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mardi, 11 février 2014

Le vieux fusil - Philippe Noiret, Romy Schneider

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Film : Le vieux fusil (1976, durée 1h40)

Réalisateur : Robert Enrico

Julien Dandieu (Philippe Noiret), Clara Dandieu (Romy Schneider), François (Jean Bouise), madame Dandieu (Madeleine Ozeray), l'officier SS (Joachim Hansen), le lieutenant (Robert Hoffmann), le chef milicien (Jean-Paul Cisife), le major Müller (Karl Michael Vogler), Florence Dandieu à 8 ans (Caroline Bonhomme), Florence Dandieu à 13 ans (Catherine Delaporte)

 

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Clara : Oh ! Le chien Marcel. Le chien Marcel attend son petit pépère, hein ! Il est content le chien Marcel, oui ! Il est beau, le chien Marcel ! C'est le plus beau, le plus merveilleux chien du monde, hein ! Oui-oui !

 

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- Docteur, le brûlé aux yeux n'arrête pas de crier.

Julien : J'y vais... Il y a plus de morphine, bien sûr.

 

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Julien : Bougez pas, ça servirait à rien.

- Vous n'aimez pas mes visites, on dirait.

Julien : Il n'y a que des malades ici.

- Vous savez, il y a des malades communistes, des malades saboteurs même, hein ? Ca dépend des jours, et des lits.

- Chef ! On l'a trouvé !

- Il m'a tué deux miliciens.

Julien : Je ne fais pas de politique !

- C'est ce que disent les lâches ! dans les périodes graves.

Julien : Je ne fais pas de politique, je soigne les blessés. Ou vous le laissez ici, ou je préviens le médecin major Müller !

- Monsieur Dandieu, la guerre n'est pas encore terminée. Si vous n'étiez pas chirurgien, vous savez ce qui arriverait ? On vous embarquerait à la guestapo allemande et vous seriez fusillé. Il y a longtemps que je vous suis, de loin. Vous avez une famille, une femme, une fille. Dans leur propre intérêt, surveillez-vous.

 

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Julien : Je vous envoie à la Barberie, Flo, maman, madame Jeanne et toi.

Clara : Pourquoi ?

Julien : Benh, c'est mieux. François vous emmènera avec la voiture.

Clara : Ah bon... parce que pour ta mère, pour Flo et pour madame Jeanne c'est d'accord, mais moi pas.

Julien : Mais si.

Clara : Non.

Julien : Mais si.

Clara : Mais non, Julien !

Julien : Ecoute, Clara, fais pas ta difficile ! Dans quelques jours, la ville sera libérée et je viendrai vous chercher, hein ? Puis après, dès que possible, je te promets qu'on ira faire un grand voyage tous les deux. Comme celui qu'on aurait dû faire s'il y avait pas eu tout ça. Et si tu es très gentille, je te fais un petit.

Clara : Julien...

Julien : Oui.

Clara : L'enfant...

Julien : Oui.

Clara : Tu le fais tout de suite ?

 

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Tu sais combien de temps j'ai adoré ton père ? Trente ans. A chaque fois que j'ouvre une porte, j'ai l'impression que je vais le voir.

 

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Clara : Un jour, je serai vieille, et tu ne m'auras même pas encore regardée.

Julien : Je me prive de sommeil toutes les nuits pour te regarder dormir.

Clara : Non, pas toutes les nuits.

Julien : Pas toutes les nuits. Faut m'excuser.

Clara : Et si je n'excuse pas ?

 

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Et alors, pour cela, ils connaîtront "le vieux fusil" alias "les partisans".

 

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lundi, 10 février 2014

Femmes - IV - Sollers

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Crédits photographiques Sylvia El Aarabi

 

Extrait de Femmes, 1985, Philippe Sollers, Gallimard :    

 

