jeudi, 26 juin 2014
Julie Ferrier
© Arnal-Garcia/Starface
http://www.lestroiscoups.com/article-13884322.html
http://www.toutlecine.com/images/star/0026/00262217-julie-ferrier.html
"Julie Ferrier, actrice éclectique", Nathalie Simon - nsimon@lefigaro.fr -, Le Figaro, fascicule Le Figaro et vous, jeudi 12 juin 2014
"Elle est comme un garnement hyperactif, un clown, une artiste folle au bon sens du terme", dit Isabelle Nanty de Julie Ferrier, qui s'est illustrée à la cérémonie des Molières en créatrice de mode extravagante. Déjà en 2009, lors des César, Emma Thompson s'était précipitée, solidaire, pour la "rhabiller". Sur scène, l'actrice humoriste de 42 ans n'hésite jamais à donner de sa personne, laissant parfois un sein se découvrir pour les besoins d'un sketch. Une manie qui tourne à la marque de fabrique : Julie Ferrier fait partie de ces artistes pétillantes qui émaillent la scène française de leur piquant. Pas encore de la trempe des grandes, mais qui avec sa trentaine de films au compteur, son dernier spectacle à guichets fermés et ses drôles de lunettes, commence à laisser sa trace.
Julie Ferrier, le sketch de la costumière d’un... par culturebox
http://www.dailymotion.com/video/x1y5qdn_julie-ferrier-le...
"Connectée à l'adolescence, elle a quelque chose d'unique, une jubilation, une liberté irrévérencieuse, toujours joyeuse", estime de son côté Isabelle Nanty qui l'a mise en scène dans Aujourd'hui, c'est Ferrier, son premier one-woman show. Désormais, le cinéma s'empare de cette artiste tout-terrain. Julie Ferrier est une psychologue inénarrable dans La Liste de mes envies de Didier Le Pêcheur et une conductrice d'autobus plein de tics dans Sous les jupes des filles d'Audrey Dana. Julie Ferrier vient de tourner Jamais de la vie ! de Pierre Jolivet - "l'un de mes réalisateurs préférés" - où elle campe la sœur d'Olivier Gourmet, attend une confirmation pour un film avec Xavier Durringer et sera bientôt mère de famille dans deux longs-métrages : Bouboule de Bruno Deville et Lou !, adapté de la BD de Julien Neel.
Son goût du jeu ne date pas d'hier. La jeune femme est née, côté maternel, dans une famille d'artistes depuis huit générations. Sa mère fut par ailleurs mannequin pour Courrèges et Mugler. Son père était infirmier en psychiatrie. "La moitié de ma famille m'a ouverte au métier. Mon arrière grand-mère Cécile Guyon était dans la troupe de Louis Jouvet et mon arrière-arrière-grand-père à la Comédie-Française", raconte-t-elle.
Elle reprend le flambeau familial dès 9 ans. La fillette s'enthousiasme pour Hair, le film musical de Milos Forman. "Mon premier métier, c'est la danse que j'ai commencée à 17 ans et exercée pendant dix ans", précise-t-elle. Elle suite des cours à l'Ecole du cirque Fratellini, intègre l'Ecole internationale de théâtre Jacques-Lecoq, puis la compagnie de la Jacquerie. En 1992, Julie Ferrier a participé à la cérémonie d'ouverture des JO d'Albertville. "Jeune, j'avais été emballée par Triton, le spectacle de Philippe Decouflé", se rappelle-t-elle. Et c'est aux Etats-Unis, où elle a travaillé pendant un an, qu'elle s'est dit : "C'est là qu'il faut que je sois." Un contrat pour une comédie musicale la fera rentrer à Paris. Fin de la carrière américaine.
"Pendant mes cours, je faisais mes trucs de clown à l'espace Confluences, et c'est le directeur, Ariel Cypel, qui m'a conseillé de me lancer dans un solo. J'ai d'abord refusé." Heureusement, Julie a changé d'avis et son spectacle Aujourd'hui, c'est Ferrier, dans lequel elle campe tour à tour une prof de danse maso, une jeune "décervelée" ou une conseillère d'éducation aigrie, recueille un succès public. La critique est séduite par ce personnage burlesque. "J'ai vu une ébauche de son spectacle à Confluences, j'avais adoré le personnage, sa créativité et son génie de l'incarnation", s'enthousiasme Isabelle Nanty.
