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mardi, 23 octobre 2012

Travelling avant - Simon De La Brosse, Thierry Frémont (suite et bonus)

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Film : Travelling avant (1987, durée 1h54)

Réalisateur : Jean-Charles Tacchella

Musique : Raymond Alessandrini

Nino (Thierry Frémont), Barbara (Ann Gisel Glass), Donald (Simon de La Brosse), Angèle (Sophie Minet)

Janine (Laurence Côte), Gilles (Luc Lavandier), Vicky (Nathalie Mann), Roger (Jacques Serres), Wanda (Alix de Konopka), Le sosie de Julien Duvivier (Philippe Laudenbach), Le propriétaire du cinéma (Jean-Michel Molé), la mère de Donald (Catherine Hubeau)

 

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Barbara : Tu parlais de Charlot l'autre jour, tu lui ressembles, dans La ruée vers l'or.

Nino : Bois encore un peu. L'alcool ça réchauffe... Raconte-moi, avant de connaître Henri, t'allais quand même au cinéma ?

Barbara : Bien sûr, mais je m'intéressais qu'à l'histoire. Avec Henri, j'ai découvert Flaherty, Jean Vigo. Henri savait bien faire la différence entre un scénario et une mise en scène.

Nino : Tu sais, la mise en scène, c'est tout ce qu'on apporte ou retranche au scénario.

Barbara : C'est drôle, Henri disait la même chose... Si tu avais une caméra, là, maintenant, comment tu nous filmerais ?

Nino : Pour savoir où il doit placer sa caméra, le metteur en scène a besoin de connaître les intentions de ses personnages. Or je ne connais pas les tiennes. Et puis quant à moi, je ne sais même pas si j'en ai.

Barbara : En tout cas, les plus belles scènes d'amour, c'est quand les acteurs parlent d'autre chose mais ne pensent qu'à ça.

Nino : Ca risque pas de nous arriver. Fait trop froid.

Barbara : Il y a des couvertures dans le placard, vas les chercher.

Nino : On ferait mieux de s'enfouir sous les draps avec les couvertures par-dessus.

 

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Nino : A quoi tu penses vraiment depuis cinq minutes ?

Barbara : Ca doit être l'alcool mais j'ai envie de faire l'amour.

Nino : Moi aussi.

Barbara : Commence par ôter tes vêtements.

Nino : Si tu ôtes les tiens. Qu'est-ce qui t'a décidée ?

Barbara : Discute pas.

[...]

Barbara : Surtout pas un mot à Donald.

Nino : T'inquiète pas, j'ai le sens de l'amitié. C'est Henri ? (sur une photo)

Barbara : Je lui dis bonjour en me levant le matin.

Nino : T'es complètement folle, je vais la déchirer ? Hé-hé-hé, ça va pas ?

Barbara : Pauvre type, hein ! Jaloux d'un mort ! Henri, c'était un mec. Pas comme toi.

Nino : Forcément, les morts ça baise toujours mieux.

 

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Donald : Un métier, ça s'apprend seul ou avec les autres. Moi j'apprends avec les autres.

Nino : Un artiste, c'est solitaire.

 

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Donald : Vous devez me trouver idiot de vous avoir invitée au restaurant.

Vicky : Pas du tout, j'adore qu'on me fasse la cour.

Donald : C'est parfait, ça.

 

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Barbara : Je vous attendais.

Donald : Quelque chose d'urgent ?

Barbara : Oui, toi. 

 

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Donald : J'suis heureux, j'suis libre. Toi aussi.

Barbara : Un jour, tu m'as dis "un cinéaste n'a pas le droit de mentir".

Donald : Pour être un créateur, faut être plein de contradictions. Goethe.

Barbara : Superficiel à ce point, jamais vu.

Donald : Quel compliment. La légèreté. Bonjour Sacha Guitry, au revoir Madame !

 

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Nino : Vingt minutes avant, on devrait déjà avoir des spectateurs...

 

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Nino : Ne vous attendez pas à ce qu'on vous explique les films avant la projection en gênant le spectateur par des commentaires. L'important c'est qu'il puisse voir le film et qu'il en tire après lui-même des conclusions. Hein, alors bon, voilà. On va commencer par Laurel et Hardy, deux génies. Bonsoir.

 

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Nino : Tu te comportes comme un salaud avec Barbara.

Donald : Au contraire, je lui apprends à me détester peu à peu.

 

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Donald : Les femmes, ce n'est pas le nécessaire qu'elles veulent, c'est le dérangement.

 

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Barbara à Donald : Je ne serai jamais une salope, ça t'ennuie ?

 

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Nino à Donald : Tu sais ce que dit Jean Giono ? Les femmes, c'est pas le nécessaire qu'elles veulent, c'est le dérangement.

 

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En bonus, les images du générique de début.

 

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