mercredi, 08 mai 2013
Keep your hat on
 
 
 
  

 
  
 
http://www.youtube.com/watch?v=fpEmIUFXJK0&feature=pl...
 
Extrait de Chantal Delsol à propos de l'ouvrage qu'elle a postfacé Philippe Muray, la femme et Dieu, Maxence Caron, Artège, 2011 :
[...]
La hantise de Muray demeure l’anéantissement de la domination masculine : c’est cela, la castration dont sans cesse il se plaint. Muray décrit la période post-historique comme une période d’indifférenciation entre les sexes, ce qui est réel sur le mode pervers, mais le contemporain ne se confond pas avec sa perversion. Muray a inventé le féminihilisme – ce qui montre à quel point pour lui le nihilisme se nourrit essentiellement de revendication féminine. Le paradis, c’est le moment où l’on peut encore identifier la jouissance et le divin – ce qui ne laisse à la femme d’autre marge de manœuvre que celle d’un objet sophistiqué : ce fut le dernier mot de Shelley et de Sade. Lorsque le plaisir est, comme dit Maxence Caron, « le lieu de toute mesure ontologique », il faut bien s’enfermer dans la violence à l’égard de l’être qui confère le plaisir.
[...]
> Pour le texte intégral qui figure sur le blog de Chantal Delsol : http://www.chantaldelsol.fr/philippe-muray/
> Pour la page Wikipedia de Chantal Delsol : http://fr.wikipedia.org/wiki/Chantal_Delsol
 
Extrait d'un poème de Philippe Muray paru dans Minimum Respect, Les Belles Lettres, 2003 :
Ton insupportable portable 
A sonné quand je te mettais 
Tu ne t'es même pas décrochée 
Pour répondre c'est incontestable 
 
J'avais ton cul à marée haute 
Et ta chevelure qui tressaute 
J'avais tes seins en ligne de mire 
On ne pouvait pas rêver pire 
 
C'était Marcelin qui appelait 
Car il préparait le dîner 
Dans l'appareil il te criait 
De surtout ne pas oublier 
 
Tout ce que tu devais acheter 
Lorsque tu serais rhabillée 
Par cette belle soirée d'été 
En nocturne au supermarché 
 
Ton abominable portable 
A sonné en pleine mélopée 
Tu ne t'es même pas déplantée 
Pour répondre c'est déraisonnable 
 
J'avais ta bouche à bout portant 
Tu n'étais pas au bout de tes peines 
Moi j'étais à bout d'arguments 
Tu étais belle en femme de peine 
 
C'était Donata qui disait 
Qu'elle ne pourrait t'accompagner 
À votre cours de tai chi 
Car elle avait physique-chimie 
 
Elle était désolée bien sûr 
Elle se sentait presque parjure 
Ce n'était que partie remise 
Pour l'instant tu étais bien mise 
 
Ton intolérable portable 
A sonné comme un incongru 
Quand j'avais mon doigt dans ton cul 
Tu n'étais pas très présentable 
 
J'avais tes yeux en face des trous 
Et j'avais tes trous plein la vue 
Qu'est-ce qu'on pouvait souhaiter de plus 
Que tes soupirs et tes remous 
 
[...]
> Pour le texte intégral : http://philippemuray.e-monsite.com/pages/textes/morceaux-...



07:00 Publié dans Farce et attrape, Trivialités parisiennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : daft punk, star wars, chantal delsol, maxence caron, philippe muray




