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vendredi, 18 janvier 2013

Bird - Clint Eastwood, Forest Whitaker

  

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Film : Bird (1988, durée 3h)

Réalisateur : Clint Eastwood

Charlie «Bird» Parker (Forest Whitaker), Chan Parker (Diane Venora), Red Rodney (Michael Zelniker), Dizzy Gillespie (Sam Wright), Buster Franklin (Keith David), Brewster (Michael McGuire), Esteves (James Handy), Kim (Morgan Nagler), Moscowitz (Sam Robards), la baronne Nica (Dian Salinger)

 

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- Je suis un réformateur, et toi tu es un martyr. On se souvient beaucoup plus des martyrs que des réformateurs. On parlera beaucoup de toi après ta mort.

 

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Bird à sa femme après le décès de leur enfant : Laisse-moi être le premier à t'approcher. Je suis ton mari. Sincèrement. Charlie Parker.

 

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Bird : Tu dors pas non plus ?

Red : Non, je me débarrasse de toutes mes mauvaises habitudes.

 

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Bird : C'est vraiment con, c'est con ! Je me rappelle plus où je m'étais garé et mon saxe était resté dans le coffre de la bagnole. Hey, je voulais t'appeler, Bernie, mais je savais plus ton numéro. Je savais plus.

Bernie : Storyville à Boston, trois nuits à partir de demain, orchestre maison, quatre cent dollars.

Bird : Qu'est-ce qu'il a dit ?

Bernie : Qu'est-ce que tu crois qu'il a dit ? Trouve-moi un bon musicien, mais qui vienne.

Bird : Et alors ? Je suis venu.

Bernie : Oui. Tu viens toujours, tôt ou tard. [...]

Bird : Storyville, Berne ?

Bernie : Storyville, Copysquare, Boston, Massachussetts, Terre !

 

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Bird : Je te l'ai dit déjà des milliers de fois, il faut arrêter de manger des plats épicés aussi souvent. Ces épices, ça va te tuer.

Chan :  Veux-tu foutre le camp de là-bas et revenir à la maison ?

Bird : Je peux pas lâcher mon public ici, je peux pas rentrer à la maison maintenant. Tu sais, j'ai encore un public ici. [...]

Chan : Combien de temps dure ton contrat ?

Bird : Je devrais être à la maison vers... mardi. Tu sais, tu ferais bien de t'occuper du gazon pendant mon absence, c'est devenu une vraie jungle.

Chan : Le gazon ? Oh oui, bien sûr.

Bird : Et, tu me fais penser, quand je rentrerai, je veux repeindre le garage. Tu sais, quand on a une maison, le moins qu'on puisse faire pour cette maison, c'est de l'entretenir.

Chan : Est-ce que... est-ce que tu as des médicaments ?

Bird : T'inquiète pas, j'ai tout.

Chan : Je... je déteste raccrocher.

Bird : Oh, ça n'a pas toujours été le cas. Quoi, tu veux que je sois méchant avec toi ?

Chan : Ou-hou-hou, oui, sois méchant.

Bird : Au revoir.

 

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Bird : Si je te perdais, les étoiles tomberaient du ciel. Tu es réveillée ? J'suis content. Au milieu de la dernière jam session, devine qui s'est pointé ! ... mon ulcer. Hé-hé-hé hé-hé ! Alors je lui ai donné de la codéine, mais il a pas voulu partir. Hé-hé-hé hé-hé !

Chan : Que s'est-il passé d'autre ?

Bird : Les cordes ont entamé l'intro de Easy to love, et moi je m'suis mis à jouer If I should lose you. Ca collait pas ! Mais quand j'ai essayé de le faire coller, ça collait pas ! Et y'avait personne pour le remarquer, sauf peut-être Dizzy Gillespie mais Dizzy Gillespie est en tournée quelque part, autant que je sache.

 

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Bird : Avec toi, j'me sens apaisé.

- T'es pas mon type d'homme.

Bird : Ca je l'sais.

