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jeudi, 28 juin 2012

L'Amour en fuite - Truffaut

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Film : L'Amour en fuite (1979, durée 1h30)

Réalisateur : François Truffaut

Antoine Doinel (Jean-Pierre Léaud), Christine Doinel (Claude Jade), Colette (Marie-France Pisier)

 

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Antoine Doinel : A quoi reconnait-on qu'on est amoureux ? On est amoureux quand on commence à agir contre son intérêt.

 

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Antoine Doinel : Au cinéma, des images violentes t'ont amenée à chercher refuge contre mon épaule. Ah ! Comme j'étais content ce soir-là que tu n'aimes pas la boxe !

 

mercredi, 27 juin 2012

Domicile conjugal - Truffaut

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Film : Domicile conjugal (1970, durée 1h40)

Réalisateur : François Truffaut

Antoine Doinel (Jean-Pierre Léaud), Christine Doinel (Claude Jade)

 

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Antoine Doinel : Tu es ma petite sœur, tu es ma fille, tu es ma mère.

Christine Doinel : J'aurais bien voulu aussi être ta femme. 

 

mardi, 26 juin 2012

Jules et Jim - Truffaut

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Film : Jules et Jim (1962, durée 1h42)

Réalisateur : François Truffaut

Catherine (Jeanne Moreau), Jules l'Autrichien (Oskar Werner), Jim le Français (Henri Serre)

 

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Voix off : Le bonheur se raconte mal. Il s'use aussi avant que l'on ne remarque l'usure.

 

mardi, 08 mai 2012

Jules César, naissance d'un empereur

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Film : Jules César, naissance d'un empereur (2002, durée 2h15)

Réalisateur : Uli Edel

César (Jérémy Sisto), Pompée (Chris Noth), Sylla (Richard Harris), Marcus (Christopher Walken), Calpurnia la deuxième épouse de César (Valéria Golino), Aurélia la mère de César (Pamela Bowen)

 

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Sylla : Tu as de fort facheux ascendants jeune homme !

César : Je ne vois aucun déshonneur à appartenir à une famille dont les ancêtres descendent de Vénus.

Sylla : Tu descends donc des dieux !

César : Les Iulii ont Enée parmi leurs ancêtres, le fils de ...

Sylla : Ah oui, le fils de Vénus, oui, oui, oui. Et ton oncle Marius s'en ventait tout le temps. Ah, les dieux, beaucoup prétendent en avoir parmi leurs aïeux de nos jours.

César : Nous avons l'anneau d'or pour le prouver.

Sylla : C'est le genre d'objet que l'on trouve près du Forum pour à peu près quinze sesterces.

 

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Sylla : Je n'ai qu'une seule exigence, ton divorce... Alors ?

César : C'est non. Je refuse.

Sylla : J'espère que tu te rends compte que c'est le seul moyen de sauver ta vie.

César : Elle m'a appris ce que veut dire la sagesse. Elle est plus intelligente que moi, bien plus honnête que je ne le serai jamais. Elle a beaucoup plus d'éloquence et de clarté d'esprit que moi, que n'importe quel sénateur ou que toi, ô Général. Je refuse de divorcer. Je ne changerai pas d'avis.

César : Oh, Pompée, qu'allons-nous faire de lui. Mon cœur est partagé en deux. Une moitié me dit de l'embrasser comme un fils et l'autre de le faire étrangler.

Pompée : L'exil serait une punition suffisante.

Sylla : Son oncle Marius a été mon rival jusqu'à la mort. Regarde-le, il y a plus d'une dizaine de Marius tapis au fond de lui. Et toi, tu les laisserais survivre ?

 

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Cornélia, sa femme : Tu les laisseras te tuer ?

César : Qu'ils le fassent s'ils le souhaitent, je ne quitterai pas Rome !

Cornélia : Pourquoi faut-il que tu sois aussi orgueilleux et têtu ? Pompée lui-même t'offre son aide. Pourquoi ne pas l'accepter ?

César : Tu as l'air d'oublier le lien qui le lie à Sylla. C'est peut-être un piège.

Cornélia : Tu n'as confiance en personne, tu as tort.

César : Si, je crois en toi.

Cornélia : Alors écoute-moi Caïus. Tu n'es ni Mars, ni Jupiter, tu n'es qu'un homme. Un homme qui rêve de puissance. Et il y a des enjeux qui te dépassent, tu n'es rien encore. J'ai eu si peur qu'ils t'assassinent. J'ai cru que tu étais mort. J'ai même commencé à faire le deuil.

 

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Cornélia : Caïus, tu es là !

César : Reste allongée.

Cornélia : Je veux être assise... Je me change, attends... Ca tourne, j'ai dû me lever trop vite.

César : Retourne au lit, je m'allongerai à tes côtés.

Cornélia : Non, allons manger. Laisse-moi te...

César : Cornélia

Cornélia : J'ai failli ne plus attendre ton retour. Mon cœur s'est épuisé durant toutes ces années. Il n'est que douleur. Ce n'est pas ce que l'on devait vivre tous les deux, Caïus.

César : Je suis revenu, je suis là, mon amour. Ces deux années ont été bien trop longues.