dimanche, 12 janvier 2014
Humble Joseph - De La Tour
L'Apparition de l'ange à saint Joseph, Georges de La Tour Saint Joseph, Georges de la Tour
dit aussi le Songe de Saine Joseph Au Musée du Louvre
Au Musée des Beaux-Arts de Nantes
HUMBLE JOSEPH
Pour nous annoncer la naissance du Christ, Saint Mathieu nous présente Joseph, celui qu’on appelait dans le temps « père nourricier de Jésus ». Et, pour que nous retenions bien le message, l’Église nous le propose cette année deux jours de suite à la messe, le 18 et le 19 décembre.
L’Écriture qualifie Joseph d’« homme juste », mais ne nous rapporte pas de paroles de sa part. Il ne parle pas, mais il réfléchit, se recueille, retient ce que les prophètes ont dit (première lecture de la messe au chapitre 7 d’Isaïe), ce que sa conscience pure lui souffle … Et puis, il agit. Joseph reçoit humblement l’annonce qui lui est faite par le Saint Esprit. Il accueille son annonciation personnelle ; et puis, en silence, il obéit.
Joseph est le charpentier de nos églises et de nos tabernacles ; il en bâtit la structure qui ne se voit plus quand d’autres artisans, d’autres artistes, seront appelés pour décorer la tente du Seigneur. Par la présence silencieuse de Joseph, la présence ineffable de Dieu advient parmi nous et demeure, nourrie, adorée, glorifiée. Par son écoute, par son regard, par ses actes, par son obéissance à la Parole, Joseph abrite le tout-puissant Seigneur, notre refuge.
Joseph est tenté de s’en remettre à la sagesse raisonnable de l’humanité; Joseph est tenté d’avoir peur... Joseph trouve dans son cœur pur la réponse humble de justice et de paix: Dieu-avec-nous va naître au milieu de nous. Et cet enfant ne naîtra que dans un berceau d’humilité et de foi qui accepte de garder, d’adorer, de montrer en silence ce que les intelligents ne comprennent pas.
D’autres ont été, seront apôtres, proclameront la Bonne Nouvelle, mourront en public face à la rage et aux vociférations. Lui, Joseph, sait que le bruit ne fait pas de bien, que le bien ne fait pas de bruit. Qu’il nourrisse notre foi, la rassasie d’humilité, nous apprenant, avec Marie, à garder dans le cœur les voies du Seigneur.
Diacre Geoffroy de Villoutreys
Saint Joseph, église Saint-Germain-des-Prés
Crédits photographiques Jana Hobeika
> A consulter également :
http://www.ndgrace-passy.com/editoriaux/editoriaux_10/edito101219.htm
http://fichtre.hautetfort.com/archive/2013/12/24/neuvaine-a-saint-joseph.html
07:00 Publié dans Beaux-Arts, Foi, Peinture | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Le sait Patron de nous autres les charpentiers que nous fêtons le 19 mars!!
Écrit par : Stephan Rémi | samedi, 18 octobre 2014
Voici un très vieux chant venant des menuisiers et ou des charpentiers dont l'auteur est inconnu:
Das Hobellied ist ein Wiener Couplet aus dem Alt-Wiener Zaubermärchen "Der Verschwender" von Ferdinand Raimund aus dem Jahr 1834, das sich als Wienerlied und Volksweise etabliert hat.
Text: Ferdinand Raimund
Musik: Conradin Kreutzer
Da streiten sich die Leut' herum
oft um den Wert des Glücks;
der Eine heißt den Andern dumm,
am End' weiß keiner nix.
Da ist der allerärmste Mann
dem Andern viel zu reich,
das Schicksal setzt den Hobel an
und hobelt alle gleich.
Die Jugend will halt stets mit G'walt
in allem glücklich sein;
doch wird man nur ein bisserl alt,
dann find't man sich schon drein.
Oft zankt mein Weib mit mir, oh Graus,
das bringt mich nicht in Wut.
Da klopf' ich meinen Hobel aus
und denk': Du brummst mir gut!
Zeigt sich der Tod einst mit Verlaub
und zupft mich: „Brüderl, kumm!",
da stell' ich mich am Anfang taub
und schau mich gar nicht um.
Doch sagt er: „Lieber Valentin,
mach' keine Umständ', geh!",
dann leg' ich meinen Hobel hin
und sag' der Welt ade.
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This is one of my grandpa's favorite songs.
Tomorrow is his 84th Birthday (11.05.) - Here is a little gift from me! Recorded in his hobby-room on his lovely old workbench!
Écrit par : Stephan Rémi | samedi, 18 octobre 2014
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