Après avoir tourné dix films en deux ans, Julie Ferrier a fait salle comble avec En mai, c'est Ferrier ah la Gaîté !, qu'elle reprendra à l'automne. "Elle sait tout faire, ce qui est rare en France", complimente Louis-Michel Colla, le directeur du Théâtre de la Gaîté-Montparnasse. "Elle danse, chante, entre dans la peau de personnages comme une virtuose, est capable d'être princesse et bimbo américaine, fofolle et dame patronnesse, elle a un univers décalé, une folie à elle comme Florence Foresti." Cet éclectisme, pour être rare, n'est pas toujours reconnu à sa juste valeur. "En France, on colle des étiquettes aux gens, regrette l'artiste caméléon. Pourtant, Léonardo DiCaprio est producteur, Marion Cotillard a écrit pour Yodelice, et Charlie Chaplin faisait tout lui-même.
Moi, je veux pouvoir prendre des risques." Quand la demoiselle ne joue pas, elle aime cultiver son jardin, voyager et s'occuper de son chien, un compagnon de vie et de scène. On a vu le cabot sur le podium des César, il y a deux ans. "Elle peut être grave, douter et transformer une douleur en un truc à hurler de rire", observe Isabelle Nanty. "Dans le fond, je suis aussi légère que profonde", résume l'intéressée.
Julie Ferrier en dresseuse de chiens aux César par Seigneurtanga
http://www.dailymotion.com/video/xp2dc1_julie-ferrier-en-...
1971, naissance à Courbevoie
2004, joue dans Aujourd'hui, c'est Ferrier, spectacle en solo mis en scène par Isabelle Nanty
2008, est l'actrice principale de Mademoiselle, une série de 50 épisodes de 6' sur France 2
2010, joue dans le long métrage L'Arnacœur
2014, est à l'affiche de plusieurs films, dont Sous les jupes des filles et La Liste de mes envies
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07:02 Publié dans Farce et attrape, Films français, Les mots des films, Portraits de personnalités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : julie ferrier, emma thompson, courreges, mugler, louis juvet, sous les jupes des villes, l'arnacoeur, cecile guyon
mercredi, 18 juin 2014
Nicolas bedos
Une "pitrerie" en forme de bouquet estival.
Tout le monde - ou presque - en prend pour son grade
y compris l'auteur
http://m.youtube.com/watch?v=FjljlmQHbz8
https://www.youtube.com/user/onpcofficielle
07:00 Publié dans Farce et attrape, Politique & co, Trivialités parisiennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nicolas bedos, bedos, laurent ruquier, aymeric caron, natacha polony, caron, on n'est pas couchés
mercredi, 04 juin 2014
Y'a coloc sous les jupes des filles
Crédits photographiques Sarah Auzureau, designer graphique et dir. artistique
instagram bysardine - sarah.auzureau@icloud.com
Y'a une formule dans le film qui me fascine, c'est "Je m'en peux plus"
Et là je dis "merci", merci d'avoir résumé ma vie [...]
Généralement c'est hormonal,
ça m'arrive pendant mon syndrome prémenstruel [...]
"J'sais pas pourquoi j'suis hystérique comme ça,
excuse-moi, j'me comporte comme une folle".
J'me comporte comme une folle ?
"O-ho, est-ce que j'me comporte comme une folle ?!" [...]
La femme par Nora Hamzawi - Le Grand Journal du 02/06
Certaines personnes diront que les femmes sont instables.
Pas du tout. Pas du tout.
En fait, le seul problème, c'est juste qu'on est plusieurs en fait dans notre tête,
et donc que là, typiquement pendant que je vous parle,
à la fois j'me dis "ah la-lah, j'espère que ça va leur plaire, c'que j'fais et tout"
et à la fois, j'me dis "arrête, arrête, Nora, de t'infantiliser comme ça !
Tu fais ton taf et puis c'est tout !"
Mais en même temps, j'ai quand même envie que ça vous plaise.
Non mais là, j'ai l'impression d'avoir réclamé,
du coup j'culpabilise.
Donc en fait, c'est un p'tit peu ça, la vie d'une femme.
C'est comme si tu prenais cinquante meufs qui pouvaient pas se blairer,
tu décidais de les foutre en coloc. Où ça ?
Dans ta tête !
[...]
