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vendredi, 19 avril 2013

Ces jeux absurdes, mots doux, insultes, coups et caetera et caetera - Stromae


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Bijoux-bisous et le tralala,
Mots doux et coups bas,
Insultes, coups et caetera et caetera

Et même en changeant d'avis,
Même en sachant qu'on a tort,
On ne changera pas la vie
Donc comme tout le monde, je vais en souffrir, jusqu'à la mort.  

IMAGINE-MOI DANS MES VIEUX JEANS

 

bal masqué
Vitrine boulevard Haussmann, 2012



Un jour je L'ai vUe, j'ai tout de sUite sU que...
Qu'on aLLait devoir faire ces jeux absUrdeux,
Bijoux-bisous et le traLaLa,
Mots doux et coups bas,
InsULtes, coups et caetera et caetera,
Non pas les miens mais les siens, oui.
Notre enfant deviendra aussi le sien ensuite.
Enfin c'est le juge qui insistera, j'imagine.
Imagine-moi, télé sous le bra
Et mes jeans sales et puis tout ça...

Je l'aimà mort mais pour la vie,
On se dira oui, à la vie, à la mort,
Et même en changeant d'avis,
Même en sachant qu'on a tort,
On ne changera pas la vie
Donc comme tout le monde, je vais en souffrir, jusqu'à la mort.  

Je voudrais être son ombre
Mais je La déteste,
Même au bout du monde,
Hé bien qu'eLLe y reste.
Oui, je L'aimais teLLement
Que je L'aime encor.
Je n'aurai pas Le choix, non,
Jusqu'à La mort.

 


http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&am...

 


http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&am...

Un jour, je la reverrai, je le saurai tout de suite,
Que ce sera reparti pour un tour de piste,
Un môme de plus, un nouveau juge,
Et puis leurs odeurs de pisse,
Ça deviendra juste une fois de plus répétitif.
Imagine-moi dans mes vieux jeans
Mais cette fois-Là sans domiciLe,
Le moraL bas, en haut d'un pont, d'une faLaise ou d'un buiLding,
J'aurai L'air d'un con quand je sauterai dans Le vide.
Je l'aime à mort, je l'aime à mort,
Je l'aime à mort, je l'aime à mort, je l'aime à mort !
Je l'aime à mort, oui, je l'aime à mort, je l'aime à mort,
Je l'aime à mort, je l'aime à mort, je l'aime à mort.

 

jeudi, 18 avril 2013

Messe en si - ENCORE - Bach, Richter

Bach, messe en si
Jean-Sébastien Bach (1685-1750)

 

 

sacre coeur, basilique, paris, mosaique
Basilique du Sacré-Coeur, Montmartre
Crédits photographiques Hermann Schurig

 

 


http://www.youtube.com/watch?v=r6ZErrGKb9c&feature=pl...

 

Kyrie

Gloria à 20'38''

Credo à 1h03'15''

Sanctus à 1h39'30''

Osanna à 1h46'08''

 

hermann schurig, montmartre, sacré-coeur, basilique, paris
Prise à Montmartre
Crédits photographiques Hermann Schurig

 

Extrait de La pensée catholique de Jean-Sébastien Bach, Maxence Caron, 2010, Via Romana :

[...]

Pourquoi une dynamique systématiquement binaire pour ce qui ne concerne pas le mystère de l'Incarnation ou ce qui lui est immédiatement rattaché ? En outre, il ne s'agit point de n'importe quel rythme binaire, car, à l'exception de l'Et in unum Dominum Jesum, toutes les mesures binaires sont établies à la blanche : la blanche est l'unité de mesure rythmique, tout est enchâssé en une largesse et une ampleur qui, sans être rare en musique, ne constitue pas non plus la norme. Cet usage de la blanche signifie que, lorsque les différents points de stricte substance et donc stricte ineffabilité divines sont peints par la musique, la respiration humaine à les dire doit se faire plus large afin de se donner les moyens les meilleurs d'accueillir la possibilité de se remplir du plus large espace dicible devant l'indicible [...]. Exception est faite dans la numération de la mesure choisie pour évoquer musicalement le Fils, une mesure à 4/4, étalonnée ainsi par la noire et non plus par la blanche, noires qui sont au nombre de quatre par mesure [...].

 

 

maxence caron, via romana, bach, messe en si, pensée, catholiqueSe procurer l'ouvrage :

La pensée catholique de Jean-Sébastien Bach

Maxence Caron

2010

Via Romana

273 pages

http://www.amazon.fr/La-pens%C3%A9e-catholique-Jean-S%C3%A9bastien-Bach/dp/291672768X/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1365408144&sr=8-1&keywords=caron+bach+messe

 

 

mercredi, 17 avril 2013

Les amants de Montmorency - Alfred de Vigny

alfred de vigny
Alfred de Vigny (1797-1863), par Felix Nadar

 