- "Apaisé"... Apaisé ! C'est ça que tu veux dire par "les alliances coûtent pas cher" !? J'n'ai pas envie qu'un mec se sente "apaisé" avec moi ! J'ai été mise au monde pour rendre les hommes dingues ! Ha-ha-ha-ha-ha ! Je n'sais plus qui m'a dit que je suis la seule femme de New York que tu n'aies pas eue.

Bird : J'ai juste fait une simple remarque.

- Oh, et pas de malentendu s'il te plaît. Je l'prends comme un honneur. Ce n'est pas comme si je ne savais pas à qui j'ai affaires.

Bird : Arrête ! Ou tu vas le regretter. D'accord ?

- Je suis désolée. Et si on était ensemble tous les deux, u-hun ?

Bird : M-hmm.

- Ce qu'je veux dire par "mon type",...

Bird : C'est l'type qui ne réclame pas qu'on soit fidèle, je l'sais.

- Tout l'monde dit que tu lis dans la pensée des autres.

Bird : J'lai fait.

- J'vais partir pour Chicago.

Bird, en fredonnant : Et tu r-grettes de n-pas pou-voir m'emm-ner...

 

 

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Nica : Tu t'es évanoui.

Bird : C'est très mal élevé de ma part.

Nica : Tu es toujours le bienvenu ici, quel que soit ton état. Donne-moi le numéro de téléphone de Chan et je lui passerai un coup de fil tout à l'heure.

Bird : Non, je t'en prie, et pas de docteur.

Nica : J'ai déjà téléphoné au docteur.

 

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Le docteur : A quand remonte votre dernière syncope, monsieur Parker ?

Bird : Je ne sais pas, ça fait un bout de temps.

Le docteur : Vous devriez être à l'hôpital.

Bird : Je retournerai jamais à l'hôpital, docteur.

Le docteur : Vous buvez beaucoup ?

Bird : Oh, des fois, je prends un petit cherry avant le dîner.

 

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Le docteur : Il devrait être aux urgences, pas dans votre appartement.

Nica : Si vous me dites que ça peut l'aider, je l'y emmène.

Le docteur : L'aider ? Il a une cirrhose du foie très avancée, un ulcère perforant, un cœur très atteint... et vraisemblablement une hémorragie interne. C'est vous que j'essaie d'aider, Nica.

Nica : Je vous téléphonerai s'il y a un changement.

Le docteur : Il n'y en aura pas. Bonne nuit.

 

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Nica : Tu as tout bu. C'est ce que j'appelle une soif prodigieuse.

Bird : Prodigieuse... c'est gentil.

 

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- Barbara, j'en ai un autre après celui-ci, alors notez le rapport préliminaire, je vous donnerai le reste demain. Charles Christopher Parker Junior. Diagnostic provisoire, crise cardiaque. Homme noir, robuste, approximativement soixante-cinq ans.

Nica : Il en avait trente-quatre.

 

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lundi, 23 juillet 2012

Pendez-les haut et court - Clint Eastwood

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Film : Pendez-les haut et court / Hang'em high (1968, durée 1h54)

Réalisateur : Ted Post

Jedediah Cooper (Clint Eastwood), Rachel Warren (Inger Stevens), Capitaine Wilson (Ed Begley), Juge Adam Fenton (Pat Hingle), Marshall Dave Bliss (Ben Johnson), Shérif Ray Calhoun (Charles McGaw)

 

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Rachel : Deux sont presque des enfants.

Jed : Assez grands pour voler des bêtes.

Rachel : Et vous voulez les pendre ?

Jed : Je demande seulement qu'ils passent en justice. Et vous, qui tenez-vous à pendre ?

Rachel : Marshall, nous avons tous nos fantômes. Vous les chassez à votre manière, je les chasse à la mienne.

 

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Le juge : Au suivant de vos témoins.

Officier : Marchal Jedediah Cooper.

Autre officier : Jurez de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité.

Jed : Je le jure.

Le procureur : Marshall, lorsque vous les avez arrêtés, est-ce que l'un des trois accusés a nié sa culpabilité ?

Jed : Eh bien non, mais, quand je l'ai ramené ici...

Le procureur : Marshall, le retour à For Grant n'offre pas d'intérêt pour nous. Ce fut une randonnée héroïque, toute cette cour, tout le territoire vous en sont reconnaissants.