12:07 Publié dans Farce et attrape, Photographie | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 02 juin 2014
ONDAR II - interpellation pour violence
http://www.youtube.com/watch?v=0UrKB4rrxy8
Images extraites du clip Matilda de Parov Stelar
http://www.youtube.com/watch?v=fpEmIUFXJK0
07:00 Publié dans Farce et attrape | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 25 mai 2014
How I met my mother
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How I met
my mother
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Source : Facebook
[ Cuddled CEO ]
Les trois âges de la vie, Klimt
http://www.youtube.com/watch?v=UUv5FduE4Q4
Maman, Maman jolie
Maman tu es la plus belle du monde
Aucune autre à la ronde n'est plus jolie
Tu as pour moi, avoue que c'est étrange,
Le visage d'un ange du paradis
Dans tous mes voyages
J'ai vu des paysages
Mais rien ne vaut l'image
De tes beaux cheveux blancs
Tu es, Maman, la plus belle du monde
Et ma joie est profonde
Lorsqu'à mon bras
Maman, tu mets ton bras
Maman tu es la plus belle du monde
Car tant d'amour inonde tes jolis yeux
Pour toi, c'est vrai, je suis malgré mon âge
Le petit enfant sage des jours heureux
J'avais fait des rêves
Où l'on m'aimait sans trêve
Mais les rêves s'achèvent
Et toi seule m'est restée
Maman c'est toi la plus belle du monde
Et lorsque tout s'effondre autour de moi
Maman, toi tu es là !
www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=eZBCGVAkZLI
http://www.youtube.com/watch?v=zQJqu675Ino
http://www.youtube.com/watch?v=7RqSFiVUhDw
http://www.youtube.com/watch?v=VEp29GS1VXI
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And I met
my littlest
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Mother
of all
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Harissa vers 1900
07:00 Publié dans Beaux-Arts, Chanson, Farce et attrape, Peinture, Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : klimt, les trois âges de la femme, fête des mères
lundi, 19 mai 2014
Les mots des films - Doria, Bedos
07:00 Publié dans Farce et attrape, Les mots des films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : doria, bedos
samedi, 10 mai 2014
Etymologie - Femme
Nymphe devant l'aéropage, Jean-Léon Gérôme
Extrait du Dictionnaire superflu à l'usage de l'élite et des bien nantis,1997 , Pierre Desproges, Seuil :
Femme n.f., du latin femina. Être humain de sexe non masculin.
"La femme est le produit d'un os surnuméraire", disait BOSSUET qu'on ne saurait taxer de misogynie eu égard à l'exquise compréhension qu'il afficha toute sa vie à l'endroit de la gent féminine, huguenotes et catins exceptées.
Cette définition toute nimbée de délicatesse semble aujourd'hui quelque peu restrictive. La femme, à y regarder de plus près, est beaucoup plus qu'une excroissance osseuse. La femme est une substance matérielle organique composée de nombreux sels minéraux et autres produits chimiques parés de noms gréco-latins comme l'hydrogène ou le gaz carbonique, qu'on retrouve également chez l'Homme, dans des proportions qui forcent le respect.
Diversement amalgamés entre eux en d'étranges réseaux cellulaires dont la palpable réalité nous fait appréhender l'existence de Dieu, ces tissus du corps féminin forment les viscères. Certains sont le siège de l'amour.
La femme est assez proche de l'Homme, comme l'épagneul breton. A ce détail près qu'il ne manque à l'épagneul breton que la parole, alors qu'il ne manque à la femme que de se taire. Par ailleurs, la robe de l'épagneul breton est rouge feu et il lui en suffit d'une.
Dépourvue d'âme, la femme est dans l'incapacité de s'élever vers Dieu. En revanche, elle est en général pourvue d'un escabeau qui lui permet de s'élever vers le plafond pour faire les carreaux. C'est tout ce qu'on lui demande.
La femme ne peut se reproduire seule, elle a besoin du secours de l'Homme, lequel, parfois n'hésite pas à prendre sur ses heures de sommeil pour la féconder. Des observateurs attentifs affirment que la femme prend un vif plaisir dans cette satisfaction de sa viviparité.
La gestation, chez la femme, dure deux cent soixante-dix jours, au cours desquels elle s'empiffre, s'enlaidit, gémit vaguement, tout en contribuant à faire grimper les courbes de l'absentéisme dans l'entreprise.
Au bout de ces neuf mois, le petit d'Homme vient au monde. L'accouchement est douloureux. Heureusement, la femme tient la main de l'Homme. Ainsi, il souffre moins.
Se procurer l'ouvrage :
Dictionnaire superflu à l'usage de l'élite et des bien nantis
Pierre Desproges
1997 et 2013
Coll. Points, Seuil
138 pages
www.amazon.fr/Dictionnaire-superflu-lusage-l%C3%A9lite-nantis/dp/2757833979
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> Pour davantage : http://fichtre.hautetfort.com/les-mots-francais.html
07:00 Publié dans Ecrits, Farce et attrape, Les mots français, littérature contemporaine | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nymphe devant l'aéropage, jean-léon gérôme, desproges