mercredi, 15 avril 2015
Garnier
Pour Chloé
vidéo
http://www.apar.tv/web/louis-de-caunes-realise-un-film-de...
https://www.nowness.com/story/benjamin-millepied-haut-vol
Source : Direct Matin lundi 5 janvier 2015
Laissez-moi vous dire que ce grand foyer me paraît une grande et belle salle,
et que j'ai dans l'idée que je ne suis pas le seul de mon avis.
Charles Garnier (1825-1898) par Nadar
07:02 Publié dans Architecture, Beaux-Arts, Citation, Ecrits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : garnier, opera, paris, millepied, video, danse, ballet
mercredi, 26 novembre 2014
Crazy cats in Paris
Et visiter Paris à la vitesse grand V
L'office du tourisme ne présente pas mais pourrait...
https://www.youtube.com/watch?v=S8b1zWOgOKA
Mention légale pas encore obligatoire :
"L'abus de jeux vidéos est dangereux pour la santé.
A pratiquer avec modération".
¤
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Making off
Don't try this at home, huh
https://www.youtube.com/watch?v=gJEJbLxwR0s&feature=youtu.be
07:00 Publié dans Architecture, Beaux-Arts, Farce et attrape, Trivialités parisiennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : assassin, creed, paris
vendredi, 21 novembre 2014
Louise L
Opéra Garnier, crédits photographiques Jana Hobeika
Quatrième sonnet, Louise Labé
Prédit me fut que devait fermement
Un jour aimer celui dont la figure
Me fut décrite ; et sans autre peinture
Le reconnus quand vis premièrement.
Puis le voyant aimer fatalement
Pitié je pris de sa triste aventure,
Et tellement je forçais ma nature,
Qu'autant que lui aimai ardentement.
Qui n'eût pensé qu'en faveur devait croître
Ce que le ciel et destins firent naître ?
Mais quand je vois si nubileux apprêts,
Vents si cruels et tant horrible orage,
Je crois qu'étaient les infernaux arrêts
Que de si loin m'ourdissaient ce naufrage.
> Pour l'intégrale de l’œuvre de Louise Labé : http://coulmont.com/labe/
> Quelques mots sur sa vie : http://fr.wikipedia.org/wiki/Louise_Lab%C3%A9
07:00 Publié dans Architecture, Beaux-Arts, Ecrits, Peinture, Poësie | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 22 décembre 2013
La vie aux champs - Victor Hugo
Le salon chinois, maison de Victor Hugo, Paris
Le soir, à la campagne, on sort, on se promène,
Le pauvre dans son champ, le riche en son domaine ;
Moi, je vais devant moi ; le poète en tout lieu
Se sent chez lui, sentant qu'il est partout chez Dieu.
Je vais volontiers seul. Je médite ou j'écoute.
Pourtant, si quelqu'un veut m'accompagner en route,
J'accepte. Chacun a quelque chose en l'esprit ;
Et tout homme est un livre où Dieu lui-même écrit.
Chaque fois qu'en mes mains un de ces livres tombe,
Volume où vit une âme et que scelle la tombe,
J'y lis.
Chaque soir donc, je m'en vais, j'ai congé,
Je sors. J'entre en passant chez des amis que j'ai.
On prend le frais, au fond du jardin, en famille.
Le serein mouille un peu les bancs sous la charmille ;
N'importe : je m'assieds, et je ne sais pourquoi
Tous les petits enfants viennent autour de moi.
Dès que je suis assis, les voilà tous qui viennent.
C'est qu'ils savent que j'ai leurs goûts; ils se souviennent
Que j'aime comme eux l'air, les fleurs, les papillons
Et les bêtes qu'on voit courir dans les sillons.
Ils savent que je suis un homme qui les aime,
Un être auprès duquel on peut jouer, et même
Crier, faire du bruit, parler à haute voix;
Que je riais comme eux et plus qu'eux autrefois,
Et qu'aujourd'hui, sitôt qu'à leurs ébats j'assiste,
Je leur souris encor, bien que je sois plus triste ;
Ils disent, doux amis, que je ne sais jamais
Me fâcher ; qu'on s'amuse avec moi ; que je fais
Des choses en carton, des dessins à la plume ;
Que je raconte, à l'heure où la lampe s'allume,
Oh! des contes charmants qui vous font peur la nuit ;
Et qu'enfin je suis doux, pas fier et fort instruit.
Aussi, dès qu'on m'a vu : «Le voilà !» tous accourent.
Ils quittent jeux, cerceaux et balles; ils m'entourent
Avec leurs beaux grands yeux d'enfants,sans peur,sans fiel,
Qui semblent toujours bleus, tant on y voit le ciel !
Les petits -- quand on est petit, on est très-brave --
Grimpent sur mes genoux; les grands ont un air grave ;
Ils m'apportent des nids de merles qu'ils ont pris,
Des albums, des crayons qui viennent de Paris ;
On me consulte, on a cent choses à me dire,
On parle, on cause, on rit surtout ; -- j'aime le rire,
Non le rire ironique aux sarcasmes moqueurs,
Mais le doux rire honnête ouvrant bouches et coeurs,
Qui montre en même temps des âmes et des perles.
