mercredi, 16 avril 2014
She waits VII - Emmenez-moi
07:04 Publié dans Chanson, Trivialités parisiennes, Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : emmenez-moi, charles aznavour
mardi, 15 avril 2014
She waits VI - Et pourtant
http://www.youtube.com/watch?v=tew1r_OVzls
Un beau matin je sais que je m'éveillerai
Différemment de tous les autres jours
Et mon cœur délivré enfin de notre amour
Et pourtant, et pourtant
Sans un remords, sans un regret je partirai
Droit devant moi sans espoir de retour
Loin des yeux loin du cœur j'oublierai pour toujours
Et ton corps et tes bras
Et ta voix
Mon amour
Et pourtant, pourtant, je n'aime que toi
J'arracherai sans une larme, sans un cri
Les liens secrets qui déchirent ma peau
Me libérant de toi pour trouver le repos
Et pourtant, et pourtant
Je marcherai vers d'autres cieux, d'autres pays
En oubliant ta cruelle froideur
Les mains pleines d'amour j'offrirai au bonheur
Et les jour et les nuits
Et la vie
De mon cœur
Et pourtant, pourtant, je n'aime que toi
Il faudra bien que je retrouve ma raison
Mon insouciance et mes élans de joie
Que je parte à jamais pour échapper à toi
Et pourtant, et pourtant
Dans d'autres bras quand j'oublierai jusqu'à ton nom
Quand je pourrai repenser l'avenir
Tu deviendras pour moi qu'un lointain souvenir
Quand mon mal et ma peur
Et mes pleurs
Vont finir
Et pourtant, pourtant, je n'aime que toi
07:03 Publié dans Chanson, Trivialités parisiennes, Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : et pourtant, charles aznavour
lundi, 14 avril 2014
She waits V - Désormais
07:00 Publié dans Chanson, Trivialités parisiennes, Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : désormais, charles aznavour
dimanche, 13 avril 2014
La Beauté a sauvé le Monde
Arrivée de Jésus à Jérusalem, Gustave Doré
24 mars 2013, dimanche des Rameaux et de la Passion :
"La Beauté a sauvé le monde", Père Luc de Bellescize, paroisse Notre-Dame de Grâce de Passy
Le "plus beau des enfants des hommes" (Ps 45, 3) acclamé aux Rameaux se fera "sans beauté ni éclat, sans apparence qui nous séduise, homme de douleur, familier de la souffrance, devant qui on se voile la face" (Is 53, 3) au jour du Vendredi saint. S'il est une "beauté qui sauve le monde", selon le mot de Dostoïevsky, ce n'est pas celle qui séduit en attirant à elle-même, c'est celle qui conduit au Père, à travers le grand passage de la mort. C'est la beauté du Christ qui a pris sur lui "la laideur du Mal", pour la vaincre dans la splendeur de sa Résurrection.
"Il faut que le Fils de l'homme souffre beaucoup" (Lc 9, 22). Cette "nécessité" que le Seigneur assume ne lui vient pas de l'extérieur - "Ma vie, nul ne la prend, dit Jésus, mais c'est moi qui la donne" (Jn 10, 18), elle est celle de la Charité même de Dieu qui veut chercher l'homme jusqu'au ravin des ténèbres. Et il n'est pas de ténèbres plus grandes que de découvrir au fond de soi que nous voulons la mort du Juste, et même la mort de Dieu. "Un soir j'ai assis la Beauté sur mes genoux, écrit Rimbaud dans Une saison en enfer, et je l'ai trouvée amère, et je l'ai injuriée". La puissance du matérialisme athée, la montée du nihilisme dans la déconstruction des fondements anthropologiques, qui est le véritable drame de notre société - et pas d'abord celui d'un prétendu conflit des religions, qui sert souvent de prétexte pour imposer un laïcisme radical - semblent écraser au cœur de l'homme tout élan vers Dieu. La douloureuse Passion assume aussi cela. "Il faut que le Fils de l'homme soit rejeté" (Lc 9, 22). "Car il faut, disait le cardinal Lustiger, que la volonté de mort et de destruction qui habite le cœur de l'homme soit manifestée", pour que le Christ la brise sur la douceur de Dieu. Le corps blessé du Christ est le signe de sa Miséricorde, de la Présence divine qui résonne aux profondeurs du Mal, afin que nul homme ne puisse dire qu'il souffre seul, ou qu'il meurt seul, afin que nul ne puisse dire qu'il est rejeté de Dieu, car Dieu a pris la place du rejeté.
Nous annonçons "Jésus Christ, et Jésus Christ crucifié" (I Co 2, 2). Nous annonçons le Roi, qui règne par sa Croix. Le Christ s'est laissé blesser pour sauver l'homme blessé. Dieu a voulu connaître la mort en l'humanité du Fils, pour libérer l'homme de la mort, et de notre lien de connivence avec les ténèbres. Car aucun d'entre nous n'est "vierge" face à la mort. Par le péché qui fait en nous son œuvre, chacun de nous a posé son pied dans la tombe. Si nous pouvons devenir des êtres libres, y compris face à la mort, c'est parce que nous sommes cachés dans les plaies de Jésus crucifié. "Dans tes blessures, cache-moi", dit saint Ignace de Loyola dans sa belle prière de l'Anima Christi, "à ma mort appelle moi, afin qu'avec les saints je te loue pour les siècles des siècles. Amen". !
