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dimanche, 24 mai 2015

La Pentecôte - Giotto, El Greco, Titien

 

 

JPEG - 46.6 ko La Pentecôte, Giotto
 

 

Jn 14, 15-29 

A l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : "Si vous m'aimez, vous resterez fidèles à mes commandements. Moi, je prierai le Père, il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : l'Esprit de vérité.

Si quelqu'un m'aime, il restera fidèle à ma parole ; mon Père l'aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui. Celui qui ne m'aime pas ne restera pas fidèle à mes paroles. Or, la parole que vous entendez n'est pas de moi : elle est du Père, qui m'a envoyé. Je vous dis tout cela pendant que je demeure encore avec vous ; mais le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit.

C'est la paix que je vous laisse, c'est ma paix que je vous donne ; ce n'est pas à la manière du monde que je vous la donne. Ne soyez donc pas bouleversés et effrayés. Vous avez entendu ce que je vous ai dit : "Je m'en vais, et je reviens vers vous." Si vous m'aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi. Je vous ai dit toutes ces choses maintenant, avant qu'elles n'arrivent ; ainsi, lorsqu'elles arriveront, vous croirez."

 

pentecote
La Pentecôte, El Greco

 

Actes des Apôtres, II

Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils se trouvaient tous ensemble dans un même lieu, quand tout à coup, vint du ciel un bruit tel que celui d'un violent coup de vent, qui remplit toute la maison où ils se tenaient.

Ils virent apparaître des langues qu'on eût dites de feu ; elles se partageaient, et il s'en posa une sur chacun d'eux. Tous furent alors remplis de l'Esprit Saint et commencèrent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer.

Or il y avait, demeurant à Jérusalem, des hommes dévots de toutes les nations qui sont sous le ciel. Au bruit qui se produisit, la multitude se rassembla et fut confondue : chacun les entendait parler en son propre idiome.

Ils étaient stupéfaits, et, tout étonnés, ils disaient : "Ces hommes qui parlent, ne sont-ils pas tous Galiléens ? Comment se fait-il alors que chacun de nous les entende dans son propre idiome maternel ? Parthes, Mèdes et Elamites, habitants de Mésopotamie, de Judée et de Cappadoce, du Pont et d'Asie, de Phrygie et de Pamphylie, d'Egype et de cette partie de la Libye qui est proche de Cyrène, Romains en résidence, tant Juifs que prosélytes, Crétois et Arabes, nous les entendons publier dans notre langue les merveilles de Dieu !"

 

pentecote
La Pentecôt
e, Titien -
Santa Maria della Salute, Venise

 

Jn 20, 19-23

C'était après la mort de Jésus, le soir du premier jour de la semaine. Les disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils étaient, car ils avaient peur des Juifs. Jésus vint, et il était là au milieu d'eux. Il leur dit : "La paix soit avec vous !" Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.

Jésus leur dit de nouveau : "La paix soit avec vous ! De même que le Père m'a envoyé, moi aussi, je vous envoie." Ayant ainsi parlé, il répandit sur eux son souffle et il leur dit : "Recevez l'Esprit Saint. Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis ; tout homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus."

 

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La Pentecôte, Jean Restout - musée du Louvre, aile Sully, 2eme étage

 

Veni, Sancte Spiritu

Veni, Sancte Spiritus,     Viens, Esprit-Saint,        
et emitte caelitus           et envoie du haut du ciel
lucis tuae radium.          un rayon de ta lumière.

Veni, pater pauperum,    Viens en nous, père des pauvres,
veni, dator munerum      viens, dispensateur des dons,
veni, lumen cordium.      viens, lumière de nos cœurs.

Consolator optime,         Consolateur souverain,
dulcis hospes animae,     hôte très doux de nos âmes
dulce refrigerium.           adoucissante fraîcheur.

In labore requies,           Dans le labeur, le repos,
in aestu temperies          dans la fièvre, la fraîcheur,
in fletu solatium.             dans les pleurs, le réconfort.

