et la réduction du cout du travail, vous faites exactement le contraire ; vous dépensez comme un fou et matraquez les Français de taxes en plombant la compétitivité.
Rendez-nous notre économie !
De quel droit
profitez-vous de notre armée pour redorer votre image désastreuse?
De quel droit
insultez-vous les Français en déclarant au Mali que c’était le plus beau moment de votre vie politique ?
De quel droit
faites-vous le paon, lorsque le vice-président des USA honore nos soldats ?
C’est un scandale, Monsieur Hollande ! Honte à vous !
Les Français ne sont pas derrière votre petite et mesquine personne.
Ils sont derrière leur armée, et soutiennent leurs soldats lorsque le pays est en guerre.
Il leur appartiendra de vous demander des comptes lorsque nos enfants qui se battent pour la liberté seront hors de danger, pas avant.
Rendez-nous notre armée !
De quel droit
voulez-vous accorder un droit de vote aux étrangers, sans exiger une réciprocité de la part des autres pays ?
Le droit de vote est un acte citoyen, Monsieur Hollande. Il ne vous appartient pas.
Les étrangers travaillant dans notre pays souhaitent l’exercer ?
Que n’ont-ils demandé la citoyenneté française ?
Rendez-nous notre identité nationale !
De quel droit
votre Gouvernement refuse-t-il la liberté de vote aux députés socialistes ?
De quel droit empêche-t-il la volonté du peuple de s’exprimer ?
De quel droit
tord-il le bras aux parlementaires, en refusant les débats de fond, en court-circuitant les procédures législatives, en confisquant la démocratie,
en refusant toutes les propositions telles que le référendum, l’union civile, le renforcement du pacs ?
Les députés ne vous appartiennent pas, Monsieur Hollande.
Ils appartiennent aux Français qui les ont élus pour défendre leurs choix et qui sauront s’en souvenir lors des prochaines élections.
Rendez-nous nos voix ! Rendez-nous notre démocratie !
Monsieur Hollande,
vous avez volé nos Couleurs, notre Histoire, notre économie, notre Justice, nos valeurs, notre démocratie, notre armée, notre identité.
GARE A LA COLÈRE
DU PEUPLE FRANÇAIS.
IL N’A PLUS RIEN A PERDRE.
VOUS LUI AVEZ TOUT PRIS.
Ph. Bouvard.
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vendredi, 15 novembre 2013
Prints
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Non, rien de rien
07:00 Publié dans Farce et attrape, Politique & co | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 11 novembre 2013
Après l'orgie, la simulation par fractale - Jean Baudrillard (il y a plus de vingt ans)
Crédits photographiques Sylvia El Aarabi
Extrait de La Transparence du Mal, 1990, Jean Baudrillard, Galilée (pp 11 à 16) :
S'il fallait caractériser l'état actuel des choses, je dirais que c'est celui d'après l'orgie. L'orgie, c'est tout le moment explosif de la modernité, celui de la libération dans tous les domaines. Libération politique, libération sexuelle, libération des forces productives, libération des forces destructives, libération de la femme, de l'enfant, des pulsions inconscientes, libération de l'art. Assomption de tous les modèles de représentation, de tous les modèles d'anti-représentation. Ce fut une orgie totale, de réel, de rationnel, de sexuel, de critique et d'anti-critique, de croissance et de crise de croissance. Nous avons parcouru tous les chemins de la production et de la surproduction virtuelle d'objets, de signes, de messages, d'idéologies, de plaisirs. Aujourd'hui, tout est libéré, les jeux sont faits, et nous nous retrouvons collectivement devant la question cruciale : QUE FAIRE APRES L'ORGIE ?
Nous ne pouvons plus que simuler l'orgie et la libération, faire semblant d'aller dans le même sens en accélérant, mais en réalité nous accélérons dans le vide, parce que toutes les finalités de la libération sont déjà derrière nous et que ce par quoi nous sommes hantés, obsédés, c'est par cette anticipation de tous les résultats, par la disponibilité de tous les signes, de toutes les formes, de tous les désirs. Que faire alors ? C'est ça l'état de simulation, celui où nous ne pouvons que rejouer tous les scénarios parce qu'ils ont déjà eu lieu - réellement ou virtuellement. C'est celui de l'utopie réalisée, de toutes les utopies réalisées, où il faut paradoxalement continuer de vivre comme si elles ne l'étaient pas. Mais puisqu'elles le sont, et puisque nous ne pouvons plus garder l'espoir de les réaliser, il ne nous reste qu'à les hyper-réaliser dans une simulation indéfinie. Nous vivons dans la reproduction indéfinie d'idéaux, de fantasmes, d'images, de rêves qui sont désormais derrière nous, et qu'il nous faut cependant reproduire dans une sorte d'indifférence fatale.