Jed : Votre honneur, je crois que pendant le voyage, il s'est passé des choses en rapport avec cette affaire.

Le juge : Ce qui s'est passé vous incite à penser que l'un des accusés ou tous les trois sont innocents ?

Jed : Eh bien, de ces meurtres, oui. Ce que m'ont dit Ben et Billy Joe, en chemin...

Le juge : Marshall, cette cour ne peut retenir comme preuves de simples envies. Cette cour demande des faits. Les défendeurs, tous les trois, sont accusés de meurtre et de vol, des faits, c'est la seule chose qui intéresse cette cour.

Jed : J'ai cru que ce qui l'intéressait, c'était la justice.

Le juge : La justice, c'est mon domaine, Marshall, le mien et le mien seul. Contentez-vous donc de répondre d'une façon précise à des questions précises ou bien je vous accuse d'offense à la cour. Parlez.

Jed : Un des ces gamins a dix-huit ans, l'autre n'en a que seize.

Le juge : Ca vous coûtera dix dollars. (coup de marteau)

Jed : Ni l'un ni l'autre n'avait jamais rien fait de répréhensible...

Le juge : Vingt dollars. (coup de marteau)

Jed : C'est simplement pour ces mômes que je suis venu ici...

Le juge : Trente dollars ! (coup de marteau) Un mot de plus et vous passerez trente jours au cachot. Avez-vous d'autres question à poser au témoin ?

Le procureur : Non, je n'en ai pas, votre honneur.

Le juge : Dans ce cas, vous pouvez vous retirer, Marshall.

 

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Rachel : Vous semblez fatigué. Ca va pas ?

Jed : Vous êtes un tyran. Un tyran charmant, mais un tyran.

Rachel : Pourquoi ce baiser ?

Jed : Pour vous remercier.

Rachel : C'est gentil... Oh, je vous donne le sel pour les œufs.

Jed : On se passera de sel.

Rachel : Voyons, mais, non.

Jed : Oui, eh bien, je crois, je crois que ma vie ne vaut pas deux baisers.

 

 

mardi, 15 mai 2012

Firefox - Clint Eastwood

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Film : Firefox (1982, durée 2h16)

Réalisateur : Clint Eastwood

Mitchell Gant le pilote américain (Clint Eastwood), Pavel Upenskoy son complice russe (Warren Clarke), le Premier Secrétaire soviétique (Stefan Schnabel)

 

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Premier contrôle dans la station de métro.

 

Officier soviétique: Vos passeports, monsieur... Monsieur Lewis, américain ?

Gant : Oui.

Officier : On dirait un autre homme sur cette photo. La chevelure... est plus foncée.

Gant : A cette époque, j'étais plus gros aussi.

Officier : S--- est une belle ville à ce qu'on dit.

Gant : Oui, surtout au printemps.

Officier : Vous n'avez pas l'air en bonne santé, vous êtes malade ?

Gant : En ce moment, j'ai des problèmes d'estomac. La nourriture...

Officier : La nourriture est mauvaise à l'hôtel ?

Gant : Ce n'est pas ça, elle est trop riche pour moi.

Officier : Ah. Merci, monsieur Lewis.

Gant : Merci.

  

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Deuxième contrôle aux latrines.

 

Officier soviétique : *ù%§¤£µé"'_çè('-($$£^^$**§§ù !

Gant : C'est occupé.

Officier : Vous êtes étranger ? Sécurité Nationale. Vos papiers, s'il vous plaît.

Gant : Euh, attendez une minute.

Officier : Bien, mais faites vite.

 

Gant sort.

 

Officier : Vos papiers, s'il vous plaît... Vous êtes malade ou vous avez PEUR ?

Gant : J'ai une espèce de dérangement d'estomac, c'est pas grave.

Officier : Vos papiers, ils sont pas en règle.

Gant : Ils sont en règle ! Regardez-bien.

Officier : Non-non. Non, j'ai regardé.

 

L'officier semble sortir un pistolet de sa poche, en fait non. Gant le frappe quand même, presque à mort, puis attrape le bâton en bois du dévidoir de l'essuie-main et l'utilise pour étrangler l'officier. Arrive Upenskov.