J'admire les crayons, l'album, les nids de merles ;
Et quelquefois on dit quand j'ai bien admiré :
«Il est du même avis que monsieur le curé.»
Puis, lorsqu'ils ont jasé tous ensemble à leur aise,
Ils font soudain, les grands s'appuyant sur ma chaise,
Et les petits toujours groupés sur mes genoux,
Un silence, et cela veut dire : «Parle-nous.»
Je leur parle de tout. Mes discours en eux sèment
Ou l'idée ou le fait. Comme ils m'aiment, ils aiment
Tout ce que je leur dis. Je leur montre du doigt
Le ciel, Dieu qui s'y cache, et l'astre qu'on y voit.
Tout, jusqu'à leur regard, m'écoute. Je dis comme
Il faut penser, rêver, chercher. Dieu bénit l'homme,
Non pour avoir trouvé, mais pour avoir cherché.
Je dis : Donnez l'aumône au pauvre humble et penché ;
Recevez doucement la leçon ou le blâme.
Donner et recevoir, c'est faire vivre l'âme !
Je leur conte la vie, et que, dans nos douleurs,
Il faut que la bonté soit au fond de nos pleurs,
Et que, dans nos bonheurs, et que, dans nos délires,
Il faut que la bonté soit au fond de nos rires ;
Qu'être bon, c'est bien vivre, et que l'adversité
Peut tout chasser d'une âme, excepté la bonté ;
Et qu'ainsi les méchants, dans leur haine profonde,
Ont tort d'accuser Dieu. Grand Dieu! nul homme au monde
N'a droit, en choisissant sa route, en y marchant,
De dire que c'est toi qui l'as rendu méchant ;
Car le méchant, Seigneur, ne t'est pas nécessaire !
Je leur raconte aussi l'histoire ; la misère
Du peuple juif, maudit qu'il faut enfin bénir ;
La Grèce, rayonnant jusque dans l'avenir ;
Rome ; l'antique Égypte et ses plaines sans ombre,
Et tout ce qu'on y voit de sinistre et de sombre.
Lieux effrayants ! tout meurt; le bruit humain finit.
Tous ces démons taillés dans des blocs de granit,
Olympe monstrueux des époques obscures,
Les Sphinx, les Anubis, les Ammons, les Mercures,
Sont assis au désert depuis quatre mille ans ;
Autour d'eux le vent souffle, et les sables brûlants
Montent comme une mer d'où sort leur tête énorme ;
La pierre mutilée a gardé quelque forme
De statue ou de spectre, et rappelle d'abord
Les plis que fait un drap sur la face d'un mort ;
On y distingue encor le front, le nez, la bouche,
Les yeux, je ne sais quoi d'horrible et de farouche
Qui regarde et qui vit, masque vague et hideux.
Le voyageur de nuit, qui passe à côté d'eux,
S'épouvante, et croit voir, aux lueurs des étoiles,
Des géants enchaînés et muets sous des voiles.
A consulter également : http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/victor...
Victor Hugo (1802-1885)
09:49 Publié dans Architecture, Beaux-Arts, Ecrits, Poësie, Thèse | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 12 juin 2013
Ludwig
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&am...
Notre Dame de Paris, crédits photographiques Hermann Schurig
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&am...
Notre Dame de Paris, crédits photographiques Hermann Schurig
http://www.youtube.com/watch?v=UUJW0AdFqlY&feature=pl...
Notre Dame de Paris, crédits photographiques Hermann Schurig
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Ajout le 11 septembre 2014 : film indiqué sur le site de Maxence Caron
http://maxencecaron.fr/2014/06/le-meilleur-film-sur-beeth...
07:00 Publié dans Architecture, Beaux-Arts, Documentaires, Les mots des films, Musique, Portraits de personnalités | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 04 juin 2013
Concerto 20 - Mozart, Martha Argerich
Opéra Garnier
Crédits photographiques Hermann Schurig
Le concerto commence à la deuxième minute
http://www.youtube.com/watch?v=Zo3tK2k0A60&feature=pl...
Opéra Garnier
Crédits photographiques Hermann Schurig
Ici la pianiste est chef d'orchestre
https://www.youtube.com/watch?v=yM8CFR01KwQ
07:00 Publié dans Architecture, Beaux-Arts, Musique, Photographie | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 01 juin 2013
Symphonie I Titan - Mahler, Rembrandt
Paysage au château, Rembrandt
Chantilly
Crédits photographiques Hermann Schurig
Chantilly
Crédits photographiques Hermann Schurig
http://www.youtube.com/watch?v=cQFjDBFXN58&feature=pl...
Chantilly
Crédits photographiques Hermann Schurig
Chantilly
Crédits photographiques Hermann Schurig
07:00 Publié dans Architecture, Beaux-Arts, Musique, Peinture, Photographie | Lien permanent | Commentaires (0)