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mercredi, 10 octobre 2012

Les compères - Gérard Depardieu, Pierre Richard

 

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Film : Les compères (1983, durée 1h30)

Réalisateur : Francis Veber

François Pignon (Pierre Richard), Jean Lucas (Gérard Depardieu), Christine Martin (Anny Duperey), Paul Martin (Michel Aumont), Tristan Martin (Stéphane Bierry), Ralph (Jean-Jacques Scheffer), Milan (Philippe Khorsand), Jeannot (Roland Blanche), Verdier (Jacques Frantz), Raffart (Maurice Barrier), madame Raffart (Charlotte Maury Sentier), Louise (Giselle Pascal)

 

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Le policier : Voilà. On va transmettre à la brigade des mineurs, il n'y a plus qu'à attendre maintenant.

Christine : Vous... vous pensez que vous allez le retrouver ?

Le policier : On les retrouve toujours, madame. C'est comme les voitures volées. Mais quand...

 

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Christine : Il ne comprend rien du tout.

Paul : Mais ne dis pas ça.

Christine : Les fugueurs, ils s'en foutent ! Faut s'en occuper nous-mêmes. On va aller voir les parents de cette fille !

Paul : Mais on va pas aller se traîner à Nice, écoute. On laisse faire la police.

Christine : Oui, c'est comme les voitures volées, on les retrouve toujours. On t'a volé ta voiture, on l'a retrouvée, mais dans quel état... 

 

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La mère de Christine : Tu lui a téléphoné pourquoi ?

Christine : Pour lui demander de m'aider. Je le vois à cinq heures.

Sa mère : T'aider ?

Christine : Si un type comme lui m'avait accompagnée à Nice, ça se serait passé autrement et mon fils serait à la maison maintenant.

Sa mère : Vous vous êtes perdus de vue depuis combien de temps ?

Christine : Je sais pas, dix-sept ans. Laquelle tu trouves la mieux ? (des photos)

Sa mère : Je veux pas te faire de peine, mais qu'est-ce que tu peux attendre d'un homme que tu n'as pas revu depuis dix-sept ans ? Et puis pourquoi se donnerait-il du mal pour un enfant qu'il ne connaît même pas ?

Christine : Je vais lui dire qu'il est de lui.

Sa mère : Comment ?

Christine : Je vais lui dire que Tristan est son fils.

 

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Jean : Oh.

Christine : Il s'appelle Tristan, il a dix-sept ans. J'ai pas voulu te le dire à l'époque, je l'ai gardé et... on l'a élevé.

Jean : Mais pourquoi ?

Christine : Hhhhh parce que je t'aimais et je voulais un enfant de toi.

Jean : Non, pourquoi tu me l'as pas dit ?

Christine : Oh, t'étais si jeune. Tu t'imagines à l'époque en mari et en père de famille ? Alors j'ai épousé Paul et... il a jamais su que c'était pas son fils. 

Jean : C'est dingue, écoute. T'as une photo ? 

Christine : Ah oui, oui mais... elle est pas très bonne... Il y a quelque chose, non ? Le nez peut-être.

Jean : Pas de chance.

Christine : Non, en fait, c'est surtout l'expression. Quand il sourit, c'est toi.

Jean : T'as pas une photo où il sourit ?

Christine : C'est un beau garçon, tu sais. Très beau.

Jean : Pourquoi tu m'annonces ça maintenant, Christine ?

Christine : Il est parti il y a quinze jours, il a fait une fugue. La police s'en fout et Paul, mon mari, n'a pas les épaules. J'veux retrouver mon fils.

Jean : Une fugue, merde alors, c'est con, ça.

Christine : J'pense qu'il est parti avec une fille, une niçoise. J'suis allée à Nice avec Paul, mais...

Jean : Qu'est-ce que t'attends de moi exactement ?

Christine : J'veux que tu reprennes l'enquête. Tu le retrouveras, toi.

Jean : T'es pas vraie, tu sais. Dix-sept ans après, tu m'annonces que j'ai un enfant et puis trois minutes plus tard tu m'annonces que je l'ai plus et puis tu me demandes de le retrouver. J'sais pas quoi te dire, moi.

 

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Sa mère : Il a refusé ? Sois pas déçue, c'était prévisible. Je m'en souvenais très bien, tu sais. Une petite brute égoïste. Tu pouvais rien attendre d'un type comme ça.

Christine : C'est pas une brute. Il est pas égoïste.

Sa mère : Bon, eh benh n'en parlons plus, mmmh ? Tu veux boire quelque chose ? Je vais faire du café.

Christine : J'ai connu un autre garçon à l'époque. François Pignon, tu te souviens ?

Sa mère : Oh non, tu vas pas recommencer ?

Christine : Il était très gentil, très...

Sa mère : Attends, c'est pas lui qui se suicidait tout le temps ?

Christine : J'me demande ce qu'il est devenu.

 

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François en voix off : J'en ai assez de cette vie qui m'a apporté si peu de choses. Je la quitte sans regrets. Pardon à tous ceux qui m'aiment. Adieu. François.

François, la bouche pleine (le canon du pistolet dans la bouche) : Allô ? *ù%§¤£µé"'_çè('-($$£^^$**§§ù. Christine, c'est pas vrai, ça fait si longtemps ! Non-non, j'suis pas en train de déjeuner. Eh benh moi, ça va pas trop mal. Pas du tout, tu ne me déranges pas. Qu'est-ce que tu deviens ? Mais quand tu veux ! Cet après-midi, si ça t'arrange. Cinq heures ? D'accord, j'y serais ! Moi aussi je t'embrasse ! J'suis content que tu m'aies appelé, Christine. A tout à l'heure ! ...Christine...

 

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à suivre...

 

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