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vendredi, 12 octobre 2012

Les compères - Gérard Depardieu, Pierre Richard (fin)

 

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Film : Les compères (1983, durée 1h30)

Réalisateur : Francis Veber

François Pignon (Pierre Richard), Jean Lucas (Gérard Depardieu), Christine Martin (Anny Duperey), Paul Martin (Michel Aumont), Tristan Martin (Stéphane Bierry), Ralph (Jean-Jacques Scheffer), Milan (Philippe Khorsand), Jeannot (Roland Blanche), Verdier (Jacques Frantz), Raffart (Maurice Barrier), madame Raffart (Charlotte Maury Sentier), Louise (Giselle Pascal)

 

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François : J'suis content de vous avoir rencontré, c'est moins pénible à deux.

Jean : Oui, c'est bien que nos fils soient copains. Ca sera plus facile pour les ramener.

François : Elle est belle, cette voiture.

Jean : C'est ma folie, ça. Elle est neuve, je l'ai prise pour la roder, c'est une BM.

François : Elle est superbe. Je l'aurais prise en gis metallisé, moi.

Jean : Moi pas.

 

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Jean : On n'a plus d'essence.

François : Comment ?

Jean : On va manquer d'essence.

François : Snif-snif, snif... On va manquer d'essence...

Jean : C'est pas grave, on va dans une station-service.

François : Ah non, c'est pas pour ça. Je... je pleure de temps en temps parce que je sors de dépression. Ca va passer, ne vous inquiétez pas.

 

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Madame Raffart : Il vous faut autre chose ?

Jean : Vous êtes madame Raffart ?

Madame Raffart : Oui.

Jean : Votre mari ne vous a pas téléphoné ?

Madame Raffart : Mon mari ?

Jean : C'est lui qui nous a conseillé de venir vous voir. Je m'appelle Lucas, mon fils a fait une fugue.

François : François Pignon, le mien aussi.

Jean : Ils sont passés chez votre mari il y a quelques jours avec votre fille

Madame Raffart : Je suis plus avec mon mari depuis quinze ans.

Jean : C'est votre fille qui nous intéresse. Vous avez eu de ses nouvelles récemment ?

Madame Raffart : Non.

Jean : Je veux récupérer mon fils, madame Raffart.

François : Et moi, le mien.

Jean : Et votre fille peut sûrement nous aider.

Madame Raffart : J'sais pas où est ma fille. J'ai du travail, moi. Vous me devez trois cent francs.

 

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François : Elle dit peut-être la vérité.

Jean : Je ne crois pas. Et celle-là, pour la faire parler... Vous pourriez pas pleurer un coup ?

François : Comment ?

Jean : Pleurez un petit coup, comme ça, ça va peut-être l'attendrir.

François : Pleurer, comme ça, maintenant ?

Jean : Benh oui.

François : Huh, c'est pas commode.

Jean : Benh vous pleurez bien parce que j'ai plus d'essence.

François : J'pleure tout l'temps mais pas sur commande.

Jean : Eh benh pleurez pas, mais elle parlera pas.

François : Attendez. Je vais essayer... ... ...

Jean : Mais dépêchez-vous.

François : "Dépêchez-vous", vous êtes marrant, vous. Faut que j'pense à quelque chose de triste. Voyons-voyons... Ffff ! Ffff-ffff !

 

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Jean : Qu'est-ce qui vous arrive ?

François : Ha-ha-ha-ha ! Rrrrr ! Ca fait des mois que j'pleure, j'emmerde tout le monde avec ça, et pour une fois qu'on m'demande, ha-ha-ha-ha ! Zzzz ! L'enterrement de mon père, c'était d'une tristesse ! Chaque fois que j'y pense, j'y reste... ... ... Ffff ! Ffff-ffff ! Hi-hi-hi-hi ! Pas cette fois-ci !

Depardieu le gifle.

François : Oh ! Le con ! Il m'a foutu une baffe.

Jean : Oh mais c'est foutu. On peut repartir ? Benh voilà.

François : J'suis désolé, Lucas. Mais ça fait longtemps que je m'étais pas marré comme ça. J... Hhhh... J... J'en ai les larmes aux yeux dites donc ! Hhhhh-ho-ho-ho-ho !

 

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Madame Raffart : : Votre plein est fait, vous pouvez partir.

Jean : Venez, venez, Pignon.

François : Hhh-hhh... J'vais prendre un kleenex.

Madame Raffart : Qu'est-ce qu'il a ?

Jean : Il a... il a qu'il est bouleversé !

François : Hhhh-hhhh...

Jean : Allons, mon vieux, calmez-vous. Allons, calmez-vous.

François : Hhhh-hhhh !!

Madame Raffart : Il pleure ?

 

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Jean : Oui, il pleure, bien sûr qu'il pleure ! Son fils a disparu et vous refusez de l'aider. Qu'est-ce qu'il peut faire ? 

Madame Raffart : Mais j'pense à ma fille, moi. J'veux pas qu'elle ait des ennuis avec les flics !

Jean : On ne dira rien à la police ! Vous avez ma parole.

François : Hhhh-hhhh ! Hhhh-hhhh-hhh...

Madame Raffart : Vous connaissez les Video-flip ?

Jean : Non.

Madame Raffart : C'est un truc pour les jeunes. Un bar avec des jeux électroniques. Elle est toujours fourrée là-bas. J'vais vous donner l'adresse. S'ils sortent avec elle, j'ai dû les voir, vos gosses. Ils sont comment ?

 

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Jean : Vous avez un téléphone ?

Christine : Oui. Ah, c'est toi. J'ai essayé de te joindre mais tu étais déjà parti. Ecoute-moi.

Jean : Non, toi écoute-moi ! J'ai pas assez de pièces, on va être coupés. Y'a un type qui s'appelle Pignon qui se promène avec la photo de ton fils dans la poche et qui dit qu'il est le père !

Christine : Oui, justement, je... je vais t'expliquer.

Jean : Non ! Ne m'explique rien ! Réponds seulement à une question : qui est le père de cet enfant ? Ton mari, Pignon ou moi ?

Christine : Je ne sais pas ! Et c'est pas le problème pour l'instant ! Ramenez-moi mon fils, c'est tout ce que je vous demande. J'vous ai connus au même moment, tous les trois. Alors c'est peut-être toi le père, c'est peut-être Paul, c'est peut-être Pignon mais on verra ça plus tard ! J'vous en supplie, ramenez-moi mon fils !

Paul : Comment ça, tu sais pas qui est le père ?

 

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Jean : J'en n'ai rien à foutre, moi, de ce gosse ! Je suis venu ici pour mon journal. J'ai une masse de boulot. Si je me suis occupé de lui, c'est que j'avais rien de mieux à faire. Arrêtez de jouer avec cette ceinture, merde ! ... J'ai une vie agréable, je suis célibataire, qu'est-ce que je vais m'emmerder avec des enfants ?

François : Y'a pas de problème là puisque je le prends celui-là.

 

 

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