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dimanche, 16 novembre 2014

Deux octosyllabe au misogyne de génie

 

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Plafond de l'Opéra Garnier, crédits photographiques Jana Hobeika

 

 

La vérité à propos de l'amour de l'artiste.
Qui se lasse aussi vite qu'il n'est pas tombé amoureux.
Qui fabrique une scène de ménage violente, bourrée de cris et d'insultes tous azimuts 
- dont une dans la rafale qui aura raison du couple, et nous rappelle
que l'attaque reste la meilleure défense de ceux qui s'inspirent de Talleyrand
- et donc

tout ces sonores hurlements
pour pas dire qu'il est en faute
l'artiste aux deux bras ballants,
en panne le grand chenapan,
infidèle argonaute,
plus capable de sentiments,
vidé de sienne substance
bonhomme revenu rance,
incapable de se renouveler
sans se remettre à aspirer
une autre qu'il a déjà dans
son collimateur si savant.

 

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Détail, plafond de l'Opéra Garnier, crédits photographiques Jana Hobeika

 

 Les misogynes de génie
- que de trop nous le savions -
ont le don inavouable
de mettre en beauté les jolies,
tout en restant incapables
de (re)connaître leur raison.
Et l'abîme reste infranchi.

 

¤

 

 

Tirés de deux critiques ciné :

http://fichtre.hautetfort.com/archive/2014/10/02/ysl.html

http://fichtre.hautetfort.com/archive/2014/10/28/la-vie-d...

 

 

07:06 Publié dans Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : opéra, garnier

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