J'entends mon père se lever, le matin, pour aller travailler... Ces dames restaient au lit... Il faisait sa toilette le plus doucement possible, se rasait, ne pouvait pas s'empêcher de chanter un peu tellement il devait être content de partir... Il venait de passer sa nuit d'homme... Sa nuit de promiscuité, de soupirs, de fatigue et parfois de plaisir, de soucis, d'additions et de multiplications, de ronflements réprimés, de rêves compensateurs ou accusateurs... Il sortait, spectre rentable, accomplir sa journée de civilisé... Maintenant que je pense à lui, je me demande comment il trouvait la force ou l'inconscience, le surcroît d'adolescence ou de sainteté spontanée, le génie infranerveux, de rester toujours, ou presque, de bonne humeur... C'était peut-être sa vengeance... Montrer qu'il ne se passait rien... Que rien n'avait de sens... Silencieux, mais gai... Pas d'issue, mais léger... Une fois qu'il était dehors, le règne des femmes commençait. Prélassements, papotages, étirements, bâillements, courses en chemise de nuit, évaluation des achats de l'après-midi... Je les écoutais avec un plaisir effrayé... Lucidité, superficialité, vénalité : toutes les qualités pour bien coller à la réalité. Une horreur, un enchantement...  [...] Comme le résume froidement Tertullien cité par Bossuet dans son sublime Panégyrique de saint Thomas de Cantorbéry (1668, il a quarante et un ans) : "Toute notre affaire en ce monde, c'est d'en sortir au plus tôt." ... Le suicide ? Mais non... Si le monde est la mort, la mort ne permet pas de sortir du monde... Il faut donc tenter d'être là tout en n'étant pas là ; se sentir avec le plus de certitude, comme n'étant pas là pendant que, transitoirement, on est là... Vous me suivez ? Non ? Dommage... Ou tant mieux... [...] Regard des hommes apeurés, débilisés, racornis, enjupés, domestiqués, maternisés, mammas molles... Les voilà payeurs, porteurs, chauffeurs, bricoleurs, débardeurs de la connerie sans fin et sans faille... Asphyxiés au bain-marie, perfusés dans l'insignifiance, la glu de l'aménagement permanent... [...] Voilà le roman moderne... Autant dire que la littérature antérieure est complètement périmée. Inutile d'insister. Plus rien à changer, sinon la série des détails techniques. Plus rien à interpréter, sinon la toujours semblable bouffonnerie camouflée. La guerre, pourtant, est en train de changer d'abattoir... Nucléaire intime... Laissons flotter... On ne s'étonne de rien ; on n'est pas indigné ; on constate... Ce qui est devenu impossible, simplement, c'est la phrase trop subordonnée, propriétaire, la photo fixée... Il nous faut l'incertitude, désormais ; la légère certitude de l'incertitude ; l'approximation différée ; la veineuse oblique... La seringue hypo, son derme en écho...

 

Philippe, Sollers, FleursPhilippe Sollers

 

[...] Qu'est-ce qu'elles ont pu m'emmerder... Il faudrait que je leur décerne des prix. En tête, nettement, Flora... Puis Bernadette, presque un comble... Et puis Déborah, avec des circonstances atténuantes... Exceptions : Cyd, Ysia, Diane. J'ai beau me creuser, non, il n'y a que ces trois-là dont je ferai l'éloge à peu près sans restrictions... En général, je les notes (+) ou (-). Rarement (+)(+). Rarissimement (+)(+)(+). Parfois (+?). Quelquefois (+!). Très souvent (-)(-). Et combien de (-!). Pages de carnets, entailles rapides du temps... Quelle idée, aussi, quelle malédiction, d'être attiré par les femmes, magnétiquement, sourdement... J'attends que ça passe... Que ça s'exténue... Misère du besoin physiologique... Tenaille, il faut bien l'avouer... Carcan... Enfin, ça commence à se desserrer, on dirait...

[...]

 

 

51JMW0F9P2L__SL500_.jpgSe procurer l'ouvrage :

Femmes

Philippe Sollers

1985

Coll. Folio, Gallimard

672 pages

http://www.amazon.fr/Femmes-Philippe-Sollers/dp/2070376206/ref=sr_1_3?s=books&ie=UTF8&qid=1357915467&sr=1-3

 

 

dimanche, 09 février 2014

Ta foi t'a sauvée

 

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Crédits photographiques Mickael Roussel

  

Lc 7, 36-8, 3

Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table. Survint une femme de la ville, une pécheresse. Elle avait appris que Jésus mangeait chez le pharisien, et elle apportait un vase précieux plein de parfum. Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, à ses pieds, et ses larmes mouillaient les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvraient de baisers et y versait le parfum. En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : "Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu'elle est : une pécheresse." Jésus prit la parole : "Simon, j'ai quelque chose à te dire. - Parle, Maître." Jésus reprit : "Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devant cinq cents pièces d'argent, l'autre cinquante. Comme ni l'un ni l'autre ne pouvait rembourser, il remit à tous deux leur dette. Lequel des deux l'aimera davantage ? Simon répondit : "C'est celui à qui il a remis davantage, il me semble. - Tu as raison" lui dit Jésus. 

