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dimanche, 22 septembre 2013

Dans tes blessures, cache-moi - Le Pérugin

 

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La Crucifixion, Le Pérugin 

> http://fichtre.hautetfort.com/archive/2012/10/11/la-cruci...

 

24ème dimanche du Temps ordinaire, semaine du 15 au 21 septembre 2013 :

"Ton frère était mort, et il est revenu à la vie (Lc 15, 1-32)", Père Luc de Bellescize, paroisse Notre-Dame de Grâce de Passy 

 

L'Eglise n'a pas d'autre raison d'être que d'annoncer la miséricorde du Seigneur. C'est la bonne nouvelle que nous avons à proclamer au monde. Le corps blessé du Christ est le signe de sa Miséricorde, la réponse de Dieu au scandale du Mal. Nous annonçons Jésus Christ, et Jésus Christ crucifié. Nous annonçons le Roi, qui règne par sa croix. Dieu s'est laissé blesser pour sauver l'homme blessé. Le Seigneur s'est endormi dans la mort pour réveiller l'homme de la mort, et de notre lien de connivence avec les ténèbres. Car aucun d'entre nous n'est vierge face à la mort. Par notre péché, nous méritons la mort et pour nous elle est juste, comme l'exprime le bon larron. Si nous sommes des êtres libres, y compris face à la mort, c'est parce que nous sommes cachés dans les plaies de Jésus crucifié, signes de sa victoire. "Dans tes blessures, cache-moi", dit saint Ignace de Loyola dans sa belle prière de l'Anima Christi.

 

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Musée du Vatican
Crédits photographiqes Daphné Marciel

 

Jésus leur a dit : la Paix soit avec vous ! Puis il leur montra ses mains et son côté. La miséricorde du Seigneur n'est pas un chiffon rapide qui a effacé hâtivement les blessures du monde. C'est par ses plaies que Jésus donne sa Paix. Dieu n'a pas fermé les yeux sur le scandale du Mal. Il en a payé le prix. Le bienheureux Jean-Paul II, qui connaissait par expérience la puissance des ténèbres, s'est voulu apôtre de la Miséricorde, et il a porté sa part de la Croix du Rédempteur, afin de manifester au monde la tendresse de Dieu.

Je me souviens, c'était à Rome en l'an 2000, aux Journées Mondiales de la Jeunesse. Nous avions sauté les barrières avec quelques amis, et nous étions assis à côté du cardinal Lustiger, au pied des marches du podium, à la veillée du soir. Soudain, trois jeunes se mirent à courir vers le Pape. Deux d'entre eux furent immédiatement plaqués au sol par les gardes suisses. L'un d'entre eux réussit à parvenir jusqu'au Saint Père, qui le reçut dans ses deux bras grands ouverts. Il y eut ensuite un long dialogue entre ce jeune et le Pape, devant plus d'un million de pèlerins. Plusieurs fois, le secrétaire demanda au jeune de partir, mais Jean-Paul II le laissa rester. Ce fut un instant de grâce extraordinaire, comme un reflet de la Miséricorde d'un Dieu qui s'est laissé toucher, qui a ouvert son coeur, qui a ouvert ses bras à l'homme blessé afin qu'il puisse recevoir la Paix. Le Coeur ouvert du Christ en Croix est dispensateur de Paix. "Ton frère était mort, et il est revenu à la vie. Il était perdu, et il est retrouvé".

  

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Eglise Saint-Pierre
Crédits photographiques Daphné Marciel

 

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Eglise Saint-Pierre
Crédits photographiques Daphné Marciel

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Eglise Saint-Pierre
Crédits photographiques Daphné Marciel

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Eglise Saint-Pierre
Crédits photographiques Daphné Marciel

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Eglise Saint-Pierre
Crédits photographiques Daphné Marciel

 

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