O lux beatissima,           O lumière bienheureuse,
reple cordis intima         viens remplir jusqu'à l'intime
tuorum fidelium.            le cœur de tous tes fidèles.

Sine tuo numine,           Sans ta puissance divine,
nihil est in homine,        il n'est rien en aucun homme,
nihil est innoxium.         rien qui ne soit perverti.

Lava quod est sordidum,    Lave ce qui est souillé,
riga quod est aridum,        baigne ce qui est aride,
sana quod est saucium.     guéris ce qui est blessé.

Flecte quod est rigidum,    Assouplis ce qui est raide,
fove quod est frigidum,     réchauffe ce qui est froid,
rege quod est devium.      rends droit ce qui est faussé.
 
Da tuis fidelibus,              A tous ceux qui ont la foi
in te confidentibus,           et qui en toi se confient
sacrum septenarium.       donne tes sept dons sacrés.

Da virtutis meritum,        Donne mérite et vertu,
da salutis exitum,           donne le salut final
da perenne gaudium,      donne la joie éternelle.

 

>   A consulter également : http://rouen.catholique.fr/spip.php?article201 

 

samedi, 23 mai 2015

Etymologie - tennis

 

tennis, points
Source : Direct Matin, jeudi 22 mai 2014

 

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> Pour davantage : http://fichtre.hautetfort.com/les-mots-francais.html

 

vendredi, 22 mai 2015

Fantaisie pour piano, chœurs et orchestre en do mineur, opus 80 - Beethov, PEPA

 

Trille à la treizième minute

 

Mai 1948, concert donné par le Ministère de l'Education nationale au Théâtre des Champs-Elysées
Orchestre National de la Radiodiffusion Française dirigé par Roger Désormière,
Aline van Barentzen au piano, chœurs dirigés par René Alix


https://www.youtube.com/watch?v=SrU2DKqSV90

 

 

Ce pauvre vieux Ludwig, - qui frappait comme un sourd, au cœur de quelques idiotes poupées viennoises... ! Ce n'est pas ces automates en chiffons, les pauvres Brunschwig et autres dindes (même "immortellement bien-aimées"), qui eussent pu satisfaire à son appétit de Titan... Il avait un désir grand et superlatif, à envahir l'Europe, - un machin comme ça, à vous éclater le cul des nations, et à vous culbuter les frontières. Mais, pas à la façon de Napoléon, - à coups de canons... Lui, c'eût été avec des bataillons infatigables de doubles croches, d'opiniâtres 5-4-2 / 6-5-4 de finale qui n'en finissent plus de crier : « non, non, pas encore : il y a quelque chose, au-delà, que je n'ai pas encore atteint, ni embrassé »...

« Sei umschlungen, Millionen », - il était naturel que les vers de Schiller finissent par lui tomber « naturellement » sous les notes, dans la IXème symphonie, - ce « monstre » musical, qui dépasse son intitulé de « symphonie », comme « La divine comédie » de Dante outrepasse l'appellation de « poème ».

Ce n'est plus l'antienne à la foudre, nourrie par l'électrolyse nerveuse de la révolution française, sa rêverie active et ses purgatifs mesmérismes dans une baignoire de sang... C'est l'hymne du monde, - qui fait sauter les boutons d'uniforme des vieilles lois, et craquer les coutures des patries. A n'en pas douter, cet homme qui, sur son lit de mort, envoya, au milieu d'un orage de neige, son poing à la face du ciel, fût volontiers, avec son nez cassé et sa face au beurre-noir, allé boxer, s'il l'eût pu, les étoiles.
...

PEPA, Beethov
BeethovenPierre-Emmanuel Prouvost d'Agostino

 

Ici, c'est le brave Désormière, - qui était, non seulement un chef d'orchestre, mais, un musicien "à idées"... et, du genre : "prolétaires de tous pays", résistantes, et coco-collectivistes... (ce qui fait déjà beaucoup, - et, beaucoup trop, pour un Français...) qui s'y colle, - et qui fait merveille, dans ce machin improbable et splendide, que Beethoven a torché en trois jours... juste, afin de clôturer un concert de ses œuvres, en "en foutant plein les oreilles" aux tièdes et aux mijaurées de son temps.

