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mardi, 30 septembre 2014

She waits XXXI - La chanson des vieux amants, Brel

 

formidable,charles aznavour

 


http://www.youtube.com/watch?v=X0l05QSu48s

 


http://www.youtube.com/watch?v=H1DpjXQUDsI

 

  Bien sûr, nous eûmes des orages
Vingt ans d'amour, c'est l'amour fol
Mille fois tu pris ton bagage
Mille fois je pris mon envol
Et chaque meuble se souvient
Dans cette chambre sans berceau
Des éclats des vieilles tempêtes
Plus rien ne ressemblait à rien
Tu avais perdu le goût de l'eau
Et moi celui de la conquête

Mais mon amour, mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
Je t'aime encore tu sais je t'aime

Moi, je sais tous tes sortilèges
Tu sais tous mes envoûtements
Tu m'as gardé de pièges en pièges
Je t'ai perdue de temps en temps
Bien sûr tu pris quelques amants
Il fallait bien passer le temps
Il faut bien que le corps exulte
Finalement, finalement
Il nous fallut bien du talent
Pour être vieux sans être adultes

Et plus le temps nous fait cortège
Et plus le temps nous fait tourment
Mais n'est-ce pas le pire piège
Que vivre en paix pour des amants
Bien sûr tu pleures un peu moins tôt
Je me déchire un peu plus tard
Nous protégeons moins nos mystères
On laisse moins faire le hasard
On se méfie du fil de l'eau
Mais c'est toujours la tendre guerre

 


http://www.youtube.com/watch?v=PogZR31W05w

 


http://www.youtube.com/watch?v=6aZbiUusGqY

 


http://www.youtube.com/watch?v=VxLYCiU-zUE

 


http://www.youtube.com/watch?v=kX6QiyMhMJs

 


http://www.youtube.com/watch?v=C5RbbrU_buI

 


http://www.youtube.com/watch?v=3tGIJH_9tpI

 


http://www.youtube.com/watch?v=b1f26aC7OVA

 

07:00 Publié dans Chanson | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jacques brel

lundi, 29 septembre 2014

voyance vs psychanalyse

 

gitane
http://www.museedesnuages.fr/documents/Gitanes.html

 

 

Extrait de l'édito d'Aude Walker, rédactrice en chef du magasine gratuit Stylist, N°051, 5 juin 2014 :

 

Série noire

 

J'aime bien la voyance. Surtout parce que je n'y crois pas. Mais dès que je me mets à m'épuiser sur la route peu confort de la psychanalyse, dès que mon ego demande à être câliné, je prends rendez-vous avec un voyant. A chaque fois, je m'installe chez eux, comme au cinéma. Et me prépare à voir le film dont je suis l'héroïne. Sur l'écran, ma vie version dans le sens du poil, mon existence version "vous êtes bénie des dieux, Mademoiselle". Une règle : toujours changer d'interlocuteur. Des astrologues, des numérologues, des tarologues, des chiromanciennes... Jamais le même, histoire d'être bien sûre qu'on va me faire du bien avec la projection des instantanés rose-Cajoline de ma vie future. Partant du principe qu'un bon commerçant n'oserait jamais vous annoncer maladies, morts, dépressions au premier rendez-vous. [...]

 

dimanche, 28 septembre 2014

@ Baskinta #1

 

baskinta, hobeika
Crédits photographiques Jana Hobeika

 

samedi, 27 septembre 2014

Etymologie - Avoir la berlue

 

Avoir la berlue
Source : Direct Matin, le 1er mars 2013

 

*

> Pour davantage : http://fichtre.hautetfort.com/les-mots-francais.html

 

vendredi, 26 septembre 2014

Service client - petite escursion chez Carr'ouf

 


Un actionnaire Carrefour attrape la chiasse par -francois-

http://www.dailymotion.com/video/x9svbn_un-actionnaire-carrefour-attrape-la_fun

 

jeudi, 25 septembre 2014

Service client - imprimante

 

Pour une illustration du célèbre
"piece of shit"

 


http://www.youtube.com/watch?v=rxv-pTQWu6g

 

mercredi, 24 septembre 2014

L'irréparable

Dante et Virgile visitant l'enfer - William-Adolphe Bouguereau.jpg
Dante et Virgile visitant l'enfer, William-Adolphe Bouguereau

 

L'irréparable, Baudelaire : 

 

Pouvons-nous étouffer le vieux, le long Remords,
Qui vit, s'agite et se tortille,
Et se nourrit de nous comme le ver des morts,
Comme du chêne la chenille ?
Pouvons-nous étouffer l'implacable Remords ?

Dans quel philtre, dans quel vin, dans quelle tisane,
Noierons-nous ce vieil ennemi,
Destructeur et gourmand comme la courtisane,
Patient comme la fourmi ?
Dans quel philtre ? – dans quel vin ? – dans quelle tisane ?

Dis-le, belle sorcière, oh ! dis, si tu le sais,
À cet esprit comblé d'angoisse
Et pareil au mourant qu'écrasent les blessés,
Que le sabot du cheval froisse,
Dis-le, belle sorcière, oh ! dis, si tu le sais,

À cet agonisant que le loup déjà flaire
Et que surveille le corbeau,
À ce soldat brisé ! s'il faut qu'il désespère
D'avoir sa croix et son tombeau ;
Ce pauvre agonisant que déjà le loup flaire !

Peut-on illuminer un ciel bourbeux et noir ?
Peut-on déchirer des ténèbres
Plus denses que la poix, sans matin et sans soir,
Sans astres, sans éclairs funèbres ?
Peut-on illuminer un ciel bourbeux et noir ?

L'Espérance qui brille aux carreaux de l'Auberge
Est soufflée, est morte à jamais !
Sans lune et sans rayons, trouver où l'on héberge
Les martyrs d'un chemin mauvais !
Le Diable a tout éteint aux carreaux de l'Auberge !

Adorable sorcière, aimes-tu les damnés ?
Dis, connais-tu l'irrémissible ?
Connais-tu le Remords, aux traits empoisonnés,
À qui notre coeur sert de cible ?
Adorable sorcière, aimes-tu les damnés ?

L'Irréparable ronge avec sa dent maudite
Notre âme, piteux monument,
Et souvent il attaque, ainsi que le termite,
Par la base le bâtiment.
L'Irréparable ronge avec sa dent maudite !

– J'ai vu parfois, au fond d'un théâtre banal
Qu'enflammait l'orchestre sonore,
Une fée allumer dans un ciel infernal
Une miraculeuse aurore ;
J'ai vu parfois au fond d'un théâtre banal

Un être, qui n'était que lumière, or et gaze,
Terrasser l'énorme Satan ;
Mais mon coeur, que jamais ne visite l'extase,
Est un théâtre où l'on attend
Toujours, toujours en vain, l'Être aux ailes de gaze !