                          I

Etaient-ils malheureux, Esprits qui le savez !
Dans les trois derniers jours qu'ils s'étaient réservés ?
Vous les vîtes partir tous deux, l'un jeune et grave,
L'autre joyeuse et jeune. Insouciante esclave,
Suspendue au bras droit de son rêveur amant,
Comme à l'autel un vase attaché mollement,
Balancée en marchant sur sa flexible épaule
Comme la harpe juive à la branche du saule ;
Riant, les yeux en l'air, et la main dans sa main,
Elle allait, en comptant les arbres du chemin,
Pour cueillir une fleur demeurait en arrière,
Puis revenait à lui, courant dans la poussière,
L'arrêtait par l'habit pour l'embrasser, posait
Un oeillet sur sa tête, et chantait, et jasait
Sur les passants nombreux, sur la riche vallée
Comme un large tapis à ses pieds étalée ;
Beau tapis de velours chatoyant et changeant,
Semé de clochers d'or et de maisons d'argent,
Tout pareils aux jouets qu'aux enfants on achète
Et qu'au hasard pour eux par la chambre l'on jette.
Ainsi, pour lui complaire, on avait sous ses pieds
Répandu des bijoux brillants, multipliés
En forme de troupeaux, de village aux toits roses
Ou bleus, d'arbres rangés, de fleurs sous l'onde écloses,
De murs blancs, de bosquets bien noirs, de lacs bien verts
Et de chênes tordus par la poitrine ouverts.
Elle voyait ainsi tout préparé pour elle :
Enfant, elle jouait, en marchant, toute belle,
Toute blonde, amoureuse et fière ; et c'est ainsi
Qu'ils allèrent à pied jusqu'à Montmorency.

 

                          II

Ils passèrent deux jours d'amour et d'harmonie,
De chants et de baisers, de voix, de lèvre unie,
De regards confondus, de soupirs bienheureux,
Qui furent deux moments et deux siècles pour eux.
La nuit on entendait leurs chants ; dans la journée
Leur sommeil ; tant leur âme était abandonnée
Aux caprices divins du désir ! Leurs repas
Etaient rares, distraits ; ils ne les voyaient pas.
Ils allaient, ils allaient au hasard et sans heures,
Passant des champs aux bois, et des bois aux demeures,
Se regardant toujours, laissant les airs chantés
Mourir, et tout à coup restaient comme enchantés.
L'extase avait fini par éblouir leur âme,
Comme seraient nos yeux éblouis par la flamme.
Troublés, ils chancelaient, et le troisième soir,
Ils étaient enivrés jusques à ne rien voir
Que les feux mutuels de leurs yeux. La nature
Etalait vainement sa confuse peinture
Autour du front aimé, derrière les cheveux
Que leurs yeux noirs voyaient tracés dans leurs yeux bleus.
Ils tombèrent assis, sous des arbres ; peut-être ...
Ils ne le savaient pas. Le soleil allait naître
Ou s'éteindre... Ils voyaient seulement que le jour
Etait pâle, et l'air doux, et le monde en amour...
Un bourdonnement faible emplissait leur oreille
D'une musique vague, au bruit des mers pareille,
Et formant des propos tendres, légers, confus,
Que tous deux entendaient, et qu'on n'entendra plus.
Le vent léger disait de la voix la plus douce :
" Quand l'amour m'a troublé, je gémis sous la mousse. "
Les mélèzes touffus s'agitaient en disant :
" Secouons dans les airs le parfum séduisant
" Du soir, car le parfum est le secret langage
" Que l'amour enflammé fait sortir du feuillage. "
Le soleil incliné sur les monts dit encor :
" Par mes flots de lumière et par mes gerbes d'or
" Je réponds en élans aux élans de votre âme ;
" Pour exprimer l'amour mon langage est la flamme."
Et les fleurs exhalaient de suaves odeurs,
Autant que les rayons de suaves ardeurs ;
Et l'on eût dit des voix timides et flûtées
Qui sortaient à la fois des feuilles veloutées ;
Et, comme un seul accord d'accents harmonieux,
Tout semblait s'élever en choeur jusques aux cieux ;
Et ces voix s'éloignaient, en rasant les campagnes,
Dans les enfoncements magiques des montagnes ;
Et la terre, sous eux, palpitait mollement,
Comme le flot des mers ou le coeur d'un amant ;
Et tout ce qui vivait, par un hymne suprême,
Accompagnait leurs voix qui se disaient : " Je t'aime. "

 

