jeudi, 08 janvier 2015
7 janvier 2015 +
Pour l'origine de "Je suis Charlie", http://www.huffingtonpost.fr/2015/01/07/je-suis-charlie-o...
Et davantage d'illustrations en réaction, dont en voici deux encore : http://www.buzzfeed.com/ryanhatesthis/heartbreaking-carto...
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Pour les faits, http://www.leparisien.fr/faits-divers/en-direct-paris-fus...
Pour une rétrospective, www.huffingtonpost.fr/2015/01/07/charb-mort-charlie-hebdo...
Bref témoignage de Coco, membre, http://www.humanite.fr/charlie-hebdo-le-temoignage-de-la-...
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Pour un portrait détaillé de nos scribouillards assassinés, http://www.nordeclair.fr/france-monde/charlie-hebdo-portr... dont voici quelques éléments :
A propos de Cabu : anar rêveur derrière ses lunettes cerclées, le bonhomme à l’éternelle coupe au bol, pilier de Charlie Hebdo et du Canard enchaîné, avait gardé la hargne de ses débuts et n’avouait qu’un regret, celui de n’avoir pas toujours été assez féroce. Vis-à-vis du pouvoir, du conformisme, des sportifs ou de la télévision.
A propos de Wolinski : l’humour toujours grinçant, bien dans la note de Hara-Kiri — « journal bête et méchant » -, il imaginait, en 2012, que l’on pourrait graver sur sa tombe ce mot de Cavanna, vieux compagnon de route: « Wolinski, on croit qu’il est con parce qu’il fait le con mais en réalité, il est vraiment con. »
A propos de Charb : né le 21 août 1967 à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), Stéphane Charbonnier, dit Charb, « avait appris à dessiner pendant les cours de maths et bon an, mal an finit par être un peu moins nul en dessin qu’en maths », selon son éditeur Casterman. [...] « C’est en refusant par peur ou par paternalisme de traiter les musulmans comme des citoyens avant de les traiter comme des croyants qu’on fait de l’islam un tabou », disait-il en juin 2013 à l’occasion de la sortie du second tome de «La Vie de Mahomet», édité par Charlie Hebdo."
A propos de Tignous : né Bernard Verlhac en 1957 à Paris, Tignous publiait régulièrement dans Charlie Hebdo et Marianne. Il collaborait également à Fluide Glacial, L’Echo des Savanes ainsi qu’à des émissions télévisées avec Laurent Ruquier, Marc-Olivier Fogiel ou Bruno Masure, dans lesquelles ses dessins accompagnaient les débats.
A propos de Maris, économiste : « Bernard Maris était un homme de cœur, de culture et d’une grande tolérance. Il va beaucoup nous manquer », a déclaré de son côté dans un communiqué Christian Noyer, le gouverneur de la Banque de France, saluant celui qui a été nommé en 2011 au conseil général de la banque centrale. Diplômé de l’Institut d’études politiques de Toulouse en 1968, agrégé de sciences économiques en 1994, il avait récemment achevé sa carrière d’enseignant-chercheur à l’université Paris 8 après un détour plus ancien par Toulouse I. [...] Bernard Maris, père de deux enfants, défendait enfin la mémoire de l’écrivain Maurice Genevoix, grand témoin de la guerre de 14-18, dont il avait épousé la fille, Sylvie Genevoix.
Encore à propos de Charb : http://www.telerama.fr/livre/charb-dessinateur-mort-debou... : « Je n’ai pas de gosses, pas de femme, pas de voiture, pas de crédit, déclarait-il au Monde en 2012. C’est peut-être un peu pompeux ce que je vais dire, mais je préfère mourir debout que vivre à genoux ».
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Pour l'interview télévisée de Patrick Pelloux, membre et urgentiste, http://www.itele.fr/france/video/patrick-pelloux-le-journ... :
- Qui a fait ça ?
- Je ne sais pas. Des fous. Et encore, c'est insulter les fous de dire fous.
Texte de Marcel Sel, Belgique, dont voici quelques extraits : http://blog.marcelsel.com/2015/01/07/je-ne-suis-pas-charl... : "Ce serait indigne aujourd’hui de te déclarer solidaire de tout ce que Charlie Hebdo a produit alors que tu ne l’étais pas. Mais ce serait pire encore de ne pas te dresser pour hurler que, quoi qu’ils aient écrit, dessiné ou dit, rien ne justifie, n’excuse, un tel carnage. [...] Parce qu’en leur répondant à des dessins par des balles de kalachnikov, les pleutres ont montré l’ampleur abyssale de leur faiblesse d’esprit. C’est dur d’être aimé par des cons. Tu n’étais pas d’accord avec ce qu’ils dessinaient. Mais c’est exactement pour ça que tu vas écrire que tu portes leur deuil comme tu porterais celui d’un frère. On n’est pas toujours d’accord, entre frères. Tu trouvais leurs positions folles, déplacées, dangereuses. Mais c’était leur droit absolu. C’était leurs tripes. À aucun moment, aucun des journalistes de Charlie Hebdo n’a mérité pire qu’une réponse écrite. [...] Ami, entends-tu leurs grands rires sous la terre de nos plaines ? [...] "
Texte d'une mère, http://onnapas4bras.eklablog.com/est-ce-une-bonne-idee-qu... : "Et c’est bien toute l’horreur qui est là. Un monde où les enfants ne dessineraient plus. Par peur. Mes enfants, mes tout-petits, Dessinez. Vous pouvez. Vous devez. N’ayez pas peur. [...] Faites des marelles de la terre au ciel sur les trottoirs gris. Faites des traits à la règle et des spirales. Faites des arcs-en-ciel et des licornes. Dessinez-moi avec un gros pif, des grandes oreilles, des mains fleurs et les cheveux dressés. [...] Faites des monstres de papier, des dinosaures retords, des princesses à paillettes. Dessinez sur des grandes feuilles, sur les dos des enveloppes des factures. [...] Faites des dino à paillettes et des princesses revêches. [...]"
Texte de Pascal Roger-Praud, https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10152732705873305... :"Piètres pantins désarticulés et incultes [...] Nos anciens sont morts pour garantir notre liberté contre la barbarie, le fanatisme et le fascisme. Vous n'avez pas appris ce qu'ils nous ont appris. [...]Vous avez grandi sur une Terre de Liberté.Traitres à Votre Culte, Notre Laïcité vous a permis de croire en Votre Dieu en toute sérénité. Ignares ! Pleutres ! [...] Vous aurez toujours Notre Liberté à vos trousses."
09:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
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