dimanche, 01 juin 2014
L'Ascension du Christ - Camilo, Giotto, Rembrandt
A l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Si vous m’aimez, vous resterez fidèles à mes commandements. Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : c’est l’Esprit de vérité. Le monde est incapable de le recevoir, parce qu’il ne le voit pas et ne le connaît pas ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure auprès de vous, et qu’il est en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous. D’ici peu de temps, le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez vivant, et vous vivrez aussi. En ce jour-là, vous reconnaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et moi en vous. Celui qui a reçu mes commandements et y reste fidèle, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; moi aussi je l’aimerai, et je me manifesterai à lui. » (Jn 14, 15-21)
L'Ascension, Francisco Camilo L'Ascension, Le Tintoret
Il vous est avantageux que je m'en aille car si je ne m'en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous ; mais, si je m'en vais, je vous l'enverrai. (Jean 16,7)
J'enverrai sur vous ce que mon Père a promis ; mais vous, restez dans la ville jusqu'à ce que vous soyez revêtus de la puissance d'en haut. (Luc 24-49)
L'Ascension, Giotto
Les apôtres virent le Christ s'élever et disparaître à leurs yeux dans une nuée. Et comme ils fixaient encore le ciel où Jésus s'en allait, voici que deux hommes en vêtements blancs se tenaient devant eux et disaient : « Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Jésus, qui a été enlevé du milieu de vous, reviendra de la même manière que vous l'avez vu s'en aller vers le ciel. » (Actes des Apôtres 1, 1-11)
L'Ascension, Rembrandt
A l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il leva les yeux au ciel et pria ainsi : « Père, l’heure est venue. Glorifie ton Fils, afin que le Fils te glorifie. Ainsi, comme tu lui as donné autorité sur tout être vivant, il donnera la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Or, la vie éternelle, c’est de te connaître, toi, le seul Dieu, le vrai Dieu, et de connaître celui que tu as envoyé, Jésus Christ. Moi, je t’ai glorifié sur la terre en accomplissant l’œuvre que tu m’avais confiée. Toi, Père, glorifie-moi maintenant auprès de toi : donne-moi la gloire que j’avais auprès de toi avant le commencement du monde. J’ai fait connaître ton nom aux hommes que tu as pris dans le monde pour me les donner. Ils étaient à toi, tu me les as donnés, et ils ont gardé fidèlement ta parole. Maintenant, ils ont reconnu que tout ce que tu m’as donné vient de toi, car je leur ai donné les paroles que tu m’avais données : ils les ont reçues, ils ont vraiment reconnu que je suis venu d’auprès de toi, et ils ont cru que c’était toi qui m’avais envoyé. Je prie pour eux ; ce n’est pas pour le monde que je prie, mais pour ceux que tu m’as donnés : ils sont à toi, et tout ce qui est à moi est à toi, comme tout ce qui est à toi est à moi, et je trouve ma gloire en eux. Désormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont dans le monde, et moi, je viens vers toi. » (Jn 17, 1-11)
7ème dimanche de Pâques, semaine du 1er au 7 juin 2014 :
"La vie éternelle, c'est de Te connaître, Toi, le seul dieu, le vrai dieu", Père Marc Guelfucci, paroisse Notre-Dame de Grâce de Passy
[...] Réjouissons-nous toujours de la divinité de Jésus-Christ Notre-Seigneur, vrai Dieu, vrai Homme qui vit dans la gloire à la droite du Père. Cela manque d’originalité et peut sembler répétitif, mais de la répétition vient la connaissance profonde et la certitude dans la foi. Cessons d’entretenir une petite faveur coquette pour le doute mondain car de notre foi naît notre espérance dans l’accomplissement des promesses divines, promesses de bonté et de pardon, de bonheur, de vie éternelle et de retrouvailles avec les âmes justes.
Relisons ce verset : « Toi, Père, glorifie-moi maintenant auprès de toi : donne-moi la gloire que j'avais auprès de toi avant le commencement du monde ». Jésus affirme qu’il existait avant la création. Saint Jean le proclame : « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu… Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité ». Cela peut sembler évident mais cela ne l’est pas, c’est une révélation surnaturelle. C’est l’Esprit de vérité qui a enseigné l’Eglise, apôtres, successeurs de Pierre, évêques, catéchistes, fidèles : « Père saint, garde mes disciples dans la fidélité à ton nom ».
13:33 Publié dans Beaux-Arts, Foi, Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)
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