Père Luc de Bellescize
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samedi, 12 avril 2014
Etymologie - De plein/plain fouet
Source : Direct Matin, mercredi 23 janvier 2013
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> Pour davantage : http://fichtre.hautetfort.com/les-mots-francais.html
07:00 Publié dans Les mots français | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 11 avril 2014
99 F - Beigbeder
Film : 99 F (2007, durée 1h40)
Réalisateur : Jean Kounen
D'après le roman de Frédéric Beigbeder
Octave Parango (Jean Dujardin), son binôme Charlie (Jocelyn Quivrin), leur commercial Jean-François Marolles (Patrick Mille), leur chef Marc Maronnier (Antoine Basler), le réalisateur qui s'écrase Giovanni Di Toro (Fosco Perinti), la TV prod célibataire sous prozac Fabienne (Cendrine Orcier), Steven (Dan Herzberg), le dealer (Arsène Mosca), un paysagiste (Pascal Rocher)
Le client yaourthier annonceur Alfred Duler (Nicolas Marié),Jean-Christian Gagnant (Dominique Bettenfeld)
Sophie (Vahina Giocante), la call girl avec qui Octave ne couche pas Tamara (Elisa Tovati)
Badman et l'hôtesse de l'air dans l'avion, et aussi ici et là (Frédéric Beigbeder), Pydjhaman (Jan Kounen)
¤ ¤ ¤
Octave en voix off : Lui, le nouvel ami d'octave, c'est Pydjhaman. [...] A l'agence, sur Starlight, tout se passe comme prévu. Le TGV de la médiocrité n'a pas pris une minute de retard. Il a même plutôt pris de l'avance. Mise en page de la bouse ; présentage chez Madone ; appréciage à 200 % ; achetage d'encore plus d'espace de diffusion ; congratulage ; traitage de génie.
Octave : Et euh Sophie, vous avez des nouvelles ?
Octave en voix off : Tout est provisoire. L'amour, l'art, la planète terre. Vous, moi. Surtout moi.
> Pour d'autres extraits de dialogues :
http://fr.wikiquote.org/wiki/99_francs
07:00 Publié dans Films français, Les mots des films, Thèse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : frédéric beigbeder, jan kounen, 99f
jeudi, 10 avril 2014
She waits IV - Je n'ai rien oublié
http://www.youtube.com/watch?v=qbSaf93k-uA
Je n'aurais jamais cru qu'on se rencontrerait
Le hasard est curieux, il provoque les choses
Et le destin pressé un instant prend la pause
Je souris malgré moi, rien qu'à te regarder
Si les mois, les années marquent souvent les êtres
Toi, tu n'as pas changé, la coiffure peut-être
Marié, moi ? allons donc, je n'en ai nulle envie
J'aime ma liberté, et puis, de toi à moi
Je n'ai pas rencontré la femme de ma vie
Mais allons prendre un verre, et parle-moi de toi
Que fait tu de tes jours ? es-tu riche et comblée ?
Tu vis seule à Paris? mais alors ce mariage ?
Entre nous, tes parents ont dû crever de rage
Qui m'aurait dit qu'un jour sans l'avoir provoqué
Le destin tout à coup nous mettrait face à face
Je croyais que tout meurt avec le temps qui passe
Je ne sais trop que dire, ni par où commencer
Les souvenirs foisonnent, envahissent ma tête
Et mon passé revient du fond de sa défaite
A l'âge où je portais que mon cœur pour toute arme
Ton père ayant pour toi bien d'autres ambitions
A brisé notre amour et fait jaillir nos larmes
Pour un mari choisi sur sa situation
J'ai voulu te revoir mais tu étais cloîtrée
Je t'ai écrit cent fois, mais toujours sans réponse
Cela m'a pris longtemps avant que je renonce
L'heure court et déjà le café va fermer
Viens je te raccompagne à travers les rues mortes
Comme au temps des baisers qu'on volait sous ta porte
Chaque saison était notre saison d'aimer
Et nous ne redoutions ni l'hiver ni l'automne
C'est toujours le printemps quand nos vingt ans résonnent
¤ ¤ ¤
Cela m'a fait du bien de sentir ta présence
Je me sens différent, comme un peu plus léger
On a souvent besoin d'un bain d'adolescence
C'est doux de revenir aux sources du passé
Je voudrais, si tu veux, sans vouloir te forcer
Te revoir à nouveau, enfin... si c'est possible
Si tu en as envie, si tu es disponible
Si tu n'as rien oublié
Comme moi qui n'ai rien oublié
07:00 Publié dans Chanson, Trivialités parisiennes, Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : je n'ai rien oublié, charles aznavour