jeudi, 01 novembre 2012
Considérations sur l'amour - "Tel qu'il est" - Fréhel
Fréhel (1891-1951)
Paroles de la chanson "Tel qu'il est" :
Couplet
J'avais rêvé d'avoir un homme,
un vrai de vrai, bien balancé,
mais je suis chipée pour la pomme,
d'un avorton, complet'ment j'té.
Ce n'est pas un Apollon mon Jules,
il n'est pas taillé comme un Hercule.
Malgré qu'il ait bien des défauts,
C'est lui que j'ai dans la peau.
Refrain
Tel qu'il est, il me plaît,
Il me fait de l'effet,
Et je l'aime.
C'est un vrai gringalet,
aussi laid qu'un basset,
mais je l'aime.
Il est bancal,
du côté cérébral
mais ça m'est bien égal
qu'il ait l'air anormal.
C'est complet, il est muet,
ses quinquets sont en biais.
C'est un fait que tel qu'il est,
il me plaît.
Couplet
Il est carré mais ses épaules
par du carton sont rembourrées.
Quand il est tout nu, ça fait drôle,
on n'en voit plus que la moitié.
Il n'a pas un seul poil sur la tête,
mais il en a plein les gambettes.
Et celui qu'il a dans la main,
c'est pas du poil, c'est du crin.
Couplet
Le travail pour lui c'est la chose
la plus sacrée, il n'y touche pas.
Pour tenir le coup, il se dose
de quintonine, à tous les r'pas.
Ce qui n'est pas marrant c'est qu'il ronfle,
on dirait un pneu qui se dégonfle.
Et quand il faut se bagarrer,
il est encore dégonflé.
08:00 Publié dans Chanson, Réflexions, philosophie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fréhel, tel qu'il est