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mercredi, 23 janvier 2013

Leçons d'anachronisme - Venus, Van Gogh

Parce qu'un anachronisme ne sert à rien.

Parce qu'il ne peut rien montrer.

Parce qu'il ne peut être au mieux qu'inesthétique, si ce n'est absurdement inesthétique.

Et finalement inesthétiquement absurde.

 

Sachez tout de même que vous pouvez jouer à un "avant / après Vénus beauté weight watchers dukan au Musée".

 

Site de la bloggueuse maquilleuse photoshopeuse qui a fait maigrir dix Vénus :  http://www.annautopiagiordano.it/venus-ita.html

 

Si vous tenez à lire ce qu'en pense Le Monde (je préférerais que vous vous fassiez votre propre opinion avant en restant encore un peu par ici) : http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/03/12/en-maigre-ve...

 

Allez-y par ici, chaussez vos lornions et équarquillez vos mirettes avec les trois exemples retenus par nos soins à votre intention :

 

En cliquant sur ctrl et + vous pouvez zoomer.

 

anna utopia giordano,venus,van gogh
anna utopia giordano,venus,van gogh

 

Ingres, Vénus

 

Bouguereau-the-birth-of-venus.jpg

 Ces exemples et sept autres sur http://www.annautopiagiordano.it/venus-ita.html

 

 

Et dans un autre genre...

van gogh 

van gogh today.JPG

> Pour visionner la video : http://www.lemonde.fr/culture/video/2013/01/18/un-artiste...

jeudi, 27 décembre 2012

Un rêve adjanien surréaliste - Botticelli

 

botticelli - la naissance de Vénus.jpg
La naissance de Vénus, Botticelli

 

 

Source : Entretien avec Isabelle Adjani, Madame Figaro supplément au Figaro n°21229 et 212230 des 2 et 3 novembre 2012

 

Il y a une vingtaine d'années, j'ai fait un rêve incroyable qui débutait sur un terrain un peu particulier, celui de l'intimité du corps. Rien de scabreux, au contraire, le cheminement du songe est merveilleux, comme dans un conte de fées.

Je me vois en tenue d'Eve, un peu comme dans un Botticelli. Les couleurs autour de moi sont vives et tendres. Et mon corps rejette des toxines, celles de la vie et de l'âme. Il en sort aussi un matière douce, crayeuse, à l'odeur exquise vanillée comme celle du halva, cette confiserie orientale.

Dans cette pâte de sésame, éblouissement absolu, je découvre un magnifique arbre de vie en cristal. Un objet parfait, raffiné et ciselé comme un bijou. Je ressens la grandeur du sacré.

 

Je sais que cette vision n'était pas anodine. Surtout à ce moment précis de mon existence. J'y ai réfléchi par la suite car j'adore analyser mes rêves de façon cabalistique ou lacanienne ou jungienne. Celui-ci, très marquant, s'y prêtait bien. La pâte de sésame, par exemple, signifiait-elle "Sésame, ouvre-toi ?" Les anagrammes de "halva" étaient comme un jeu de piste : "Va là" ? J'ai ressenti clairement dans ce récit onirique une promesse initiatique de renaissance."

  

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Vitrines du Printemps, boulevard Haussmann, Paris 2012 

 

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samedi, 18 août 2012

Considérations sur l'existence de l'homme - Discours de la méthode, IV, Descartes, Titien

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Vénus au miroir, Titien

 

 

Extrait de la Quatrième Partie du Discours de la Méthode, 1637, Descartes :

 

[...] à cause que nos sens nous trompent quelquefois, je voulus supposer qu'il n'y avait aucune chose qui fût telle qu'ils nous la font imaginer ; et, [...] jugeant que j'étais sujet à faillir autant qu'aucun autre, je rejetai comme fausses toutes les raisons que j'avais prises auparavant pour démonstrations ; et enfin, considérant que toutes les mêmes pensées que nous avons étant éveillés nous peuvent aussi venir quand nous dormons sans qu'il y en ait aucune pour lors qui soit vraie, je me résolus de feindre que toutes les choses qui m'étaient jamais entrées en l'esprit n'étaient non plus vraies que les illusions de mes songes. Mais aussitôt après je pris garde que, pendant que je voulais ainsi penser que tout était faux, il fallait nécessairement que moi qui le pensais fusse quelque chose ; et remarquant que cette vérité ; Je pense, donc je suis, était si ferme et si assurée que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n'étaient pas capables de l'ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir sans scrupule pour le premier principe de la philosophie que je cherchais.

Puis, examinant avec attention ce que j'étais, et voyant que je pouvais feindre que je n'avais aucun corps et qu'il n'y avait aucun monde ni aucun lieu où je fusse, mais que je ne pouvais pas feindre pour cela que je n'étais point, et qu'au contraire, de cela même que je pensais à douter de la vérité des autres choses, il suivait très évidemment et très certainement que j'étais ; au lieu que, si j'eusse seulement cessé de penser, encore que tout le reste de ce que j'avais imaginé eût été vrai, je n'avais aucune raison de croire que j'eusse été, je connus de là que j'étais une substance dont toute l'essence ou la nature n'est que de penser, et qui, pour être, n'a besoin d'aucun lieu ni ne dépend d'aucune chose matérielle ; en sorte que ce moi, c'est-à-dire l'âme, par laquelle je suis ce que je suis, est entièrement distincte du corps, et même qu'elle est plus aisée à connaître que lui, et qu'encore qu'il ne fût point, elle ne lairrait point d'être tout ce qu'elle est.

 

descartes,discours,méthodeRené Descartes (1596-1650)

 

Après cela je considérai en général ce qui est requis à une proposition pour être vraie et certaine ; car puisque je venais d'en trouver une que je savais être telle, je pensai que je devais aussi savoir en quoi consiste cette certitude. Et ayant remarqué qu'il n'y a rien du tout en ceci, je pense, donc je suis, qui m'assure que je dis la vérité, sinon que je vois très clairement que, pour penser, il faut être, je jugeai que je pouvais prendre pour règle générale que les choses que nous concevons fort clairement et fort distinctement sont toutes vraies, mais qu'il y a seulement quelque difficulté à bien remarquer quelles sont celles que nous concevons distinctement. 

[...]

 

Pour d'autres peintures : http://www.eternels-eclairs.fr/tableaux-titien.php