                          III

Or c'était pour mourir qu'ils étaient venus là.
Lequel des deux enfants le premier en parla ?
Comment dans leurs baisers vint la mort ? Quelle balle
Traversa les deux coeurs d'une atteinte inégale
Mais sûre ? Quels adieux leurs lèvres s'unissant
Laissèrent s'écouler avec l'âme et le sang ?
Qui le saurait ? Heureux celui dont l'agonie
Fut dans les bras chéris avant l'autre finie !
Heureux si nul des deux ne s'est plaint de souffrir !
Si nul des deux n'a dit : " Qu'on a peine à mourir ! "
Si nul des deux n'a fait, pour se lever et vivre,
Quelque effort en fuyant celui qu'il devait suivre ;
Et, reniant sa mort, par le mal égaré,
N'a repoussé du bras l'homicide adoré ?
Heureux l'homme surtout, s'il a rendu son âme,
Sans avoir entendu ces angoisses de femme,
Ces longs pleurs, ces sanglots, ces cris perçants et doux
Qu'on apaise en ses bras ou sur ses deux genoux,
Pour un chagrin ; mais si la mort les arrache,
Font que l'on tord ses bras, qu'on blasphème, qu'on cache
Dans ses mains son front pâle et son coeur plein de fiel,
Et qu'on se prend du sang pour le jeter au ciel. -
Mais qui saura leur fin ? -
Sur les pauvres murailles
D'une auberge où depuis on fit leurs funérailles,
Auberge où pour une heure ils vinrent se poser
Ployant l'aile à l'abri pour toujours reposer,
Sur un vieux papier jaune, ordinaire tenture,
Nous avons lu des vers d'une double écriture,
Des vers de fou, sans rime et sans mesure. - Un mot
Qui n'avait pas de suite était tout seul en haut ;
Demande sans réponse, énigme inextricable,
Question sur la mort. - Trois noms, sur une table,
Profondément gravés au couteau. - C'était d'eux
Tout ce qui demeurait... et le récit joyeux
D'une fille au bras rouge. " Ils n'avaient, disait-elle,
Rien oublié. " La bonne eut quelque bagatelle
Qu'elle montre en suivant leurs traces, pas à pas.
Et Dieu ? - Tel est le siècle, ils n'y pensèrent pas.

 

 

> Pour plus de poësie d'Alfred de Vigny :
http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/alfred_de_vigny/index.html



> Pour des citations d'Alfred de Vigny :
http://www.babelio.com/auteur/Alfred-de-Vigny/9906/citations


 

alfred de vigny   marie dorval, alfred de vigny
Alfred de Vigny (1797-1863)                   Marie Dorval (1798-1849)


> A propos de son amour pour Marie Dorval :
http://lieuxcommuns.over-blog.com/article-correspondance-...


L'été 1831, alors que la seconde doit jouer la pièce du premier, La Maréchale d'Ancre, ils deviennent amants. Le poète installe sa muse dans un appartement de la rue Montaigne, où ils se retrouvent avec passion. Peu à peu, celle-ci s'éteindra, mais les amants restent attachés l'un à l'autre. En 1838, après de violentes disputes, ils se séparent. Vigny est extrêmement jaloux, au point de faire suivre sa "vieille maîtresse" par l'inspecteur Vidocq lui-même, ne supportant pas sa liaison avec un poète plus jeune, Jules Sandeau.

"Tout était passion chez elle, la maternité, l'art, l'amitié, le dévouement, l'indignation, l'aspiration religieuse ; et comme elle ne savait et ne voulait rien modérer, rien refouler, son existence était d'une plénitude effrayante, d'une agitation au-dessus des forces humaines...", écrit à propos de Marie Dorval son amie George Sand.


mardi, 16 avril 2013

"The-red-pen" is back on duty and she is redder than ever

red, rouge, stylo, pen, prof, enseignant, correction

Messe en si - VIII - Bach

Bach, messe en si

 

 

saint sulpice, karim hobeika
Eglise Saint-Sulpice
Crédits photographiques Karim Hobeika

 

 

 http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=91O6lEFKjpI

 

 

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La pensée catholique de Jean-Sébastien Bach

Maxence Caron

2010

Via Romana

273 pages

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lundi, 15 avril 2013

Messe en si - VII - Bach

Bach, messe en si

 

 

saint sulpice karim hobeika
Eglise Saint-Sulpice
Crédits photographiques Karim Hobeika

 

 

 http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=cSkRIZt_rMk

 

 

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La pensée catholique de Jean-Sébastien Bach

Maxence Caron

2010

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dimanche, 14 avril 2013

Venez - Titien

 

titien, l'annonciation, messie
L'Annonciation, Titien

 

Venez, Divin Messie,
nous rendre espoir et nous sauver ;
vous êtes notre vie ;
venez, venez, venez !

Ô Fils de Dieu, ne tardez pas ;
par votre Corps donnez la joie
à notre monde en désarroi.
Redites-nous encore
de quel amour vous nous aimez ;
tant d'hommes vous ignorent !
Venez, venez, venez !

A Bethléem, les cieux chantaient
que le meilleur de vos bienfaits
c'était le don de votre Paix.
Le monde la dédaigne :
partout les coeurs sont divisés !
Venez, venez, venez !

Vous êtes né pour les pécheurs
que votre grâce, ô Dieu Sauveur,
dissipe en nous la nuit, la peur !
Seigneur, que votre enfance
nous fasse vivre en la clarté,
soyez la délivrance,
Venez, venez, venez !

Quand vous viendrez au dernier jour
juger le monde sur l'amour,
que nous veillions pour ce retour !
Que votre main nous prenne
dans le Royaume des sauvés !
que meure enfin la haine,
Venez, venez, venez !