mercredi, 03 juillet 2013
Duet - Glenn meets Yehudi, 1965
Crédits photographiques Michael Roussel
Beethoven - Sonate pour piano et violon - N°10, Op. 96
http://www.youtube.com/watch?v=vDz_4ByjDPo
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vendredi, 26 avril 2013
Sonate Tempête - Beethoven, Kempf, Richter, Gould
Musée du Louvre, crédits photographiques Herrman Schurig
Kempf
http://www.youtube.com/watch?v=8W6nZ91PMfY&feature=pl...
Richter
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&...
Gould I, II, III > > > https://www.youtube.com/watch?v=RPDBcdDGrnE
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=c7zwcTYFgBw
Gould I
http://www.youtube.com/watch?v=l0KaG38t8wU
Gould II
http://www.youtube.com/watch?v=_FXirB9jtEc
Gould III
http://www.youtube.com/watch?v=J4DxTCT0R8c
Gould III
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&...
Musée du Louvre, crédits photographiques Herrman Schurig
> A consulter également :
"Les sonates de Beethoven triées par difficulté"
http://www.humeur-piano.com/sonates-de-beethoven-triees-p...
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samedi, 06 avril 2013
Concerto pour deux violons - III - Bach, Menuhin, Oistrakh
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vendredi, 05 avril 2013
Concerto pour deux violons - II - Bach, Menuhin, Oistrakh
Coule la Seine,
sous les inoubliables violons de Menuhin et Oistrakh.
Crédits photographiques Hermann Schurig
http://www.youtube.com/watch?v=zf1X7ppZiIQ&feature=pl...
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jeudi, 04 avril 2013
Concerto pour deux violons - I - Bach, Menuhin, Oistrakh
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mercredi, 03 avril 2013
Concerto pour violon - Mendelssohn, Menuhin, Fürtwangler
Crédits photographiques Hermann Schurig
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&...
http://www.youtube.com/watch?v=8l6gV0aOZuQ&feature=pl...
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mercredi, 31 octobre 2012
Considérations sur l'amour - Marcelle Auclair
Marcelle Auclair (1899-1983)
Extrait de L'amour, notes et maximes, 1963, Marcelle Auclair, Hachette :
L'accord physique ? Ne suffit pas. L'accord des caractères ? Ne suffit pas. La complicité des ambitions, des rêves ? Ne suffit pas. Pour un grand amour il faut tout. A moins qu'il ne faille rien, que l'amour.
En amour, comme en toutes choses, on n'est jamais victime que de soi-même.
Triste : Le réveil d'une jeune femme auprès d'un vieil homme. Plus triste : Le réveil d'un jeune homme auprès d'une vieille femme. Plus triste que tout : Cette femme.
Pour se contenter de peu, il faut aimer bien peu. A moins qu'on aime tant qu'on supplée à tout.
Dans les âmes fortes, l'amour se glisse par les points faibles.
Un homme ne connaît une femme, une femme ne connaît un homme, que lorsqu'ils ont travaillé, ou dormi ensemble.
"L'amour, écrit Stendhal, se forme par cristallisation." Pour certains cœurs prompts à s'attendrir, c'est caramélisation qu'il faudrait dire.
L'ambition fait flèches de tout, même de l'amour. C'est l'une des rares occasions où l'amour soit humilié.
L'amour se mesure au besoin de la présence.
Le secret est l'âme des grandes amours.
Le Christ lui-même posait l'éternelle question des amants : "M'aimes-tu ?"
Les surprises de Dieu et celles de l'amour se ressemblent : l'amour, lui aussi, vient comme un voleur.
Dans la Bible, posséder une femme se dit "la connaître". C'est déjà un art d'aimer.
Le temps n'existe ni pour l'amant ni pour le mystique. L'un et l'autre reçoivent tout en un instant.
On sait rarement pourquoi on aime. On croit toujours savoir pourquoi on n'aime plus.
Quand on crois savoir pourquoi on aime - ou pourquoi on n'aime plus -, on ne s'avoue pas toujours les vraies raisons.
Est-ce mentir que se mentir à soi-même ? Nul amant ne connaît le fond de son cœur.
Elle. - J'aurais aimé l'aimer, s'il avait été aimable...
Peut-on aimer et ne jamais craindre, ne jamais être faible, ne jamais vouloir davantage ?
Il est des fous pour découvrir qu'ils aimaient, qu'ils aiment, lorsque, à force de s'être rendus haïssables, ils sont haïs.
Elle le mène par le bout du nez : son teint ne supporte pas la contrariété.
Manoeuvre délicate : retirer votre main de la sienne pour manger chaud.