 

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Crédits photographiques Jana Hobeika

 

Il se tourna vers la femme, en disant à Simon : "Tu vois cette femme ? Je suis entré chez toi, et tu ne m'as pas versé d'eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux. Tu ne m'as pas embrassé ; elle, depuis son entrée, elle n'a pas cessé d'embrasser mes pieds. Tu ne m'as pas versé de parfum sur la tête ; elle, elle m'a versé un parfum précieux sur les pieds. Je te le dis : si ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, c'est à cause de son grand amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d'amour."

Puis il s'adressa à la femme : "Tes péchés sont pardonnés."

Les invités se dirent : "Qui est cet homme, qui va jusqu'à pardonner les péchés ?"

Jésus dit alors à la femme : "Ta foi t'a sauvée. Va en paix !"

 

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Crédits photographiques Elie Emile Hobeika

 

Ensuite Jésus passait à travers villes et villages, proclamant la Bonne Nouvelle du Règne de Dieu. Les Douze l'accompagnaient, ainsi que des femmes qu'il avait délivrées d'esprits mauvais et guéries de leurs maladies : Marie, appelée Madeleine (qui avait été libérée de sept démons), Jeanne, femme de Kouza, l'intendant d'Hérode, Suzanne, et beaucoup d'autres, qui les aidaient de leurs ressources.

 

saint luc, évangile

 

A lire également : tout l'évangile

et http://har22201.blogspot.fr/2012/10/saint-luc.html

 

07:00 Publié dans Foi | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 08 février 2014

Etymologie - Ni quoi ni qu'est-ce

 

Etymologie - Ni quoi ni qu'est-ce.jpg
Source : Direct Matin, lundi 17 septembre 2012

 

*

> Pour davantage : http://fichtre.hautetfort.com/les-mots-francais.html

 

vendredi, 07 février 2014

The story behing James Rhodes

 

The story behind James Rhodes


http://www.youtube.com/watch?v=P3gCteHGmOE

 

And he says he wants to slowly pull your shirt off... and gonna play some fucking Bach.


http://www.youtube.com/watch?v=CfthjBKrZkE

 

Back to basics...


http://www.youtube.com/watch?v=jXdSl15IHv0

 

Son site : > http://www.jamesrhodes.tv/

 

jeudi, 06 février 2014

James Rhodes - describes and plays Chopin

Vous prendrez bien un peu, beaucoup de Chopin...


http://www.youtube.com/watch?v=gwTJU8ga1zQ

 

Une minute de mots puissants d'intelligence à propos du génie de Chopin


http://www.youtube.com/watch?v=V51xi02l8Ig

 

This is a perfect kind of study of the disfunctional relationship for me.

Chopin is just - bang ! - it's there. It's like he just can take his... plugs his heart right into the piano and just out comes this outpouring. Whether it's two minutes long or fifteen minutes, it doesn't matter, it's there. It just keeps coming and keeps coming. I mean it's exhausting. It's exhausting to listen to, it's exhausting to play. I mean in a good way.

You know, it's... it's incredibly emotive. He did not distill his emotions one iota. He just was full on, hundred percent, out the gate, here they come, like it or not !

Can you imagine being in that head twenty-four hours... I guess I can. That's why it's been such a tricky few years for me but you know...

Chopin, thank God he wrote it down, thank God he got it out and we are now able to puzzle over this kind of immortal genius for the rest of our life.

 

Son site : > http://www.jamesrhodes.tv/

 

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Frédéric Chopin (1810-1849)

 

Et pour une heure avec Chopin sous les doigts de Rubinstein : http://fichtre.hautetfort.com/archive/2013/03/01/nocturne...

 


http://www.youtube.com/watch?v=Mgf_6upXw94

 

mercredi, 05 février 2014

James Rhodes - describes and plays Bach

 

Here goes the left hand


http://www.youtube.com/watch?v=Fo_RFJ1V-Cg

 

Junkie with Bach


http://www.youtube.com/watch?v=6bmX5ZoX9Po

 

Son site : > http://www.jamesrhodes.tv/