Au fond partout la révolution a bien eu lieu, mais pas du tout comme on l'attendait. Partout ce qui a été libéré l'a été pour passer à la circulation pure, pour passer sur orbite. Avec quelque recul, on peut dire que l'aboutissement inéluctable de toute libération est de fomenter et d'alimenter les réseaux. Les choses libérées sont vouées à la commutation incessante, et donc à l'indétermination grandissante et au principe d'incertitude.
Rien (ni même Dieu) ne disparaît plus par la fin ou la mort, mais la prolifération, contamination, saturation et transparence, exténuation et extermination, par épidémie de simulation, transfert dans l'existence seconde de la simulation. Plus de mode fatal de disparition, mais un mode fractal de dispersion.
Signe astrologique du sagittaire, Yves Bady
Rien ne se réfléchit plus vraiment, ni en miroir, ni en abyme (qui n'est encore que le dédoublement à l'infini de la conscience). La logique de la dispersion virale des réseaux n'est plus celle de la valeur, ni donc de l'équivalence. Il n'y a plus de révolution, mais une circonvolution, une involution de la valeur. A la fois une compulsion centripète, et une excentricité de tous les systèmes, une métastase interne, une autovirulence fiévreuse qui les porte à exploser au-delà de leurs propres limites, à outrepasser leur propre logique, non dans la tautologie pure, mais dans une montée en puissance, dans une potentialisation fantastique où ils jouent leur propre perte.
[...] Après le stade naturel, le stade marchand, le stade structural, voici venu le stade fractal de la valeur. Au premier correspondait un référent naturel, et la valeur se développait en référence à un usage naturel du monde. Au second correspondait un équivalent général, et la valeur se développait en référence à une logique de la marchandise. Au troisième correspond un code, et la valeur s'y déploie en référence à un ensemble de modèles. Au quatrième stade, le stade fractal, ou encore le stade viral, ou encore le stade irradié de la valeur, il n'y a plus de référence du tout, la valeur irradie dans toutes les directions, dans tous les interstices, sans référence à quoi que ce soit, par pure contiguïté. A ce stade fractal, il n'y a plus d'équivalence, ni naturelle ni générale, il n'y a plus à proprement parler de loi de la valeur, il n'y a plus qu'une sorte d'épidémie de la valeur, de métastase générale de la valeur, de prolifération et de dispersion aléatoire. En toute rigueur, il ne faudrait plus parler de valeur, puisque cette sorte de démultiplication et de réaction de chaîne rend impossible toute évaluation. [...] Le bien n'est plus à la verticale du mal, rien ne se range plus en abscisses et en ordonnées. Chaque particule suit son propre mouvement, chaque valeur, ou fragment de valeur, brille un instant dans le ciel de la simulation, puis disparaît dans le vide, selon une ligne brisée qui ne rencontre qu'exceptionnellement celle des autres. C'est le schéma même du fractal, et c'est le schéma actuel de notre culture.
Quand les choses, les signes, les actions sont libérées de leur idée, de leur concept, de leur essence, de leur valeur, de leur référence, de leur origine et de leur fin, alors elles entrent dans une auto-reproduction à l'infini. Les choses continuent de fonctionner alors que l'idée en a depuis longtemps disparu. Elles continuent de fonctionner dans une indifférence totale à leur propre contenu. Et le paradoxe est qu'elles fonctionnent d'autant mieux.
Ainsi, l'idée de progrès a disparu, mais le progrès continue. L'idée de la richesse qui sous-tend la production a disparu, mais la production continue de plus belle. Elle accélère au contraire à mesure qu'elle devient indifférente à ses finalités d'origine. Du politique, on peut dire que l'idée en a disparu, mais que le jeu politique continue dans une indifférence secrète à son propre enjeu. [...] Toute chose qui perd son idée est comme l'homme qui a perdu son ombre - elle tombe dans un délire où elle se perd.
Signe astrologique de la vierge, Yves Bady
[...] Alors s'estompe en quelque sorte dans tous les domaines de la grande aventure de la sexualité, des êtres sexués - au profit du stade antérieur (?) des êtres immortels et asexués, de reproduisant comme des protozoaires, par simple division du Même et déclinaison du code. Les être technologiques actuels, les machines, les clones, les prothèses, tendent tous vers ce type de reproduction et tout doucement ils induisent le même processus chez les êtres dits humains et sexués. [...]
La possibilité de la métaphore s'évanouit dans tous les domaines. [...] Et notre mélancolie vient peut-être de là, car la métaphore était belle encore, esthétique, elle jouait de la différence et de l'illusion de la différence. [...]
Se procurer l'ouvrage :
La Transparence du Mal
Jean Baudrillard
1990
Galilée
179 pages
http://www.amazon.fr/transparence-du-mal-Jean-Baudrillard...
07:00 Publié dans Beaux-Arts, Ecrits, littérature contemporaine, Peinture, Photographie, Politique & co, Réflexions, philosophie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la transparence du mal, jean baudrillard