La main dans la main, les yeux dans les yeux. Mais l'âme est ailleurs.
Réfléchir n'a jamais empêché d'aimer, mais aimer empêche de réfléchir.
Partager le lit, la table, l'existence : bonheur des amants dans le désert de l'amour. Mais vient le jour où il faut partager ses amis : c'est peut-être l'épreuve la plus périlleuse.
L'amour qui s'exhibe s'évapore. Il est rare que "les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics" s'aiment longtemps.
"Être amoureux" n'est pas toujours synonyme d'aimer.
Il en est de l'amour comme de tout au monde : quand il ne progresse point, il déchoit.
Vous croyez aimer cette personne compliquée ? Ce sont les complications que vous aimez.
Certains coups au cœur ne sont que des coups de tête.
On parle des pays où les époux ne se voient qu'après la cérémonie.
L'amant, variété transhumante de l'époux...
On a si longtemps dissocié l'idée d'amour de celle de mariage que la plupart des couples n'y cherchent qu'une liaison "sous garantie". Or, il y a loin de s'engager dans la passion à persévérer dans la patience.
Que d'amours médiocres deviennent, après rupture, de grandes amours !
Le président H. disait : "J'ai commencé à payer les femmes de bonne heure. Ainsi, je ne me vois pas vieillir..."
Ceux qui ont peur de l'amour comme on a peur de l'eau risquent fort de s'y noyer.
Par lâcheté devant les exigences de l'amour, certains ne conjuguent plus le verbe aimer qu'au passé.
Amour : Ce qui demeure quand on a oublié toutes les raisons d'aimer.
Jamais, en amour, on ne ressaisit ce qu'on a perdu.
L'amour humain, souvent, se nourrit de ses déceptions et s'exalte de sa misère.
Prétendre à l'absolu dans l'amour humain, c'est éponger l'océan avec un mouchoir.
L'amour heureux rend heureux tout de suite.
De nos jours, la cause des drames du cœur n'est pas dans le mépris des sentiments, mais dans l'erreur sur les sentiments.
Quiconque refuse les souffrances de l'amour est indigne de ses joies.
L'amoureux le plus fou se fait l'habile avocat de sa mauvaise cause.
Mieux vaut avouer une passion folle qu'un sot calcul.
Vivre simultanément le passé, le présent, et l'avenir : privilège des amants.
Certains, doués de l'imagination du cœur, parent au jour le jour un penchant banal de tous les prestiges du souvenir.
Les "explications" entre amants compliquent de littérature des sentiments simples : on aime, ou on n'aime pas, ou on n'aime plus.
Il en est des mots tendres murmurés la nuit comme des étoiles : seuls les plus ardents ne pâlissent point, au premier signe de l'aurore.
Quelle femme doute de l'amour d'un homme qui lui téléphone de New York, de Rome, ou de Tokio ? "Longue distance" équivaut à "passionnément". Handicap pour l'amant qui n'appelle que de Bécon-les-Bruyères.
Aimer l'égoïste pour son égoïsme, le menteur (ou la menteuse) pour ses mensonges : c'est plus sûr que d'espérer leur transformation par la grâce de l'amour.
On ne change guère, par amour, que provisoirement. Mais une passion profonde peut métamorphoser une chenille en papillon.
Pitié n'est pas amour ; toutefois, les cœurs généreux s'y trompent souvent.
Pour une femme, la seule défaite : n'avoir pas su rendre heureux l'homme qu'elle aimait.
L'amoureuse aime à être entourée, enveloppée, relancée, serrée de près jusque dans son sommeil. C'est pourquoi elle poursuit de ses soins l'homme, qui déteste cela.
Elle l'aime tant, et si généreusement, qu'il ignorera toujours qu'elle vaut mieux que lui.
Celle qui reconnaît qu'un chagrin d'amour l'enlaidit est déjà à moitié guérie.
Souvent, les amants célèbres tiennent à leur légende, les simples amoureux à leurs habitudes, plus qu'ils ne tiennent l'un à l'autre.
Marcelle Auclair (1899-1983)
> A consulter également :
http://www.babelio.com/auteur/Marcelle-Auclair/10101
http://pagesfeuilletees.free.fr/chroniques/MAuclair.htm
Se procurer l'ouvrage :
L'amour, notes et maximes
Marcelle Auclair
1963
Hachette
341 pages
http://www.amazon.fr/Lamour-AUCLAIR-Marcelle/dp/B003WS0DU...
08:00 Publié dans Beaux-Arts, Réflexions, philosophie, Sculpture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amour, marcelle auclair, tarots