 

Upenskoy :  Tu n'es qu'un pauvre imbécile ! Tu l'as tué, il est mort.

Gant : Il a sorti son pistolet, il était au courant !

 

L'officier a effectivement sorti un pistolet au cours de la bagarre, il se trouve au sol.

 

Upenskoy :  C'est un KGB. Tu sais ce que ça signifie ? Tu sais, oui ou non !? Prends l'escalier. Monte vite jusqu'à la sortie. Si on t'arrête de nouveau, obéis ! Montre-leur tes papiers, tu es malade, joue-leur la comédie comme tout à l'heure.

Gant : Il a dit que mes papiers n'étaient pas en règle !

Upenskoy :  Tu es stupide ! Ils SONT en règle ! J'ai AUSSI été arrêté par le KGB et mes papiers AUSSI étaient en REGLE ! Sors d'ici en vitesse ! Dès qu'ils découvriront le corps, toute la station sera bouclée. Tire-toi !

 

Upenskoy cache le cadavre.

 

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Troisième contrôle qui se déroule près de la sortie concomitamment avec la découverte du cadavre.

 

Officier soviétique : *ù%§¤£µé"'_çè('-($$£^^$**§§ù !

Gant : Je vous demande pardon, je suis étranger, je ne sais pas me diriger.

Autre officier soviétique : Vous êtes américain ?

Gant : Oui.

Officier : Vous devez rester dans la queue.

Gant : Mais je ne s...

Officier : Vos papiers, je vous prie ! ... Vous devez faire la queue, monsieur Lewis. Ce n'est pas bien d'être antisocial dans votre comportement.

Gant : Veuillez m'excuser.

Officier : Attendez. Qu'est-ce que nous avons là, on ne va pas vous retarder sans nécessité. Vous êtes à l'hôtel Varsovie.

Gant : Oui.

Officier : J'ai envie de les appeler pour voir si quelqu'un là-bas vous connaît... Non, je vous ferai confiance, vos papiers sont tout à fait en règle. Excusez-nous de ce dérangement. Nous sommes à la recherche d'une bande de criminels, en quelque sorte. Vous êtes libre en tant que touriste de circuler la nuit dans notre capitale. 

Gant : Merci.

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Le Premier Secrétaire : Ici le Premier Secrétaire. Je m'adresse à cet individu qui a eu l'audace de dérober un bien appartenant à l'U.R.S.S. Est-ce que vous m'entendez ?

Gant à son camp : Nous avons droit à des égards princiers.

Gant au Premier Secrétaire : Oui, allez-y, parlez.

Le Premier Secrétaire : Etes-vous content de votre escapade aérienne ? Notre joujou vous plaît ?

Gant : On peut l'améliorer.

Le Premier Secrétaire : Ah, vous êtes expert en la matière, monsieur Gant.

Gant : C'est ce qu'on dit. Alors je vais avoir les pires ennuis, pas vrai ?

Le Premier Secrétaire : Je vous les dirai plus tard si vous le désirez. Mais d'abord je vous demanderai de destituer ce qui ne vous appartient pas, Colonel.

Gant : Et vous pardonnerez ce petit larcin ?

Le Premier Secrétaire : Si je vous disais oui, vous n'en croiriez pas un mot, monsieur Gant, n'est-ce pas ? Bien sûr que non. Sachez pourtant que vous resterez en vie si vous rentrez sans plus tarder. Selon nos ordinateurs, il vous suffit d'un temps de vol de quatre minutes et demie pour être de retour sur la piste d'envol de Biliarsk.

Gant : Quelle est l'alternative ?

Le Premier Secrétaire : Nous ferons tout pour vous empêcher de livrer le MIG 31 aux services de renseignements de votre pays. Cela est hors de question.

Gant : C'est naturel. Toutes mes excuses, cher monsieur, je dois dire non.

Le Premier Secrétaire : Il va sans dire que vous êtes déjà perdu, quelle que soit votre destination. Adieu, monsieur Gant.

Gant à son camp : Ca y est, le bluff a bien pris. Direction nord vers l'Oural.