Alors, oui... bon... on se plaindra, que les vers allemands originels dévolus au chœur eussent été traduits... mais, enfin... dans l'original, ils n'étaient déjà -quoique fort éloquents - que de pure "circonstance" : juste pour exprimer, à la demande du compositeur, que l'art fût la plus haute des fraternités humaines, - et qu'à côté de ça, César, et même le petit-Jésus n'eussent qu'à aller se rhabiller...

Les "doigts de l'homme", - oui, mais sur un piano... en quelque sorte...

Oui... ça craque... et ce n'est pas "lisse"... mais, la pulsation est là. Et, chez Beethoven, c'est tout ce qu'il faut, - n'en déplaise à ceux qui veulent lisser les éclairs à la gomina...

Et enfin... ça nous enseignera qu'en 1948, on savait encore, en France, fêter les centenaires des révolutions sans plumes tricolores dans le fion...

Le Romantisme (le vrai, avec majuscule... et, de préférence, d'appellation allemande contrôlée) n'est-ce pas, avant tout, la seule forme accomplie de la révolution permanente... ?

 

 

Pierre-Emmanuel Prouvost d'Agostino
21 mai 2015

 

07:00 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 21 mai 2015

Etymologie - Mousquetaires

 

mousquetaires
Direct Matin, vendredi 5 décembre 2014

 

mercredi, 20 mai 2015

Francis P - PEPA

 

francis poulenc
Francis Poulenc (1899-1963)

 

L'écriture de Poulenc m'a toujours fait penser à celle d'un collégien espiègle mis en retenue qui boucle sa page d'exercices ou son devoir d'étude, dans une calligraphie en pleins et déliés, tout en rêvant des courbes érotiques entre les lignes... et qui fait exprès de faire un pâté, - afin qu'on ne la voie pas -, par-dessus la trace d'une larme distraite qui est venue tomber en étoilant le papier.

 

https://www.youtube.com/watch?v=YBEb6HVr_6Q

 

La musique de Poulenc est - à mon avis - l'une des rares qui possède le don et l'art - très français, pour le coup - de la conversation... Elle se fait ses propres demandes, aveux, questions, réponses, reparties et traits d'esprit, - avec une pénétration consommée, non seulement, de la langue - mais aussi, des intonations : - du franc rire, au plus secret sanglot, et du soupir de désir à celui de vague tristesse... On l'écoute, comme un dialogue de Marivaux, une page de Voltaire, ou une pièce de Giraudoux... il n'y a rien à y ajouter... que l'éloquent silence qui la suit, quand elle a fini sa phrase ; - en général, d'ailleurs, sur un trait abrupt, qui a l'air de signifier : "ne m'en demandez pas davantage, - c'est ici le point final"... Silence qui, - comme eût dit Guitry - "est encore du Poulenc"... Souvent, d'ailleurs, on en redemanderait presque, - on voudrait que l'échange se prolongeât... on reste un peu sur sa faim... c'est trop court. Puis, en y réfléchissant, on s'aperçoit que, pourtant, tout est dit de ce qu'il y avait à exprimer... que prolonger la chose - l'escrime, ou le plaisir - eût été inutile... et n'eût consisté, qu'à vainement alourdir le propos... Là, c'est à Maupassant, qu'on pense, - et à la perfection d'une nouvelle, ou d'un conte en dix ou vingt pages... qui, étendues ou agrandies au nombre et à la dimension du roman, ne seraient plus que du vain délayage...

 

Pierre-Emmanuel Prouvost d'Agostino
13 avril 2015

 

07:00 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 19 mai 2015

Etymologie - Prendre son pied

 

prendre son pied
Source : DIRECT MATIN vendredi 10 avril 2015

 

lundi, 18 mai 2015

Blagounettes vestimentaires

 

 

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Source et pour la liste complète des 65 items : http://www.kickvick.com/hurting-true-life-facts/